«Awu m’awu : oser l’espérance pour un autre Gabon» : Bilie-By-Nze livre sa nouvelle part de vérité
Un an après le renversement du régime d’Ali Bongo et l’éviction du gouvernement dont il avait la charge, l’ancien Premier ministre a mis en librairie son deuxième ouvrage. Comme un témoignage, mais aussi un programme politique complet, le livre «Awu m’awu : oser l’espérance pour un autre Gabon», publié aux éditions Africapresse à Paris, dans la collection «Leaders d’Afrique», est «la part de vérité» de l’ex-locataire du 2-Décembre. «C’est une vie, une histoire», a-t-il expliqué lundi 16 septembre lors de la présentation officielle de ce livre qui fait abondamment couler encre et salive. Notes de présentation.
Ce sera certainement le livre de cette fin d’année au Gabon. «Awu m’awu : oser l’espérance pour un autre Gabon». Tel est le titre de l’ouvrage que vient de mettre en librairie le dernier Premier ministre d’Ali Bongo. Locataire de l’immeuble du 2-Décembre pendant un peu plus de 7 mois, Alain-Claude Bilie-By-Nze qui a totalisé un peu plus de 3000 jours au gouvernement sait des choses et à tenu à révéler quelques-unes et à les léguer à la postérité. Dans ce livre, subdivisé en 4 parties et plus d’une trentaine de chapitres, qu’il présente comme «une vie, une histoire», il revient sur les années Ali Bongo au pouvoir, l’évolution du pays, mais surtout critique véhément l’Exécutif actuel et propose des pistes de solutions. Pour lui, «lorsqu’il y a des militaires au pouvoir, qui sont nommés à des postes civiles, on parle d’occupation». «La vérité, c’est la vérité», a-t-il clamé, le 16 septembre, lors de la présentation du texte.
«J’étais là, j’ai vu comment on a trompé le chef de l’État»,
Visiblement Alain-Claude Bilie-By-Nze a voulu répondre aux attaques dont il fait l’objet depuis la chute du régime, mais encore plus depuis ses prises de parole contre l’actuel régime de Libreville. La meilleure façon pour lui a été ce livre-programme dont la traduction littérale du titre est «la mort que je meurs». Entendre « Ce pourquoi je meurs » ou « Ce qui me condamne (à tort) » Face au public venu nombreux, l’ancien chef du gouvernement rappelle avec force et détails que «les faits sont les faits». «Le 30 août 2023, il y a eu un coup d’État au Gabon, même si on lui attribue le surnom qu’on veut et même s’il n’y a pas eu de sang versé…c’est un renversement des institutions par la force, par la force militaire». «Il n’y a pas une libération avec les militaires au pouvoir», a-t-il dit. Son texte entend apporter sa «part de vérité», éclairer l’opinion sur ce qu’ont été les 14 années de règne de l’ancien président.
Autrement dit, le natif de Ntang Louli apporte des arguments et contre-arguments à tout ce qui se dit sur la gestion du pouvoir au Gabon pendant les 14 dernières années. «Personne ne pourra m’empêcher de dire ce que je suis et ce que j’ai été», a-t-il fait savoir, soulignant le fait que cet ouvrage vient «rappeler» le combat politique qu’il mène, voire «le supplice» qu’il endure.
Alain-Claude Bilie-By-Nze estime qu’il n’est plus question de parler des personnes, mais de se poser les questions essentielles. Il faut que «nous sortions de ‘’il n’a pas droit à la parole’’» et il faut se poser les bonnes questions. «La question c’est qu’a-t-il fait des ressources mises à sa disposition ?». Disant être prêt à répondre de sa gestion si ce type d’interrogations se posait, il a insisté sur le fait que «la République a été sabotée». «Il y en a qui se targuaient d’être plus puissants que le Premier ministre», a-t-il regretté, non sans invoquer l’«hypertrophie du cabinet du président de la République». L’ancien Premier ministre suggère d’équilibrer «les pouvoirs», revenant sur les cas des directeurs de cabinet du président de la République, très puissants, mais également sur l’Association des jeunes volontaires émergents (Ajev), sur la «Young team» et sur la «Légion étrangère» qui ont davantage contribué à enfoncer le pays. Pour ce dernier groupe, rappelle-t-il, s’il a pu commettre autant d’impairs, c’était bien avec la bénédiction des Gabonais. «J’étais là, j’ai vu comment on a trompé le chef de l’État», a-t-il déclaré.
