Bonne gouvernance : Johnson Sirleaf décroche le Prix Mo Ibrahim 2017
L’ancienne présidente du Liberia, Prix Nobel de la paix en 2011, Ellen Johnson Sirleaf est le lauréat 2017 du Prix Mo Ibrahim, le prestigieux prix qui couronne les efforts de dirigeants africains en matière de gouvernance.
Ellen Johnson Sirleaf, cinquième lauréate du prix Mo Ibrahim. © D.R.
Après deux années consécutives sans lauréat, le Prix Mohamed Mo Ibrahim pour la bonne gouvernance a fini par échoir à l’ancienne présidente du Liberia, Prix Nobel de la paix en 2011, Ellen Johnson Sirleaf, pour avoir su selon les responsables de la Fondation Mo Ibrahim, «poser les fondations sur lesquelles son pays peut désormais se construire».
Ellen Johnson Sirleaf a reçu son prix d’une valeur de 5 millions de dollars, soit 4,7 millions d’euros, le 27 avril dernier, à Kigali au Rwanda, en marge de la rencontre annuelle de la Fondation Mo Ibrahim, baptisée le Ibrahim Governance Week-end, avec des participants du secteur public et privé et des gouvernements. Cette somme est étalée sur dix ans, en sus d’une allocation à vie annuelle de 200.000 dollars.
Investie en 2006, puis réélue en 2011 pour un deuxième mandat de six ans, la Libérienne, économiste, ex-fonctionnaire internationale et ex-ministre des Finances, était entrée dans l’histoire en devenant la première présidente élue du Liberia et d’Afrique. Elle a obtenu le Prix Nobel de la paix en 2011. Ellen Johnson Sirleaf a passé la main en janvier 2017 à l’ancienne gloire du football George Weah, dans le cadre de la première transition démocratique du pouvoir au Liberia depuis 1944.
Ellen Johnson Sirleaf, cinquième lauréat du Prix Mo Ibrahim devient la première femme à l’avoir obtenu, après le Namibien Hifikepunye Pohamba, (2015), le cap-verdien Pedro Pires (2011), le Botswanais Festus Mogae (2008), le Mozambicain Joachim Chissano et le Sud-africain Nelson Mandela (2007).
Lancé en 2007 par le milliardaire anglo-soudanais Mohamed Mo Ibrahim, ce prix est attribué aux anciens chefs d’État ou de gouvernement des pays d’Afrique subsaharienne, qui ont quitté leurs fonctions au cours des trois dernières années. Il récompense leur travail dans l’intérêt du public ou leur action caritative.
1 Commentaire
C’est une bonne initiative. Ce prix créera des émules et poussera les Africains à améliorer leur façon de faire et de vivre.
C’est honteux de voir la vie des Africains qui est en général aux antipodes de leurs sols et sous sols.
Chers dirigeants Africains, sortez de cette vie qui vous oblige de régner sur des cadavres et sur des pauvres.
Mme Sirleaf montre un bon exemple surtout pour les femmes.
Une bonne façon d’obtenir la parité.