Malgré les promesses et les annonces faites, les réservataires des logements sociaux à Bikele continuent de vivre dans des conditions précaires, dénonçant l’absence d’adduction en eau et en électricité ainsi que les travaux d’assainissement non réalisés. Si président de la Transition a promis de relancer le ce projet autrefois phare, le Collectif Bikcity attend des mesures concrètes pour éviter la répétition de tels désastres.

Le calvaire des réservataires de logements sociaux à Bikele se poursuit. © D.R.

 

La situation des réservataires de logements sociaux à Bikele, dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, demeure critique malgré les efforts déployés pour résoudre les problèmes persistants. Initié comme l’un des projets phares de l’ex-président Ali Bongo Ondimba, la construction des logements sociaux à Bikele devait répondre à l’objectif ambitieux de construire 5000 logements par an. Cependant, le projet n’a jamais été mené à son terme, laissant de nombreux réservataires dans l’incertitude et la détresse. L’argent détourné des comptes séquestrés et les maisons qui n’ont jamais vu le jour ont laissé un goût amer aux bénéficiaires qui ont dû accepter les maisons en l’état pour éviter de tout perdre.

Face à cette situation désespérée, le Collectif Bikcity, représentant les réservataires, a exprimé son désarroi et son appel à l’aide. Le président du collectif, Yannick Gildas Mangaboula Mboundji, a déclaré que malgré leurs efforts pour attirer l’attention des autorités sur les difficultés rencontrées, la situation reste inchangée. «Les problèmes d’adduction d’eau, d’électricité et d’assainissement persistent depuis cinq ans, transformant le quotidien des résidents en un véritable calvaire». Nul été l’effort du collectif dans la mise en place des commodités sommaires, ces cités devenues le lieu prisé de relogement des populations en détresses telles que ceux des PK et de Mindoumbé ne seraient pas habitables.

Dans ce contexte, l’annonce du président de la Transition de reprendre le programme de construction des logements sociaux dès cette année 2024 a suscité à la fois de l’espoir et de l’inquiétude au sein du collectif. Bien que cette initiative soit louable, le Collectif Bikcity demande des garanties et des mesures concrètes pour éviter la répétition des erreurs passées. Ils appellent à ce que les leçons soient tirées des projets inachevés et que des dispositions soient prises pour assurer la qualité et la viabilité des logements construits.

Alors que les réservataires continuent de vivre dans des conditions précaires, ils espèrent que leurs voix seront entendues et que des actions seront entreprises pour résoudre leurs problèmes urgents. Le Collectif Bikcity appelle à une approche plus responsable et transparente dans la gestion des projets de logements sociaux, afin d’éviter de nouveaux drames et de garantir un avenir meilleur pour tous les Gabonais.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Kobbe dit :

    En période d’incertitude, mieux vaut se retirer partiellement en position d’observateur (…)

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