«Jamais on ne parle de corruption dans ce pays»
Dans son livre, il évoque également la question de la corruption qui parait tabou à certains égards dans le pays. «Jamais on ne parle de corruption dans ce pays», a-t-il fait remarquer ; ajoutant que «le CTRI-Comité pour la transition et la restauration des institutions- et la Young team, c’est la même chose».
M. Bilie-By-Nze reconnaît également qu’il y a eu des erreurs dans la gestion et fait savoir qu’il aurait pu démissionner. Sauf que cette approche aurait constitué pour lui, «une force d’abandon». Ce, d’autant plus qu’il fallait être dans le cercle de décisions pour pouvoir mieux dénoncer les dérives. Et il assure l’avoir fait autant que faire ce peu.
«Awu m’awu : oser l’espérance pour un autre Gabon» aborde également les recommandations du Dialogue national inclusif (DNI) déjà répertoriées dans le projet de Constitution en examen au Parlement organisé en Assemblée constituante. Très acerbe sur ce qui découle de cette mouture, il fait remarquer que «le DNI porte les germes de l’exclusion». Pour le fils de Makokou, «on construit un pays en incluant et non en excluant». Il évoque en cela les exclusions des personnes de 70 ans à la course à la présidence, le débat sur la nationalité et souligne que la Constitution en cours d’examen à la Constituante est «mortifère».
«Respectez vos paroles ! Rendez le pouvoir aux civils ! Ne devenez pas civil»
S’il fait des propositions dans son ouvrage, c’est que l’ancien patron de l’administration gabonaise estime qu’«il y a un projet collectif à bâtir». Il propose donc «une société de confiance», «une société d’intégrité». «J’appelle aussi à mettre en place un système de solidarité et de dignité. L’intégrité doit exister», a-t-il lancé, fustigeant le fait qu’«on ne peut pas continuer comme ça». «On ne peut pas dire qu’on va gérer différemment ou autrement, et puis on est dans les avions», a-t-il dénoncé, s’inscrivant assurément dans le grand rôle d’opposant.
En conclusion de son livre, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’adresse ouvertement à l’actuel occupant du palais du bord de mer. S’il lui rappelle que «le projet de Constitution est liberticide … néfaste pour le pays… mortifère et ruine nos accords internationaux», il fait de même savoir que «l’espoir n’est pas perdu» et que «l’avenir s’écrit au présent».
Occasion pour l’auteur de dire à l’actuel président de la République qu’«un militaire est un homme d’honneur». «Respectez vos paroles ! Rendez le pouvoir aux civiles ! Ne devenez pas civil», a-t-il prescrit à Oligui Nguema dont il n’a nullement prononcé le nom.
À travers ce livre qu’il présente aussi comme «l’histoire de son parcours», il appelle à créer la «Marque Gabon». Mais cela passe d’abord par le «Non» lors du prochain référendum constitutionnel. La première bataille est que «le Non» doit l’emporter», a-t-il indiqué.
21 Commentaires
« la traduction littérale du titre est «la mort que je meurs»…Vous auriez pu mieux « dire »… au lieu de vous contenter du littéral car, il ne rend pas compte du sens profond de cette expression fang.
Elle se traduit par: « Tel est mon combat… », « Ce pourquoi je meurs… » ou enfin, » Ce pourquoi on je suis mis à l’index!….Oser l’espérance pour un autre Gabon3.
Bien à vous!
Mais le président Ali Bongo, on l’a trompé si facilement de façon aussi grotesque parce que c’est un médiocre depuis le banc de l’école. On est fatigué de cette rhétorique ridicule. Ali Bongo est un adulte et non un enfant pour lui fabriquer une excuse aussi bidon. Trompé ou pas, on est pas « élu » pour se faire tromper pendant 14 ans si on a un minimum d’intelligence. Si cela arrive, alors vous avez usurpé votre place. On est président pour guider pas pour se faire guider par des trompeurs parce qu’on est un gros paresseux qui laisse son cabinet faire ses taches.
