Le CTRI et son chef de file, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, bénéficient depuis le week-end écoulé d’un nouveau partenaire : «Ossimane», une toute jeune association venue du septentrion qui lui propose son soutien, tout en se positionnant comme un outil d’aide à la décision.

(en costume) Deux des principaux responsables de l’association Ossimane présentés au public par le Délégué spécial de la commune d’Oyem, le 16 mars 2024. © D.R.

 

Son nom, en langue fang, signifie «pensée» ou «réflexion» et renvoie également à la notion de «vision». Samedi 16 mars dernier, l’association Ossimane a officiellement vu le jour dans le Woleu-Ntem, avec des cérémonies solennelles à Oyem et à Mitzic où ses responsables ont été présentés aux populations. Mais surtout, ses initiateurs ont tenu à justifier la création d’une telle structure qui peut être mal perçue par certains souhaitant rompre avec les pratiques négatives du passé.

Vue d’une des actions sociales posées par l’association dans la province. © D.R.

Disant se ranger du côté des nouvelles autorités dont ils partagent les aspirations au changement, les promoteurs de la jeune association ont expliqué l’avoir créée dans le but d’accompagner les autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et particulièrement son chef de file, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, «dans la mise en place des institutions fortes, le réveil de la conscience patriotique, le retour aux valeurs fondamentales [du Gabon]». Figurant parmi les principales figures de l’organisation, Anicet Engo, ajoute que l’autre but est de «booster le développement socioéconomique [du Woleu-Ntem]». «Ossimane se veut être un outil d’aide à la décision des autorités, une plateforme qui rassemble les fils et filles de la province sans distinction aucune», lit-on dans le communiqué parvenu à GabonReview ce lundi 18 mars. 

Dans le cadre de sa première sortie, en plus de l’organisation d’«une marche de soutien à l’endroit du président de la Transition pour le coup de libération de notre pays» six mois plus tôt, la nouvelle association a posé quelques actions sociales, dont le lancement des travaux de réhabilitation de l’école publique de Ngouéma, dans le 2e arrondissement de la commune d’Oyem, un don de produits pharmaceutiques au bénéfice de l’hôpital d’Ayanaga à Bitam et la mise à disposition de couveuses à Mitzic afin de venir en aide aux jeunes filles mères démunies financièrement. D’autres actions sociales sont annoncées dans d’autres localités de la province, apprend-on.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire