Scandale à l’Agence des bourses du Gabon : un réseau de corruption, sous-tendu par des conflits d’intérêts, menace l’avenir des étudiants ! Alors que des milliers de jeunes Gabonais espéraient obtenir des bourses d’études pour réaliser leurs rêves, un scandale sournois couve à l’ANBG. Conflits d’intérêts, pots-de-vin et trahisons en coulisse : comment un réseau bien organisé sacrifie l’avenir de toute une génération pour des profits personnels. Le président Oligui est-il prêt à agir ?

Les accusations rapportent que des pots-de-vin importants seraient versés pour influencer les choix d’orientation des élèves et étudiants, au mépris de leurs souhaits véritables. © GabonReview

 

Le système des bourses d’études, censé offrir une chance égale à tous les jeunes Gabonais, est aujourd’hui au cœur d’un scandale sans précédent. L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) est pointée du doigt par de nombreuses sources concordantes, pour des pratiques de corruption et de favoritisme qui compromettent l’avenir de milliers d’étudiants. Sous la direction controversée du Pr Ruphin Ndjambou, des réseaux bien organisés exploiteraient leur position pour détourner les ressources et influencer les orientations scolaires, laissant des familles dans l’incertitude et l’injustice. Une situation alarmante qui menace la stabilité du pays et appelle des actions urgentes.

Conflits d’intérêts à la direction de l’ANBG et réseau de corruption bien huilé

Cette semaine, un vif débat a en effet éclaté autour de l’ANBG sous la direction controversée de son directeur général, le Pr Ruphin Ndjambou. Selon des sources dignes de foi, celui-ci est également le promoteur d’une école supérieure privée, l’Institut des Hautes Études d’Entreprise (IHEE). Ce qui le place dans une situation de juge et partie.  En tout cas, sur les réseaux sociaux, de multiples accusations circulent, soulignant des pratiques de favoritisme, de conflit d’intérêts, et de combines traduisant une vaste corruption touchant de nombreux étudiants et établissements supérieurs privés du pays.

Les critiques se concentrent notamment sur la gestion du Pr Ruphin Ndjambou, qui utiliserait sa position à l’ANBG pour écarter ses concurrents directs dans le domaine de l’éducation et de la formation. Sous sa direction, l’ANBG aurait exclu du bénéfice des bourses d’études une cinquantaine d’établissements reconnus par le ministère de l’Enseignement supérieur ; une action interprétée comme une remise en cause directe des décisions présidentielles. Cette situation amène à des interrogations concernant la cohésion de l’État et la plausibilité d’un «État à deux vitesses», où certaines décisions stratégiques sont prises sans respect des directives officielles.

Selon les témoignages recueillis auprès de plusieurs parents, élèves, étudiants, et agents de l’ANBG et du Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (SOSUP), un réseau de corruption s’étendrait depuis les opérateurs de saisie jusqu’aux plus hauts responsables de l’ANBG. Les accusations rapportent que des pots-de-vin importants seraient versés pour influencer les choix d’orientation des élèves et étudiants, au mépris de leurs souhaits véritables. Ce réseau faisant entorse aux procédures idoines serait alimenté par la collecte d’enveloppes mensuelles auprès des établissements bénéficiaires, un mécanisme que certains estiment être lié à une stratégie d’enrichissement illicite en vue des futures élections dont la présidentielle.

Silence du président Oligui : trahison ou inaction ?

Les conséquences de ces agissements pèsent lourdement sur l’avenir des jeunes Gabonais, dont l’orientation et l’accès à une éducation de qualité sont compromis. En dépit des engagements présidentiels visant à améliorer la situation, de nombreuses déviations par rapport aux promesses initiales d’Oligui Nguema sont observées. Le président serait informé de la situation et aurait exprimé son indignation, promettant de prendre des mesures correctives à son retour au pays.

Cette situation est comparable à une trahison semblable à celle de Judas, insinuant que le président Oligui aurait été trahi par certains de ses proches collaborateurs. Les auteurs du scandale pourraient être les mêmes individus responsables du détournement de fonds publics, comme ceux observés à la SEEG. Il est question de savoir si le président osera agir contre ces «mains noires» qui semblent amener le pays vers une crise profonde.

Une solution pour sauver l’avenir de la jeunesse

Selon certains acteurs du secteur, une solution claire existe permettant de sortir de cette impasse : intégrer les établissements privés dans les décisions d’orientation, en toute transparence. Une collaboration avec les écoles privées permettrait d’assurer une répartition plus juste des bourses et des places dans les filières d’avenir. Ce système, déjà testé par M. Etienne Massard Kabinda (à l’époque président de la commission technique des bourses et co-signataire des décisions d’attributions des allocations d’études), avait prouvé son efficacité en réunissant les élèves et les établissements pour discuter ouvertement des options d’orientation.

De nombreux promoteurs d’établissements supérieurs privés auraient souhaité que dans la commission du SOSUP et celle de l’ANBG, les établissements en convention avec le gouvernement soient représentés individuellement ou par un élu de leur choix, afin d’assurer un suivi en temps réel et garantir transparence et équité, à l’image de ce que le président a mis en place pour le Conseil supérieur de la magistrature.

Appelant à des réformes radicales et à une gestion transparente des bourses académiques, en accord avec les véritables aspirations des étudiants, l’indignation de ces chefs d’établissements d’enseignement supérieur se veut un cri du cœur pour sauver l’avenir de la jeunesse gabonaise.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Qui va agir? Certains le nom est dans les fichiers judiciaires américains pour CORRUPTION, la personne son frère pillé l’argent du contribuable gabonais, il est limogé,le bon monsieur n’a pas des comptes à rendre, qui va agir quelqu’un qui dit aux enfants des pauvres diplômés de devenir les commerçants, vendeurs des bons bons. Tous les chômeurs, étudiants doivent votre le NON leur machin référendum et l’année prochaine il faut voter quelqu’un qui va gouverner les les pauvres, pas des personnes qui sont citées dans la corruption, qui gouverne pour sa famille, parents,amis, l’hypotisme, et homophobe,cette personne sanctionner sérieusement dans les URNES.

  2. Cyr tiburce MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Voila ce qu’il faut faire en pareil cas.

    1-Il faut d’abord chasser ceux qui sont là, car à Gabao il n’y a pas de fumée sans feu. D’ailleurs cela aura été etonnant.

    2-Les envoyer en prison, car il s’agit des ressources de l’Etat et pas le leur.

    3- Faire un appel à candidature pour occuper ce poste de DG de l’ANBG. Un peu comme cela s’est passé à la DOUANE. Tout en excluant de la course les propriétaires d’établissement que ce soit public, privé ou autres.

    Amen.

  3. Zobolus dit :

    C’est une honte pour le gabon. Les voyous comme idiatta and co se sont organisés en mafia pour monnayer les étudiants boursiers afin qu’ils soient orientés dans leurs établissements. Cette mafia existe depuis et il existe des complicités au sein du ministère de l’enseignement supérieur et de l’anbg.bg. En tant que fondateur d’une école on m’a proposé en 2022 d’intégrer cett obscure association dont le pr idiatta est le chef. Ce que J’ai refusé.
    C’est une honte pour le Gabon. De la tricherie et de l’amateurisme.

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