Au Gabon, on milite pour une gestion responsable de l’eau, source de paix

Lancées le 18 mars dernier, les activités relatives à célébration de la Journée mondiale de l’eau au Gabon ont pris fin ce vendredi 22 mars au Centre des métiers Jean Violas à Owendo. Une clôture marquée par les discours sur la gestion de l’eau, la remise officielle du rapport mondial de la gestion de l’eau et la visite des stands des entités œuvrant dans la gestion de l’eau au Gabon

Le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Léandre Emmanuel Bouloubou, recevant le rapport mondial sur la gestion de l’eau du représentant de l’Unesco au Gabon, Eric Voli Bi, le 22 mars 2024. © GabonReview

Le Centre des métiers Jean Violas a prêté son cadre ce vendredi 22 mars 2024 à la clôture des activités marquant la célébration de la Journée mondiale de l’eau, débuté le 18 mars dernier. Cet évènement sous le thème «l’eau pour un avenir stable et prospère» a permis de revisiter la gestion du précieux liquide dans le pays. 

«Ce thème nous renvoie non seulement à l’importance de l’eau dans notre vécu quotidien, mais aussi nous rappelle que l’eau fait partie du patrimoine commun de la nation et que toute personne doit en disposer. Aussi, notre devoir à tous revient-il de la protéger», a déclaré Joël Lehman Sandoungout, directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

Selon le directeur général, l’eau douce est une source rare. Elle ne représente que 1,2% des eaux de la planète. Ceci implique une gestion rationnelle et intégrer au niveau national qu’international afin de prévenir les conflits liés à cette ressource. «L’eau est également au cœur du développement durable. Dans ce contexte, la préservation de cette ressource relève de l’intérêt général, tout en contribuant à l’amélioration du bien-être social, à la croissance économique et à la sauvegarde de l’environnement», a-t-il indiqué. 

Les temps forts de la journée. © GabonReview

Au Gabon, l’approvisionnement en eau potable des populations constitue un enjeu très important. Le ministère de lÉnergie, en partenariat avec la SEEG, est résolument engagé à garantir à l’ensemble du pays un approvisionnement régulier en eau potable. C’est pourquoi la célébration de cette année, «orientée vers la promotion d’un secteur de l’eau le plus performant, est à mettre sur le compte de la nécessaire satisfaction des attentes des populations pour un services de l’eau accessible et de bonne qualité dans tous les lieux de vie, mais aussi, de manière plus large, un secteur compétitif pour des gains substantiels sur le plan économique», a fait savoir Léandre Emmanuel Bouloubou, secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques.

Depuis 2019, dans le cadre de la coopération avec l’État gabonais et l’Unesco, l’institution onusienne a entrepris plusieurs initiatives dans le domaine de l’eau. Celles-ci comprennent «une étude sur l’impact du changement climatique sur l’approvisionnement en eau potable dans la région du Grand Libreville, plus précisément à l’usine de production d’eau potable de Libreville, à Ntoum. Cette étude avait pour objectif l’évaluation de la vulnérabilité de la production d’eau potable face au changement climatique et du développement des stratégies d’adaptation», a expliqué Éric Voli Bi, représentant de l’Unesco au Gabon. Au cours de cette cérémonie, le représentant de l’Unesco a remis au secrétaire général du ministère de l’Énergie le rapport mondial des Nation Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, publié, ce jour par l’Unesco.

La journée s’est achevée par la visite des stands des différentes entités intervenant dans le domaine de l’eau au Gabon. Notamment la SEEG, la Société de patrimoine, le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques et la Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE).