Après l’inauguration du jardin des « Neuf Provinces », la Mairie de Libreville poursuit son vaste programme d’embellissement urbain avec la mise en valeur des échangeurs de la capitale. Démarré avec la création du jardin sous l’échangeur des Charbonnages, dans le premier arrondissement, ce projet vise à transformer ces espaces souvent délaissés en véritables poumons verts.

Après l’inauguration du jardin des « Neuf Provinces », la mairie de Libreville poursuit son vaste programme d’embellissement urbain avec la mise en valeur des échangeurs de la capitale. © D.R.

 

En aménageant ces jardins, la municipalité cherche à redonner une nouvelle image à Libreville. «Nous voulons améliorer l’esthétique de notre ville, la rendre plus accueillante et plus agréable pour ses habitants», a déclaré le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo, délégué spécial de la Commune de Libreville. «Ce projet pilote nous permet de voir ce que nous pouvons accomplir et de le reproduire ailleurs».

Dans une démarche volontariste, la Mairie a choisi de confier ces aménagements à des entreprises locales. «Une entreprise gabonaise a eu l’opportunité de démontrer son savoir-faire en embellissant l’échangeur des Charbonnages. Nous allons continuer dans cette dynamique et l’étendre à d’autres échangeurs», a ajouté le délégué spécial.

Jean-Aristide Ndong Ndong, responsable gérant de l’entreprise D2M, en charge de l’un des jardins, explique l’importance du choix des plantations. «Nous avons utilisé des plantes d’intérieur, car ces espaces sont à l’ombre et ne reçoivent pas de lumière directe. Cela garantit leur adaptation et leur survie».

Le projet ne se limite pas aux jardins. Un appel est lancé aux artistes gabonais pour décorer les murs blancs jouxtant ces espaces végétalisés. «Nous encourageons les jeunes artistes à s’enregistrer à la mairie afin de proposer des fresques murales. Cela donnera encore plus de vie à ces espaces», a indiqué le délégué spécial.

Une sensibilisation à la préservation des espaces publics

Au-delà de l’embellissement, la municipalité insiste sur la nécessité de préserver ces espaces. © D.R.

Au-delà de l’embellissement, la municipalité insiste sur la nécessité de préserver ces espaces. «Ces jardins ne sont pas des cendriers, des dortoirs ou des pissoires. Ils sont conçus pour améliorer notre cadre de vie, et il est essentiel que nous les respections», a martelé le général Rapontchombo. La mairie mise ainsi sur la responsabilisation des citoyens et envisage de renforcer les actions de sensibilisation.

Avec ce programme d’embellissement des échangeurs, Libreville amorce un changement durable dans l’aménagement urbain. En alliant esthétique, engagement citoyen et valorisation des compétences locales, la capitale gabonaise se donne les moyens de redéfinir son paysage urbain. Un projet qui, au-delà de la beauté, réinvente la relation des habitants à leur ville.

 
GR
 

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