BEAC : grève d’avertissement dans les agences du Gabon
Du fait du non-paiement, depuis janvier 2004, de l’Indemnité différentielle de résidence (IDR) au bénéfice du personnel en poste au Gabon, les agents de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) ont entamé une grève d’avertissement de trois jours, à compter de ce 22 mars. Le mouvement a été suivi dans les représentations provinciales de la BEAC, notamment à Franceville, Oyem, Port-Gentil et Libreville.
Réclamant leur Indemnité différentielle de résidence (IDR) et son paiement intégral, les agents de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), regroupés au sein du Syndicat national des travailleurs de la BEAC (Synatbeac) ont déclenché une grève d’avertissement de trois jours, ce lundi 22 mars.
Le 4 mars dernier, le Synatbeac avait, par correspondance, avertit la direction de la grande banque sous-régionale de la possibilité de cette grève si rien n’était entrepris en vue de l’examen de sa revendication. Le président du syndicat rappelait alors avoir adressé au directeur national de la BEAC, depuis le 22 février 2021, une correspondance sollicitant « une énième fois [son] concours pour mettre en place un cadre de négociation relatif au non-paiement, depuis janvier 2004, de l’Indemnité différentielle de résidence (IDR) pour le personnel de la BEAC en poste au Gabon. » Auparavant, une pétition avait été lancée par laquelle le personnel de tous les centres de la BEAC au Gabon autorisait le Synatbeac « à déposer un préavis de grève, dans le cadre de la réclamation, pour l’obtention effective de l’IDR et de son paiement intégral. »
Face à ce qu’elle considère comme un « refus » de la direction de discuter, l’organisation syndicale est passée à l’acte. Le mot d’ordre de grève a été suivi dans les autres représentations provinciales de la BEAC, notamment à Franceville, Oyem, Port-Gentil et, bien entendu Libreville. Le Synatbeac qui garantit que « l’article 348 relatif au service minimum sera scrupuleusement respecté », se déclare « ouvert à toute initiative » allant dans le sens du règlement de la crise.
2 Commentaires
« Face à ce qu’elle considère comme un « refus » de la direction de discuter, l’organisation syndicale est passée à l’acte »…
Quel est ce chef qui refuse de discuter pour désamorcer une crise ? Cela n’est pas surprenant quand on privilégie la médiocrité à l’excellence. Il existe un principe implacable en management : « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut « .
Vous devez demander le rappel depuis 2004, c’est votre droit légitime.