Le Comité des ministres de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) tient, par visioconférence, sa 15e session ordinaire. Outre l’examen des affaires générales, techniques, comptables et financières des années 2017 à 2021, le Gabon en a été porté à la tête du secrétariat général pour une durée de 5 ans. Un mandat sur la promotion de la navigation intérieure et la gestion intégrée des ressources en eau.

Brice Constant Paillat est le nouveau secrétaire général du Cicos. © D.R.

 

En visioconférence le 1er juin, s’est ouvert la 15e session ordinaire du Comité des ministres de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos). Présidé par le ministre centrafricain du Développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, le Comité réuni les ministres en charge de l’Eau et du Transport fluvial des 6 Etats membres de la Cicos. Notamment, l’Angola, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République Démocratique du Congo et le Gabon représenté par le ministre des Transports, Brice Constant Paillat. Si pendant deux jours, les participants se penchent sur les dossiers importants liés au fonctionnement de l’Institution, le Gabon, dès la première journée «a pu obtenir le poste de secrétaire général de la Cicos».

Remplaçant à ce poste la camerounaise Enaw née Judith Efundem Agbor, Brice Constant Paillat devra, pendant 5 ans, relever avec ses équipes, les défis de la gestion durable des ressources en eau du bassin du Congo. Notamment, la promotion de la navigation intérieure, la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) du bassin du Congo, l’intégration socio-économique régionale pour le développement harmonieux des pays membres et leurs populations, tel que le prévoit la vision partagée du Cicos à l’horizon 2035. «Cette Commission a été mise en place pour assurer la sécurité dans la navigation des eaux intérieures des pays membres, assurer également une gestion intégrée de nos ressources», a déclaré Brice Constant Paillat. Selon lui, beaucoup d’activités gravitent autour de la ressource eau et il est question pour les pays membres de mutualiser leurs moyens et leurs efforts pour que «les ressources du bassin du Congo, du fleuve Ogooué, soient vraiment optimisées».

La réunion qui s’achève ce 2 juin, devrait également permettre de réfléchir sur les projets de réformes. Entre autres, des projets institutionnels permettant à la Cicos d’avoir une meilleure visibilité sur la scène internationale, ceux relatifs au développement de l’institution et de son Ecole régionale de formation aux métiers de navigation intérieure (ERFMNI), les budgets et les résultats des activités relatives au transport par voies d’eau intérieures, notamment sur le volet de la préservation de l’environnement.

 
GR
 

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