La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a lancé, le 14 février à Booué, une session de formation de 48 heures au bénéfice  de 14 agents sensibilisateurs et quatre superviseurs Setrag. Ils serviront de relais du transporteur auprès des populations et élèves, en particulier, sur les dangers de la voie ferrée.

Claude Evariste Taty pendant la session de formation des agents sensibilisateurs, le 15 février 2022 à Booué. © Gabonreview

 

Lancée en novembre 2021, la campagne de sensibilisation sur la sécurité ferroviaire se poursuit. En prélude au lancement de cette initiative dans la Coordination 3 (gares d’Offoue, Booué, Ivindo et Mouyabi), la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a lancé, le 14 février à Booué, une session de formation de 48 heures à l’endroit de 14 agents sensibilisateurs et quatre superviseurs Setrag.

«Nous sommes ici dans la Coordination 3 pour la campagne de sensibilisation sur la sécurité ferroviaire des communautés riveraines. Nous avons recruté des élèves, des jeunes, pour nous accompagner dans cette aventure. Pour y arriver, nous devons leur donner les bases de la sécurité ferroviaire pour leur permettre d’avoir les arguments pour échanger avec les populations et les élèves. Notre cible principale pour cette campagne de sensibilisation reste les élèves dans les établissements», a expliqué le superviseur du programme de sensibilisation sur la sécurité ferroviaire des communautés riveraines, le 15 février à Bouée.

«Et comme nous le savons tous, il n’y a pas tellement d’établissements dans la Coordination 3 comme dans l’Estuaire (Coordination 1). Nous avons des gares et localités où il n’y a pas assez d’établissements. Du coup, nous allons élargir notre sensibilisation au niveau des communautés : les communautés des gares de 3e catégorie et villages environnants», a ajouté Claude Evariste Taty.

Selon le formateur, la séance de formation a commencé par inculquer aux agents sensibilisateurs la culture organisationnelle. «C’est-à-dire qu’on présente la Setrag en partageant les valeurs fondamentales de l’entreprise. Ensuite, il s’agit d’une disposition du législateur dans le Code du travail, qui stipule que lorsque quelqu’un est engagé pour la première fois, il doit systématiquement passer par une formation sur la sécurité au travail. C’est ce que nous avons fait et que nous retenons comme deuxième module de notre formation», a-t-il détaillé.

Sensibilisation à très grande échelle

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Le dernier module constitue le cœur même de la sensibilisation, la sécurité ferroviaire, où il était question de donner aux apprenants les arguments qu’ils auront à faire valoir lors des échanges avec les populations cibles. «C’est l’outil clé même de notre formation, qui est accompagné de notre support pédagogique : une bande dessinée. Celle-ci est constituée de retours d’expérience, avec des exemples d’accidents vécus depuis un moment sur la voie ferrée. L’idée est de donner à nos apprenants des arguments pour faire passer leur message auprès des populations cibles, en touchant la sensibilité des élèves et communautés», a affirmé Claude Evariste Taty.

Une formation appréciée par les bénéficiaires. «Nous avons été entretenus deux jours durant par des formateurs compétents qui nous ont appris comment éviter les risques sur la voie ferroviaire. A l’issue de cette formation, nous sommes aptes à aller sensibiliser les jeunes, en leur présentant les risques à être sur la voie ferrée ou en vivant à proximité», a résumé Henry Moundonga.

Après la Coordination 3, la formation va toucher la Coordination 2, avec les gares d’Abanga, N’Djolé, Alembe, Otoumbi, Bissouma, Ayem et Lopé, du 18 au 19 février. «Dans notre planification, nous avons pensé qu’il serait intéressant de lancer la campagne de sensibilisation au même moment dans les deux coordinations. Comme la formation se déroulera du 18 au 19 février dans la Coordination 2, ceux de la Coordination 3 ayant déjà passé cette étape, vont passer à la phase de planification de séance avec les responsables d’établissements et les chefs de quartiers. Et le 21 janvier, ils passeront systématiquement aux séances planifiées avec les chefs d’établissements et les chefs de quartiers. Ces jeunes ont la capacité de transmettre et capter l’attention des gens. Et la Setrag reste très confiante parce qu’elle a engagé des équipes compétentes pour mener à bien cette mission de sensibilisation», a conclu Claude Evariste Taty.

 
GR
 

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