Au centre de pratiques peu recommandables ayant occasionné un important manque à gagner à l’État ces dernières années, les bois abandonnés ou saisis feront désormais l’objet d’une meilleure valorisation grâce à l’opération lancée récemment près de Kango (Estuaire) par le ministère des Eaux et Forêts.

L’équipe du ministère des Eaux et Forêts accostant sur un des deux sites. © Com. gouvernementale

 

Au Gabon, c’est en octobre 2023 qu’avait été annoncée la dernière vente des bois abandonnés effectuée par les autorités du ministère des Eaux et Forêts. Il s’agissait également d’écouler plusieurs lots cédés à l’administration sur toute l’étendue du territoire national. Une opération dont l’optimisation des résultats avait nécessité le lancement d’un appel à déclarations de nouveaux lots auprès des directions provinciales et des cantonnements. Sept mois après, l’administration dirigée par le général de brigade Maurice Ntossui Allogo a à cœur de faire encore mieux, tout en œuvrant à l’assainissement du secteur.

Récemment, le patron du ministère des Eaux et Forêts a lancé l’opération de valorisation des bois abandonnés, saisis ou cédés à l’administration forestière. La province de l’Estuaire constitue la première étape de cette opération censée s’étendre dans tout le pays. Les parcs à bois du village Mefou, près de Kango, ainsi que dans la zone de Dengola, aux alentours de Cocobeach, ont déjà accueilli le membre du gouvernement et sa suite.

«L’initiative [du général de brigade Maurice Ntossui Allogo] a pour objectif de mettre fin aux pratiques illégales de coupe et d’exploitation forestière, tout en régularisant les activités dans ce secteur», explique la Communication gouvernementale.

 
GR
 

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