Vacances scolaires : Les écoles conventionnées françaises maintiennent leur calendrier
Deux poids deux mesures. C’est l’enseignement à tirer après la note diffusée et abondamment relayée par les réseaux sociaux, adressée par le proviseur du Lycée Henri Sylvoz de Moanda aux parents d’élèves des écoles conventionnées et lycées français du pays. A la suite de la décision du ministère de l’Éducation nationale d’avancer les congés de Noël, Xavier Verschaeve a fait savoir que le calendrier initialement arrêté sera respecté. Toute chose qui fait davantage grincer les dents au moment où de nombreux établissements privés s’apprêtaient à organiser les évaluations de fin du premier trimestre.
Que se passe-t-il finalement au ministère de l’Éducation nationale ? C’est la question que se posent actuellement les parents d’élèves au Gabon. Le 8 décembre, les responsables de ce département ministériel ont avancé les vacances pour ce 13 décembre. Mieux encore, à la surprise générale, les écoles conventionnées et les lycées français du pays ne sont pas concernés par cette annonce.
Selon la note adressée par le proviseur du Lycée Henri Sylvoz de Moanda, Xavier Verschaeve, aux parents d’élèves des établissements scolaires français, ceux-ci ne respecteront par les changements imposés par le ministère de l’Education nationale. En effet, il assure avoir pris attache avec le Conseiller du ministre de l’Éducation nationale en charge des écoles publiques conventionnées. Et il ressort que ces écoles et lycées français «maintiennent leur calendrier scolaire tel que prévu lors de la rentrée scolaire de septembre».
«Après deux années marquées par la pandémie, il est important pour nos élèves et vos enfants de suivre une scolarité pleine, ce à quoi, parents et personnels nous employons chaque jour», a-t-il indiqué aux parents.
Dans un communiqué, le ministère de l’Éducation nationale a décidé de réaménager le calendrier scolaire de l’année, notamment celui des vacances de fin d’année. Celles-ci auront désormais lieu du 13 décembre 2021 au 10 janvier 2022. Soit un mois de repos pour les apprenants, malgré des mois de grève.
Cette concession faite aux établissements français constitue une marque d’incohérence dans la gestion du calendrier scolaire et met en épingle, le peu de considération que les autorités de ce ministère accordent à nos écoles et aux élèves gabonais, considérés comme des sujets de seconde zone. Vive l’égalité des chances.
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