À Libreville où l’examen du permis de conduire a été relancé le week-end dernier après des semaines d’interruption du fait de la grève des agents du ministère des Transports, les autorités encouragent plus que jamais les jeunes à saisir les opportunités offertes par ce secteur pourvoyeur d’emplois et où les rémunérations peuvent être plus conséquentes que dans la fonction publique.

Des grumiers sur une route du Gabon. © D.R.

 

Au Gabon où les autorités de transition encouragent les jeunes chômeurs à opter pour l’auto-emploi, y compris dans le secteur des transports routiers, de plus en plus de personnes s’inscrivent dans les auto-écoles. Le week-end écoulé à Libreville, 251 candidats ont pris part à l’examen du permis de conduire. Les épreuves avaient connu un arrêt ces dernières semaines du fait de la grève des agents syndiqués du ministère des Transports et des administrations assimilées.

Au-delà du fait qu’il soit «un document de souveraineté», le commandant Guy Bertrand Oscar Sadibi Mapangou souhaite que les jeunes Gabonais prennent conscience que le permis de conduire «donne droit à un emploi dans notre pays». Le directeur du Centre national des examens du permis de conduire en veut pour preuve qu’«un chauffeur grumier gagne 1 500 000 francs, contrairement à un fonctionnaire en A1 qui, lui, touche 500 000 francs (par mois)».

Ces derniers mois, les autorités de transition ont lancé des initiatives en faveur de l’autonomisation des jeunes chômeurs gabonais par le biais de l’activité de transport terrestre. Plusieurs centaines de taxis seront mis à la disposition des volontaires à Libreville et à l’intérieur du pays. La mairie de la capitale s’est récemment mise en quête de chauffeurs pour ses camions-bennes offerts par le CTRI.

 
GR
 

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