En dépit de la pression de la Confédération africaine de football (Caf), le royaume chérifien s’arc-boute au report de la Coupe d’Afriques des Nations (CAN) 2015 en raison de l’épidémie d’Ebola.

© almountakhab.com
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Mis sous pression par la Confédération africaine de football (Caf) pour le maintien des dates de la Coupe d’Afriques des nations (Can), le Maroc refuse de céder. Le royaume chérifien persiste dans sa volonté de reporter la compétition, en raison de l’épidémie d’Ebola. «La décision est dictée par des raisons de santé dues à la grave menace du virus Ebola et au risque de sa propagation», peut-on lire dans un communiqué diffusé le 8 novembre dernier. Le pays avait déjà annoncé le 11 octobre dernier qu’il voulait reporter l’événement au mois de juin 2015 voire en janvier 2016, pour les mêmes raisons.

En plus des risques sanitaires, le gouvernement marocain dit que sa décision a été «aussi motivée par des raisons humanitaires, car il est de (sa) responsabilité d’accueillir tous (ses) invités et les supporters dans les meilleures conditions». Le Maroc a donc rejeté l’ultimatum lancé par la Confédération africaine de football (Caf). N’empêche, ce pays croit encore qu’une solution concertée est possible. «Aujourd’hui encore, on croit en la possibilité d’un dialogue, en la nécessité d’un dialogue (…). Les solutions ne sont jamais unilatérales», a affirmé un conseiller du ministre marocain des Sports. S’appuyant sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’instance dirigeante du football africain avait pour sa part estimé que rien ne s’opposait à l’organisation de l’événement puisque le pays hôte n’est pas touché par l’épidémie. Le président de la Caf, Issa Hayatou, avait pressé le pays organisateur de confirmer son engagement à échéance du 8 novembre.

Une décision sur la tenue du tournoi doit maintenant être rendue ce 11 novembre lors d’une réunion du comité exécutif au Caire, en Egypte. La Caf peut maintenant déplacer la compétition dans un autre pays ou l’annuler en assumant le coût financier d’une telle décision. Le Maroc, quant à lui, pourrait faire face à des sanctions, y compris celle de voir son équipe nationale interdite de toute compétition africaine pendant une longue période.

 

 
GR
 

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