BMA : Teodorin Obiang condamné à 3 ans
Le vice-président de la Guinée Equatoriale a écopé le vendredi 27 octobre à Paris d’une peine d’emprisonnement de 3 ans avec sursis.
La peine prononcée par la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, le 27 octobre, condamne le vice-président de la Guinée Equatoriale à 3 ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende, soit environ 20 milliards de francs CFA.
A 48 ans, Teodorin Obiang est le premier dignitaire à être reconnu coupable de blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics, d’abus de confiance et de corruption. La confiscation de l’ensemble des biens saisis a également été ordonnée, dont un somptueux hôtel sis avenue Foch à paris.
Ouvertes en 2010 en France, ces procédures dites des «biens mal acquis» ont d’autres enquêtes en cours. Plusieurs familles de dirigeants africains sont dans l’œil du cyclone de la justice française. Leurs fortunes bâties en France, éventuellement grâce à des fonds publics détournés de leurs pays devraient déboucher sur des procès similaires.
Les patrimoines des proches de Denis Sassou Nguesso (Congo), de feu Omar Bongo (Gabon) ou du président centrafricain déchu François Bozizé sont également visés par cette affaire.
Pour le cas du Gabon, Pascaline Mferri Bongo et Ali Bongo notamment sont assez souvent cités dans l’affaire. De nombreux biens de la famille Bongo ont été saisis : une société civile immobilière, la SCI Emeraude, propriétaire d’une villa à Nice et d’un hôtel particulier à Paris.
Selon Transparency international, qui s’est porté partie civile dans l’enquête, 33 propriétés, la plus part dans les quartiers les plus chics de Paris, les autres sur la côte d’Azur, appartiennent à la famille Bongo. Dans un document de 2009, l’ONG anticorruption qui liste les biens en France de la famille Bongo, fait observer que les actifs identifiés atteindraient plusieurs centaines de millions d’euros, même si les contours de l’héritage d’Omar Bongo sont encore mal cernés.
Auteur : Alain Mouanda
2 Commentaires
Heureusement que le jugement n’a pas lieu à Malabo où les voleurs de manioc en prennent à perpétuité…
La démocratie chez les autres c’est plus pratique.
vraiment mais pour nous là ont ne comprend rien ont parlent mais ont ne sevie pas pitié