Au Gabon, la «galette au chocolat» devra désormais être agréée
Depuis mercredi, le gendarme de l’alimentation au Gabon invite les populations à dénoncer les producteurs de galettes informels dont les produits, bien que prisés par les consommateurs, sont d’ores et déjà interdits à la vente sous peine de fortes sanctions.
Fini la célèbre «galette au chocolat» commandée par centaines, voire par milliers, dans les épiceries du Gabon ? À l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), on rassure qu’il n’en est rien. Du moins, pas pour tous les commerçants. Seules seront désormais vendues les galettes issues des boulangeries agréées par elle. Celles qui ne le sont pas sont simplement interdites de fournir les épiceries et les supérettes dans les quartiers de la capitale et de l’intérieur du pays.
«Tous les contrevenants à cette mesure s’exposent aux sanctions prévues par le règlement en vigueur», prévient l’Agence qui invite dès lors les consommateurs à dénoncer les producteurs informels. L’objectif, justifie-t-elle, est de «contribuer au plan de surveillance sur l’ensemble du territoire national». D’autant plus que cette mesure entre dans le cadre de la lutte contre la vente des aliments impropres à la consommation au moment où l’on enregistre une «persistance» et une augmentation du nombre d’acteurs informels exerçant dans la fabrication des galettes destinées à la consommation humaine.
Si rien ne permet à ce jour d’assurer les consommateurs que les galettes qui leur sont proposées à la vente sont issues de boulangeries agréées (absence d’étiquette sur les produits), l’Agasa communique cependant un numéro de téléphone (011 44 21 33) aux commerçants qui leur permettra d’«avoir confirmation du statut» des différentes boulangeries qui les approvisionnent.
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