«Biens mal acquis» : mise en examen confirmée pour Pascaline Bongo
La fille aînée du défunt président Omar Bongo reste formellement accusée dans l’affaire dite des «biens mal acquis» en France, la Cour d’appel de Paris ayant rejeté son recours ainsi que celui de deux de ses demi-frère et sœur. La procédure judiciaire se poursuit donc.
Elle pourrait donc bien répondre des accusations portées contre elle lors d’un éventuel procès dans le cadre de l’affaire dite des «biens mal acquis» instruite en 2007. Pascaline Mferri Bongo reste mise en examen après le rejet mardi 16 janvier de son recours par la Cour d’appel de Paris. La requête en nullité de son demi-frère Jeff Bongo et celle de Philomène Kouna, fille adoptive d’Omar Bongo, n’a pas non plus prospéré, rapporte l’AFP qui précise que les magistrats ont simplement annulé l’interrogatoire en audition libre auquel s’était soumise l’ancienne directrice de cabinet du défunt président gabonais et des pièces du dossier qui y faisaient référence.
Pour Me Corinne Dreyfus-Schmidt, avocate de Pascaline Bongo, l’annulation de cet acte de procédure consentie par la chambre de l’instruction «tend à démontrer que l’accusation s’est construite en violation manifeste des règles applicables». Elle aurait souhaité que la Cour d’appel de Paris aille jusqu’au bout de sa démarche en annulant la mise en examen de sa cliente qu’elle juge «infondée tant en droit qu’en fait».
S’ils estiment pour leur part que le rejet de l’essentiel des arguments de la défense a été logique, Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats de l’association anticorruption Transparency International, espèrent que la procédure qui se poursuit «connaîtra maintenant rapidement son terme». L’affaire est vieille de 15 ans.
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