Bois : Le Gabon promeut ses essences à Nantes
Le Gabon participe au Carrefour international du bois à Nantes, du 1er au 3 juin. Un tremplin pour le Gabon de se positionner davantage sur les marchés internationaux à forte valeur ajoutée tout en attirant des investisseurs.
Par le biais du ministère des Eaux et Forêts et par l’intermédiaire de la direction générale de l’Industrie et du bois et de l’Agence d’exécution des activités de la filière (AEAFFB) et avec le concours de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), le Gabon participe au Carrefour international du bois à Nantes, du 1er au 3 juin.
La participation du Gabon à ce rendez-vous phare du secteur bois, rendez-vous incontournable pour les décideurs et principal lieu d’échange et de commercialisation des bois, a pour objectif de promouvoir les bois gabonais et positionner d’avantage le pays sur les marchés internationaux à forte valeur ajoutée tout en attirant des investisseurs.
«Le Gabon, qui vise à se positionner en tant que leader mondial du secteur bois, a naturellement sa place dans ce salon de professionnels. Notre pays qui est couvert à 88% de forêt est l’un des pays les plus boisé au monde. Nous avons plus de 400 essences de bois exploitables dont 60 commercialisées et 54 exportées régulièrement», a affirmé la directrice générale de l’Industrie et du bois.
«C’est donc l’occasion autant de promouvoir nos essences forestières mais aussi d’attirer plus d’investisseurs notamment dans les zones économiques que nous mettant en place à travers le Gabon. Actuellement, nous avons plus de 200 usines spécialisées dans la 1er, 2ème et 3ème transformation du bois qui sont installées dans la ZES de Nkok», a ajouté Nina Samake.
Par son concept 100 % bois, ce salon d’affaires est organisé tous les deux ans pour les professionnels, exposants et fournisseurs du bois. Il rassemble plus de 600 exposants et 11 500 visiteurs venus de 85 pays. Cette année, le Gabon est le seul pays africain exposant.
1 Commentaire
Pour attirer les investisseurs il faut un environnement économique sain.
La corruption dans ce secteur fait forcément fuire les investisseurs. Et à cela le fait que le régime est une dictature.