Boxe : Divorce consommé entre Taylor Mabicka et la Fegaboxe

Ayant été traité de faussaire par la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe), le boxeur a vertement répondu.

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Publiquement désavoué par la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe), Taylor Mabicka s’est fendu d’une réponse cinglante. Début août, la Fegaboxe avait adressé un courrier au gouvernement. Elle y présentait le boxeur comme un faussaire. «La Fegaboxe n’apporte dans son courrier que des dénigrements sans fondements et des déclarations d’autorité sans éléments probants, afin d’empêcher cette réunion pugilistique qui lui échappe», a écrit Taylor Mabika. «N’ayant pas d’éléments juridiques réels à apporter pour empêcher ce combat, la Fegaboxe n’a plus pour seule action que de dénigrer ma démarche et mes efforts auprès des autorités ainsi que médiatiquement», a poursuivi le pugiliste

Taylor Mabicka a littéralement dézingué la Fégaboxe. «La Fegaboxe aime à rappeler qu’elle est l’organe technique de la tutelle en matière de boxe. On aurait aimé qu’elle fasse son devoir en répondant aux demandes de Franck Mombey, boursier du Comité olympique et pré qualifié pour les Jeux de Rio», a écrit le boxeur, qui a également mis en lumière son propre cas. «Pourquoi donc n’ai-je pas été appelé pour les qualifications, a-t-il demandé, avant de défendre sa ceinture. «Je vous propose de consulter le site officiel de la WBFed qui vous apportera les éléments qui confirment la légalité et l’activité de cette fédération qui gagne en puissance», a-t-il conseillé.

Pour Taylor Mabicka, la Fegaboxe crée des polémiques inutiles. «La boxe au Gabon se meurt, où sont les résultats ? Aucun boxeur avec un titre majeur, aucun boxeur aux Jeux olympiques et pourtant, il y aurait pu en avoir», a-t-il déploré. «Il faudra, à mon avis, 10 ans pour que la boxe gabonaise se relève à son niveau passé, 10 ans de travail acharné pour former la relève de nos illustres boxeurs passés. Si et seulement si, les choses changent. Je suis malade après 20 ans de boxe, d’effort, de travail, de sang et de sueur de voir cela par la mégalomanie d’un président autocratique», a conclu Taylor Mabicka.