Il n’y a pas vraiment de libération avec les militaires au pouvoir, et pourtant les Gabonais ont retrouvé un souffle d’espoir, se sentant moins oppressés qu’ils ne l’étaient sous le régime Bongo-PDG. Nous n’avons jamais eu une gestion politique aussi inclusive, où se côtoient défenseurs des droits humains – autrefois considérés comme des ennemis –, religieux, commerçants, activistes et membres de la société civile. Après des années de discours fallacieux, voir perfides, on constate que Bilie Bi Nze ne parle jamais d’économie ou d’infrastructures, alors que c’est l’objectif final. Aucun peuple n’accepte un régime démocratique ou autre s’il n’est pas capable d’apporter des résultats concrets en matière d’économie et d’infrastructures. Bilie Bi Nze prétend vouloir rassembler les Gabonais, mais pour quoi faire ? Pour continuer à entraîner le pays vers sa ruine ? Les maigres résultats qu’il mentionne incluent 40 % de Gabonais vivant dans la pauvreté, dans un pays pourtant riche mais mal géré. Quant à la SEEG, il a fallu l’intervention des militaires pour clarifier la situation et proposer des solutions objectives. Bilie Bi Nze n’en était pas capable, car il manque de compétences. Quel est d’ailleurs son métier ? La politique ?
Bjr. Hmm à la fois un réquisitoire et obtenir un blanc seing. Mais bon tout en légitimant l’initiative qui s’inscrit fondamentalement dans « un Gabon plus propre » le commun des gabonais pourrait aussi se poser la question (si ce n’est déjà fait) sur le crédit d’un compatriote ayant déjà exercé des hautes fonctions avec les résultats que l’on sait.
Tout en sachant que le jugement est réservé au DIVIN, nous remarquons tout de même ceci
:
1- « «On ne peut pas dire qu’on va gérer différemment ou autrement, et puis on est dans les avions».
2-« «le projet de Constitution est liberticide … néfaste pour le pays… mortifère et ruine nos accords internationaux».
Et d’ajouter : « «l’espoir n’est pas perdu» et que «l’avenir s’écrit au présent».
Beaucoup de contradiction et surtout trop de subjectivisme. Chacun appréciera. Amen.
Nous avons vu le président Oligui offrir une meilleure transparence quant à la situation de la SEEG, en prenant des mesures concrètes pour sauver cet outil essentiel à la vie quotidienne des Gabonais. Bilie Bi Nze, quant à lui, a été ministre, mais s’est montré incapable de constater que le nombre de postes de direction à la SEEG ne correspondait pas aux besoins urgents d’une entreprise en difficulté. Il n’a pas non plus su identifier ni démanteler le vaste système de piratage qui siphonnait les revenus de la SEEG lorsqu’il était à la tête de ce ministère. Cela démontre clairement qu’Oligui et ses équipes sont bien plus efficaces et méthodiques que toi, car ils ont des compétences acquises à travers une véritable formation professionnelle, contrairement à toi, Bilie Bi Nze, qui es beaucoup moins équipé pour diriger le Gabon à ce niveau de responsabilité. Explique donc pourquoi tu n’as pas su déceler et mettre fin à la mascarade qui se déroulait à la SEEG.
Mon Cher Billi, quand on a des couilles et on ne partage pas ce qui se passe autour de nous comme Premier Ministre, on démissionne. Ah j’avais oublié que le Fang dira en Fang « si on veut m ‘enlever, qu’on m’enlève ». Engogolo. Laisse-nous tranquile!
AWU MA WU, Ce que je subis ou ce qui me fait mal serait la bonne traduction. Ce n’est pas pour rien qu il y a des écoles de Traducteurs
Je voudrais rappeler à Bilie Bi Nze que, sous leur gouvernance, le Gabon a vu 40 % de sa population tomber dans la pauvreté. Les thèmes centraux de son discours, qui semblent éloignés des préoccupations fondamentales d’un peuple en détresse, ne sont pas appropriés. Faire des « citoyens de seconde zone » un sujet central de campagne pour un poste présidentiel unique parmi deux millions de Gabonais est de la démagogie. Dans les démocraties les plus avancées, certaines restrictions s’appliquent également aux postes de haute souveraineté. Par exemple, tous les citoyens britanniques ne peuvent pas devenir roi ou reine, au Canada, les naturalisés peuvent perdre leur nationalité, et aux États-Unis, il faut être né sur le sol américain pour devenir président. Si ces pays, qui ne manquent pas de ressources, ne font pas de ces restrictions un sujet central de débat politique, pourquoi Bilie Bi Nze veut-il nous détourner des vrais problèmes en se focalisant sur les restrictions pour accéder à la présidence, alors que les Gabonais continuent de souffrir, mourant de maladies comme la fièvre ?
