La moralisation de la vie publique est pour certains fonctionnaires, un simple slogan. Une inspectrice des impôts, récemment suspendue de ses fonctions apprend le contraire à ses dépends. Ayant détourné un peu plus de 5,5 millions de francs CFA, sa carrière pourrait connaitre le naufrage par la faute de sa cupidité.
Le président John Atta Mills, qui dirigeait le Ghana depuis 2009, est mort brusquement le mardi 24 juillet à 68 ans. Ce décès ouvre une période d’intérim jusqu’à la présidentielle prévue en décembre dans ce pays présenté comme un exemple de démocratie en Afrique de l’Ouest.
Alléguant l’interprétation qu’en fait l’opposition, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a annoncé, le 23 juillet, l’annulation de la concertation politique qu’il avait annoncée le 10 juillet. Interrogations et tentative de compréhension.
La formation politique de Zacharie Myboto a tenu, le samedi 21 juillet, son meeting annoncé. Très attendue, l’intervention d’André Mba Obame a tourné pour l’essentiel, comme celles des autres orateurs, autour de la promotion d’une conférence nationale et de la dernière rencontre à Paris entre les présidents Ali Bongo et François Hollande.
Revenant sur les morts de Port-Gentil à l’issue des trois nuits d’émeutes qui avaient suivi l’annonce à Port-Gentil des résultats de l’élection présidentielle du 30 août, le Dr Jean Ndouanis, coordinateur fédéral Europe de l’Union du peuple gabonais (UPG), a déposé une plainte à la Cour pénale internationale (CPI). En cas de suite, le chef d’état-major des armées et la présidente du Gabon par intérim au moment des faits, pourraient être indexés.
Accablé par les révélations sensationnelles de la presse concernant son management, Henri Claude Oyima a récemment été porté à la Présidence du Conseil d’administration du groupe BGFIBank. Son éloignement du gouvernail de cette banque n’a cependant pas estompé les fuites sur les dossiers chauds de l’institution financière sous sa direction.
Au lendemain de la rencontre entre Ali Bongo Ondimba et François Hollande à Paris, le Parti socialiste français a publié un communiqué qui sonne comme le prolongement de celui de l’Elysée. Le texte indique qu’un lobbying de l’opposition gabonaise a eu lieu autour de la rencontre entre les deux chefs d’Etat.
Très attendu par les détracteurs de la rencontre qui n’ont eux-mêmes pas été suivis tel qu’annoncé, le communiqué final de l’audience élyséenne d’Ali Bongo, le 5 juillet, est aussi sobre que court. Ce qui ne permet pas de trancher sur le ton que François Hollande voudrait donner aux relations France-Gabon. Indiquant l’inexistence pour lui de la Françafrique, Ali Bongo a parlé d’une rencontre classique.
L’audience de travail qu’accorde cet après-midi François Hollande, nouveau président de la France, à Ali Bongo Ondimba, suscite un activisme politique inter gabonais à Paris, mais aussi une controverse dans la presse française autour de la Françafrique. Morceaux choisis.
La visite, annoncée, du président Ali Bongo Ondimba à l’Élysée où il doit être reçu par le nouveau président français, François Hollande, fait des mécontents et suscite déjà des actions de contestation, aussi bien dans le monde virtuel du web où une pétition a été lancée, que dans le réel où on enregistre un appel à manifester le jour de l’audience.