Budget : Questions autour de la nouvelle approche de répartition des crédits
En prélude à l’adoption du budget 2017, le ministère du Budget et des Comptes publics a édicté une nouvelle approche dans la répartition des crédits aux administrations. Dès lors, de nombreuses questions fusent.
Le ministère du Budget et des Comptes publics aurait décidé, cette année, d’opter pour une nouvelle démarche dans la répartition des crédits aux différentes administrations. C’est du moins ce que rapporte le quotidien L’Union. Selon la directrice de la Préparation et de la Programmation budgétaire, cette approche permet à l’administration en charge du Budget d’offrir à ses usagers un service de proximité en allant toucher du doigt les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Selon Flore Anoumbo Yenot, cette démarche permet aussi aux correspondants budgétaires, chargés de conseiller les gestionnaires de crédits dans l’identification et la définition de leurs besoins, de toucher du doigt les réalités des administrations. Surtout qu’un guichet unique est désormais dédié aux administrations sectorielles. N’empêche, d’aucuns se demandent si cette approche est conforme à la loi organique sur les lois de finances. Ils aimeraient bien savoir sur quelle loi se base cette approche. Que cache-t-on derrière une telle procédure ? Que doit comprendre l’opinion ? Le Gabon serait-il au bord d’une crise budgétaire ou en cessation de paiements, au point de mettre en place de telles restrictions ?
Justifiant cette approche par la baisse des ressources de l’Etat, le ministère du Budget et des Comptes publics a ouvert la porte à toutes les interrogations et supputations. Vivement que Christian Magnagna éclaire l’opinion sur ses motivations.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
2 Commentaires
On donne un nouveau procédé de répartition de crédit et le monde se pose des questions. Comme si il était dit que vous n’aurez pas d’explication clair
Des crédits pour quoi faire.Quand on sait que c est pour engraisser les administrateurs de crédits qui n hésitent pas à se servir à volonté.
Pauvre Gabon.