Il est important de noter que Bilie Bi Nze a invité le CTRI à abandonner les projets d’infrastructures pour se concentrer sur des questions politiques. Est-il vraiment préoccupé par la condition du plus grand nombre, ou son intérêt est-il plutôt de partager le Gabon entre copains et coquins au nom de la « démocratie » ? Comment quelqu’un dont le gouvernement a imposé les mesures les plus antidémocratiques et antirépublicaines de son histoire électorale, tout en les défendant avec mépris, peut-il aujourd’hui donner des leçons de démocratie avec une telle rigueur et virulence ? Cela démontre un esprit profondément malveillant et égoïste. Comment demander à son prochain d’ôter la paille de son œil alors qu’on enfonce soi-même la poutre dans le sien, motivé par des intérêts égoïstes ? Bilie Bi Nze ton dialogue qui a accouché du bulletin inique pourquoi ne l’as tu pas fait aussi inclusif que tu l’exige aujourd’hui? Société civile, religieux, etc. ont tous ete exclus parce que pour vous le Gabon est un otage des politiciens et des pedegistes? Le CTRI a organisé un dialogue plus inclusive que toutes les convocations que tu as faites avec ton ami Ali Bongo et on a aujourd’hui sous la transition la classe dirigeante la plus inclusive de l’histoire du Gabon jusqu’au défenseurs des droits humains qui étaient pour vous des ennemis a abattre.
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Ali Bongo et Bilie Bi Nze restent dans l’auto congratulations par rapport aux résultats médiocres de leur gouvernance. Voici les chiffres de la banque mondiale qui montrent que depuis l’accession d’Ali Bongo au pouvoir la pauvreté n’a fait que progresser au Gabon. Comment arrive-t-il a se satisfaire de ces résultats si les conditions de vie des populations globalement n’ont fait que se deteriorer?
2009 : 31%
2010 : 32%
2011 : 32%
2012 : 33%
2013 : 33%
2014 : 33%
2015 : 34%
2016 : 34%
2017 : 34%
2018 : 35%
2019 : 35%
2020 : 35% (effet de la pandémie de COVID-19)
2021 : 38%
2022 : 39%
2023 : 40%
Le Congo voisin avec le vieux Sassou n’a pas ete aussi médiocre que le Gabon avec Ali et Bilie Bi Nze dans l’amélioration des condition de vie des populations.
2010 : 47%
2011 : 46%
2012 : 46%
2013 : 46%
2014 : 45%
2015 : 45%
2016 : 46%
2017 : 47%
2018 : 48%
2019 : 48%
2020 : 48% (impact de la pandémie de COVID-19)
2021 : 50%
2022 : 51%
2023 : 52%
Grace a Ali et Bilie Bi Nze nous sommes arrivés presque au même niveau de pauvre que que le Cameroun 10 fois plus peuplé mais moins nanti en ressources naturels.
2010 : 39%
2011 : 38%
2012 : 38%
2013 : 37%
2014 : 37%
2015 : 37%
2016 : 38%
2017 : 39%
2018 : 39%
2019 : 40%
2020 : 41% (impact de la pandémie de COVID-19)
2021 : 42%
2022 : 42%
2023 : 42%
Macky Sall a fait reduire le taux de pauvrete au Senegal de 5 points quand Ali Bongo et Bilie Bi Nze l’ont augmente de 9 point malgre la vente de notre pays a Olam. 2009 : 47.0 %
2010 : 46.7 %
2011 : 45.5 %
2012 : 46.7 %
2013 : 46.7 %
2014 : 46.0 %
2015 : 38.0 %
2016 : 38.0 %
2017 : 37.0 %
2018 : 37.8 %
2019 : 39.4 %
2020 : 42.9 %
«le Non» doit l’emporter». Non à quoi Bilie Bi Nze? Toi qui avec Ali Bongo ne vous soouciez pas de l’avis des gabonais quand vous aviez fait de la constitution un chiffon avec vos modifications pour confisquer le pouvoir. Est-ce au meme peuple auquel tu t’adressais avec mépris que tu parles?
Il y en a qui se targuaient d’être plus puissants que le Premier ministre: oui ACCBN ce n’est pas la première fois que tu essaies de nous faire comprendre que tu ne portais que le titre mais qu’en réalité, tu n’étais qu’un esclave du pouvoir des Bongo. On ne te crois pas quand tu prétend t’être opposé en interne. Aucune personne ne pouvait s’opposer aux pratiques et décisions entérinées par Omar ou Ali et avoir la carrière que tu as eu auprès d’eux pour exécuter c’est tout. Tu étais un esclave de maison heureux.
