Gabon Télévision, qui fonctionne avec les ressources du contribuable, a décidé de se muer en média d’opinion, passant dans l’édition principale d’information de 20 heures des extraits d’archives des opposants politiques gabonais qui font l’actualité en ce moment.
Alex Massinga, 30 ans, et Ruffin Koulou, 35 ans, tous deux Gabonais, auraient tenté en vain de faire chanter le ministre gabonais de l’Economie, de l’Emploi et du développement durable à qui ils comptaient extorquer de l’argent.
Dans une réaction publiée par le journal Le Temps, le 22 août 2012, le sénateur du Komo-Kango, Gabriel Eyéghé Ekomie, accusé par un assassin d’avoir été le commanditaire du meurtre d’une fillette de 12 ans, répond à ses détracteurs.
A peine rentré au pays après un séjour de 14 mois hors du Gabon, le secrétaire exécutif de l’Union nationale, a annoncé la tenue d’un «grand meeting » d’éclairage le 15 août prochain au quartier Cocotiers.
En réponse à l’appel lancé par certains membres de l’opposition et de la société civile gabonaise pour demander une conférence nationale, des jeunes réunis au sein du mouvement «Tous Gabonais et fiers d’être Gabonais» ont procédé à un sit-in devant l’assemblée nationale où ils demandent au chef de l’État de ne pas céder au «chantage».
Trois agents de la promotion 2008 ont été radiés de l’effectif des Forces de police nationales au moment ou d’autres recevaient de nouveaux galons, sous la supervision du commandant en chef de la police nationale, le général Léon Mistoul, et en présence de nombreux invités.
Dans une interview parue le 6 août 2012 dans l’hebdomadaire L’Eveil National, le Pr Pierre André Kombila Koumba, président du Rassemblement national des bucherons (RNB), a décliné son point de vue sur la «crise qui fait couler beaucoup d’encre en ce moment au Gabon» et l’opportunité d’une conférence nationale.
Quatre mois après sa mort, un homme d’une soixantaine d’années, vivant seul dans une cabane misérable à Port-Gentil, a été retrouvé mort dans des conditions non encore élucidées. Un passant a découvert des ossements sur le lieu où le corps git depuis le mois de mars dernier.
La recrudescence des coupures intempestives de la Société d’électricité et d’Eau du Gabon (SEEG), et la controverse autour de son monopole, ont fini par amener quelques PME gabonaises à penser à proposer des alternatives et des palliatifs aux consommateurs. A défaut d’une concurrence d’égal à égal, la société SYS E.N.R. Gabon, par exemple, propose des produits pour le moins pratiques, dans un Gabon meurtri par les manquements de son fournisseur d’électricité.
Lundi 9 juillet 2012, les usagers des services de la Société électricité et d’eau du Gabon (SEEG) n’ont eu que leurs yeux pour pleurer. Et pour cause, une nouvelle coupure intempestive, qui a duré quatre heures environ, a paralysé la plus grande partie de Libreville. Un désagrément qui s’est reproduit dans la nuit.