Can 2023 : Le Gabon contraint de battre la Mauritanie, le 4 septembre à Nouakchott
Battu (2-0) le 18 juin à Franceville par la RDC lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Can, le Gabon qui occupe aujourd’hui la troisième place du Groupe I avec sept points est désormais contraint de battre la Mauritanie, le 4 septembre prochain à Nouakchott, pour décrocher la qualification. Pour les Panthères, un match nul ou une défaite concédée face aux Mourabitounes sera synonyme d’élimination comme en 2019.
La qualification du Gabon en Coupe d’Afrique des nations prévue en Côte-d’Ivoire s’est compliquée après la cinquième journée, suite à la victoire de la Mauritanie (3-0) décrochée le 20 juin face au Soudan, lors de la rencontre délocalisée au Maroc en raison de la situation sécuritaire.
Alors qu’elles occupaient la première place avec sept points, les Panthères du Gabon sont reléguées à la troisième place du groupe I, suite une défaite (2-0) concédée face à la RDC le 18 juin à Franceville.
Du coup, les Gabonais sont contraints de battre la Mauritanie lors de la sixième journée prévue le 4 septembre si elles veulent décrocher leur ticket pour la Côte d’Ivoire. Deux mois avant cette dernière journée des éliminatoires, la Mauritanie est leader du Groupe I avec huit points.
Tombeurs du Gabon dans son antre de Franceville, les Léopards occupent la deuxième place avec sept points grâce à la différence des buts. Le Soudan est quant à lui, dernier du groupe avec six points.
Si tous les espoirs de qualifications sont encore possibles pour toutes les quatre équipes, les Gabonais doivent mettre les bouchées doubles et faire preuve d’abnégation afin d’aller arracher une victoire face aux Mourabitounes qui sont réputés être très difficiles à dominer sur leurs propres installations. Un résultat autre qu’une victoire sera synonyme d’une élimination pour le Gabon comme en 2019.
1 Commentaire
Bjr. Une qualif de foot aléatoire, des élections générales floues, un malaise social avec des accusations de xénophobie, une spiritualité devenue mercantile, et pour finir une classe politique complètement divisée et surtout en manque de charisme pour rassurer. A ce stade avant que la messe ne soit dite, il faut briser cet atmosphère d’une manière ou d’une autre. Amen.