Il faudra faire une investigation sur les elections de 1993, 2009, 2016 et 2023. Des enquetes approfondis pour ranger définitivement les Bongo, surtout Ali dans les poubelles de l’histoire et faire taire des gens comme Bilie Bi Nze.
Billie Bi Nze, tu mens. Vous n’avez pas fait des erreurs mais des fautes volontaires, telles que le bulletin inique.
Bizarre! Vous avez dit bizarre? Comme c’est bizarre.
Pour moi, nous assistons à une pièce de théâtre donc les vrais acteurs sont, non pas sur scènes, mais derrière la scène et tirent les ficelles. Je n’ose pas croire qu’un ancien membre du gouvernement de l’ancien Président ALI BONGO puisse défier si ouvertement le CTRI. L’appât est trop « GROS »
Le titre du livre met en exergue une antinomie (opposition, contraire, dichotomie): la mort (awu m’awu) et l’espérance.
Sur un plan juridique, on pourrait voir le titre du livre ainsi : Jusqu’à preuve du contraire je suis innocent.
Sur un plan politique : la route vers le pouvoir est droite mais la
pente pour la gravir est raide (le Ctri serait l’obstacle);
Sur un plan philosophique : pouvoir et obstination: la conquête du pouvoir rend t-il mon existence plus heureuse?
… sur un plan sportif : le titre du livre serait : Échec (awu m’awu), mais mat (l’espérance).
Au cours du débat à l’assemblée nationale gabonaise, je me souviens qu’Akuré Davain S. demandait à ACBBN de passer le relais (en référence à une preuve d’athlétisme). Mais ACBBN lui rétorquait que : « Le Pdg n’a pas l’intention de passer le
relais ».
ACBBN a voulu réinventer le démocratie. Mais que vaut une démocratie avec un peuple privé de ses libertés fondamentales et sa dignité économique?
Le Général B.C Oligui Nguema est rentré dans l’histoire de la République gabonaise. Il convient pour les historiens de lui accorder une place honorable. Quant à Billie-by-Nzé, ses états de service laissent à désirer. Il ne rentrera jamais l’histoire de vie notre pays par sa capacité à conduire le peuple gabonais vers un quelconque progrès des lumières. Le CTRI agit. ACBBN déblatère. Son ambition lui échappe.
Une phrase le trahira toute sa vie: « Le PDG n’a pas l’intention de passer le pouvoir ». C’est dire sa détermination de rester au pouvoir quitte à employer des instruments les plus anti-constitutionnels qu’ils soient. Avec le soutien de la Dame de pique. Laquelle n’a eu aucun état d’âme à piquer le résultat des élections au peuple gabonais jusqu’au 30 août 2023 (date d’arrêt de sa haute trahison).
Dans 15 ans, Monsieur ACBBN sera l’objet d’études dans les facultés de Sciences politiques. Sa mémoire historique me dérange. Dire que les militaires ne
doivent pas devenir des civils, c’est démontrer rigoureusement son amnésie au grand jour. Napoléon Bonaparte était militaire. Le Général D. Eisenhover
(architecte du débarquement en Normandie) est devenu 44éme Président des États-Unis. De Gaulles, militaire de carrière est le premier président français de la 5ème république. W. Churchill officier de la marine militaire a
gouverné ke Royaume-Uni durant la seconde guerre mondiale.
Par conséquent, dire que la place des militaires est dans la caserne est un
« abus de langage ». Totalement inapproprié! Contre-historique. Le Général B.C. Oligui Nguema est à sa place. Cette transition est une réussite. En Birmanie, 25% des sièges de députés sont réservés aux militaires. Sauf erreur de ma part !
Si ACBBN n’est pas frappé d’une quelconque inégibilité, alors il serait bien de venir croiser le fer avec Le Général B.C Oligui Nguema en 2025 aux élections présidentielles. ACBBN perdra. Il le sait. C’est pourquoi il souhaite le retrait de l’armée. A t-il les moyens de de battre campagne sur tout le
territoire gabonais? Va t-il aller à RFI pour prononcer ses discours abstraits qui ne parlent qu’aux moutons et aux poules du pays.
Monsieur ACBBN, vous pouvez vous retirer honorablement de la vie politique du pays. Personnellement, je préfère Le Général B.C Oligui Nguema. Il est pragmatique.
Lire « Echec, mais pas mat » en lieu et place du titre « Echec, mais mat!