Lors de son 11e conseil d’administration, l’ARCEP a présenté le bilan de son action pour l’année 2024. Axée sur la bonne gouvernance, l’assainissement financier, la gestion du spectre des fréquences et le développement du service universel, l’autorité de régulation met en avant des progrès significatifs, notamment en matière de connectivité dans les zones rurales.

Célestin Kadjidja, président du Conseil de Régulation de l’ARCEP dirigeant les travaux, le 19 décembre 2024. © GabonReview

Le 11e conseil d’administration de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) s’est tenu le 19 décembre 2024 au siège de l’institution. Cette réunion visait à faire le bilan de l’année 2024 en suivant les quatre axes définis dans la feuille de route donnée par les autorités de la République.

Les quatre axes stratégiques de l’ARCEP en 2024

Le premier axe portait sur l’introduction des meilleures pratiques de gouvernance. Selon Célestin Kadjidja, président du conseil de régulation, «le cap a été axé sur une gouvernance participative». Plusieurs comités ont été créés, notamment le comité de gestion, le comité de direction (CODIR), qui est l’organe opérationnel conduisant au quotidien les activités de l’ARCEP, ainsi qu’un comité de gestion des projets pour accompagner la mise en œuvre de la feuille de route. En matière de gestion du personnel, «le collège du personnel a été réhabilité pour résoudre des problèmes, car le personnel contribue également à la gouvernance et au pilotage de l’entreprise».

Le deuxième axe concernait l’assainissement et l’amélioration du cadre financier. Un audit a été mené pour évaluer les ressources, les charges et la dette de l’ARCEP. «Suite à cet audit, nous avons pris des recommandations et nous avons mis en œuvre certaines actions pour améliorer la gestion financière de l’autorité de régulation», a expliqué le président.

Le troisième axe visait à améliorer la gestion du spectre des fréquences. Dans ce cadre, l’ARCEP collabore étroitement avec l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF). «Nous travaillons avec l’ANINF, avec qui nous avons signé un protocole d’accord. Nous partageons donc ensemble la gestion du spectre de fréquences et la collaboration se passe très bien», a précisé M. Kadjidja.

Enfin, le quatrième axe portait sur le développement du service universel pour améliorer la connectivité dans les zones rurales. «Nous avions 20 sites à réaliser. Nous avons réalisé trois sites qui vont être inaugurés et mis en service dans quelques jours», a revendiqué le président, précisant que ces actions visent à inclure numériquement les localités dépourvues d’accès à internet et à la téléphonie.

Un bilan prometteur

Une vue des travaux du Conseil. © GabonReview

Au total, l’ARCEP a organisé 11 conseils de régulation, adoptant 26 délibérations. Ces décisions ont permis de structurer les actions opérationnelles des différentes directions de l’ARCEP.

Concernant la connectivité, Célestin Kadjidja a rappelé que le Gabon figure parmi les pays les mieux connectés de la région avec «une couverture de 97 % du territoire national en téléphonie et en internet». Cependant, environ 5 000 personnes, vivant dans des zones isolées, restent à connecter. «Ce sont ces 5 000 personnes qui ont besoin d’être connectées, et nous mettons tout en œuvre pour cela», a-t-il affirmé.

En résumé, le bilan 2024 de l’ARCEP témoigne de progrès significatifs dans la gouvernance, la gestion financière, l’optimisation du spectre des fréquences et le développement du service universel, tout en renforçant l’inclusion numérique.

 
GR
 

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