Cacophonie au PDS après le soutien à Ali Bongo
Après que Séraphin Ndaot Rembogo, le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), ait amené ses militants à prendre fait et cause pour le candidat Ali Bongo Ondimba en vue de l’élection présidentielle, la cacophonie s’installe doucement mais sûrement au sein de cette formation politique.
Courant 2014, alors qu’il venait de ratifier le Pacte social cher à Ali Bongo, Séraphin Ndaot Rembogo, président du PDS, avait été vertement critiqué tant dans son parti qu’au sein de l’opposition dont il se réclamait à cette époque. Si son geste avait alors été qualifié de «trahison», des voix s’élevaient pour justifier ce «brusque» rapprochement par le fait qu’il visait, en réalité, à faciliter le règlement par l’Etat de 130 millions de francs CFA dus au leader du PDS dans le cadre de marchés relatifs aux fêtes tournantes sur la période 2002-2007, avait alors précisé l’hebdomadaire «Echos du Nord» en septembre 2014.
Indubitablement, ce geste fut le début d’une hémorragie pour ce parti. De Port-Gentil à Lambaréné en passant de nombreuses localités où ce parti est implanté, ce fut la défection. La plupart des militants dissidents justifiait leur départ par le souhait et la nécessité de ne pas «dénaturer leur engagement politique visant à l’avènement d’une véritable démocratie au Gabon».
Entre temps, Me Ndaot a été porté à la tête du Conseil national de la démocratie (CND), devenant ainsi le chef d’une «grand» institutions du pays. Aussi, en choisissant d’apporter, le 25 juin dernier à l’occasion d’un congrès extraordinaire, son soutien au candidat sortant de la toute prochaine présidentielle, une autre grogne est survenue.
Ses militants ont du mal à digérer la nouvelle pilule que leur inflige leur leader. En effet, selon l’hebdomadaire L’Aube du 18 juillet 2016, les militants du PDS attendaient «un débat démocratique sur la question». Ce qui n’a, finalement, pas eu lieu. Ces militants, note le journal, s’offusquent également du fait que les motions de soutien à Ali Bongo n’avaient été lues que par des délégués provinciaux fictifs… des proches de Me Ndaot rapporte nos l’hebdomadaire. «Je pense que le président a mis en avant ses émotions. Il n’est un secret pour personne que Ping et lui sont ennemis jurés. Ndaot ne s’imagine pas dans le même camp que ce monsieur à qui il voue une haine viscérale. Tous les vrais militants du parti le savent», rapporte L’Aube, citant un cadre du PDS.
Ce 18 juillet, un autre militant, Jean Philippe Douckagha, Conseiller municipal de Port-Gentil, ancien député, a décidé de quitter le PDS. Dans une lettre au président du parti, il écrit : «Monsieur le président, comme vous le savez, je désapprouve votre décision de soutenir la candidature de Monsieur Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle du 27 août prochain. J’ai donc décidé de démissionner à compter de ce jour». Et d’indiquer qu’il va s’engager au sein de la vraie opposition en vue de la lutte pour le changement et l’alternance.
Au regard de cette situation, qui n’est pas que l’apanage du PDS puisque d’autres partis l’ont également connue, on peut s’attendre, à l’approche de l’élection présidentielle, à plusieurs autres défections, de tous les bords politiques, en faveur de tel ou tel autre candidat.
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Mr Douckaga n’était plus en odeur de sainteté dans ce parti,et de surcroit ce Mr personnage est un delinquant politique.Soyez objectif dans votre analyse,la décision de soutenir Ali Bongo a été de prise de manière collégiale….
Au nombre des principes de la démocratie, on note entre autre, le droit de la majorité et la reconnaissance des droits de la minorité. Si ce monsieur qui flirtait depuis quelques temps déjà avec d’autres partis radicaux se reconnaît plus dans ce parti, il a le droit de partir en souhaitant qu’il va rendre le terrain qu’il a obtenu a la mairie grâce au pds. Mieux, pourquoi c’est lorsqu’il reçoit une assignation à comparaître devant le conseil de discipline de ce parti, qu’il se précipite à faire paraître sa lettre sur sa page Facebook un mois presque après le congrès. de cette formation politique.
S’il avait des propositions à formuler, n’est ce pas au congrès qu’il devait le faire? il se trouve que ce monsieur n’a même pas mis les pieds à cette rencontre. Il n’y a pas meilleur tricheur.
Effectivement, à regarder le parcours politique de ce monsieur, il est ce qu’il est qualifié d’appeler un vagabond politique. il vient d’être débarqué de son cinquième ou sixième parti, en plus d’être un nombriliste. A l’époque, Lui-même député, sa femme, mairesse, sa belle sœur, mairesse adjointe et tout cela dans la même ville de Port-Gentil. Son exclusion ou sa démission n’est pas une grande perte pour ce parti.
suis d’accord avec toi RADIAKA, et je me marre lorsque DOUCKAGHA parle de vraie opposition ,voila quelqu’un qui se pavane parce qu’il à perdu la place qu’il avait auparavant au PDS ,et depuis quelque temps ne participe plus aux activités du Parti ,et de surcroit ce sois disant cadre se dit qu’auprès de PING il aura une place au soleil , DOUCKAGHA as tu réfléchis avant d ‘envoyer ce terme vraie opposition ,celui que tu vas retrouver la pendant que NDAOT construisait la citadelle et que toi tu as bénéficier d’un mandat de conseiller en 2013 ou était il, tu donne l impression d’un vieux renard à la recherche du gibier ,et aucune décision n’as jamais été prise par NDAOT ,tout s’est fait de manière collégiale, la démarche que vous voulez entreprendre pour déstabiliser le PDS et son Président est peine perdu car aujourd’hui beaucoup de gabonais ont ouvert les yeux de ne plus suivre les poliCrates comme vous qui parce qu’ils ont perdu leur privilèges font croire aux gabonais qu’ils se soucient d’eux ,mais cette période est finie ,bande de délinquants c’est vous les vrais délinquants, je reste convaincu d’une chose que le choix du PDS sera bénéfique pour les populations et je fais confiance a NDAOT sur le chemin ou nous allons puisque jusqu’à aujourd’hui les décisions prises collégialement ont toujours porter ses fruits
Le PDS est un parti où l’expression est libre, sauf que lorsqu’une décision est prise par la majorité et c’est l’expression même de la Démocratie, la minorité s’y plie si naturellement on est un bon militant. Mais ses délinquants politiques et parachutés au PDS par opportunisme n’ont en réalité pas cet ADN du PDS. Qu’il aille du côté de l’ordre ancien où ne règne que la pensée unique …Nous ne te regretterons pas. bon vent à toi DOUCKAGA et surtout ne t’arrête pas en si bon chemin tu trouveras certainement ton 5ème parti, après le 6ème….LE 49 ème
Il ya des partis qui ne vont plus exister d’ici peu. Jour après jours , les partis de l’opposition sont entrain de perdre leurs leaders afin de rejoindre le champion Ali Bongo.
Qu’il aille se reposer bon vent pour son avenir
les haineux peuvent tout dire de NDAOT, nous savons que la vérité n’est pas dans leur camp.Quant à DOUCKAGHA, il faut simplement retenir que c’est un homme débouté par son inconstance, la perte de son poste au secrétariat exécutif, le mène à l’erreur.Il ne trouvera pas meilleur chapelle que le PDS.
Mr le journaliste ayez la bonne information avant de faire parraitre votre article,et recoupez ensuite cette information avant sa publication, pour donner la bonne, et surtout la vraie aux milliers de lecteurs.
Je vous rassure que le pds se porte bien, et surtout tres bien car attendons et l’avenir vous le confirmera.
Quant à la fameuse demission de mr philippe douckaga, je me passe de tout commentaire, car l’adhesion dans un parti politique est libre tout comme la demission car cela etait perceptible depuis un temps et avait reçu une lettre pour etre traduit en conseil de discipline, en bon renard il a anticipé pour deposer une deposer sa demission. Tres bien pour lui et tant mieux pour le pds qui devait vivre avec le ver dans le fruit.
Bon vent à lui qui retrouve d’apres lui la vraie opposition des vieillards et produits finis comme lui en politique.
douckaga ta bouche à été bourrée d’argent tu aurais du te taire car tu n’as pas eu le courage de démissionner de ta propre volonté.
le pds arrive à maturité. sa popularité se mesure désormais au nombre de ses détracteurs dont le nombre est sans cesse croissant. dans cette maturation, il est tout à fait normal que les branches mortes tombent d’elles-mêmes et les plus fortes restent pour consolider l’édifice construit de mains d’expert… vous avez compris de qui je parle et cela se passe de commentaire: Maitre NDAOT est un expert. il vient de démontrer à la communauté politique nationale que faire la politique c’est aussi aller au-dessus de tous les clivages en mettant en avant l’intérêt supérieur de la Nation. alors que ceux qui ne se sentent plus bien au sein du PDS partent doucement en laissant les autres évoluer en toute sérénité car « au PDS on est Bien et même très bien. »
De toutes les façons Il fallait s’y attendre, pour ma part la démission de M.DOUKAGA est un non évènement. Il n’a fait que respecter le principe qui l’a toujours animé, celui de »ses intérêts »; et malheur à ses nouveaux compagnons ils ne savent pas à qui ils ont à faire. Quand le ver est dans le fruit il faut s’en débarrasser. Comme dans tous partis politiques, il y’a des départs, mais il y’ a aussi des arrivées; alors passons à autre chose, je doute fort que les gabonais aient à s’attarder sur un « danseur de rumba politique » aux multiples partenaires…