A l’occasion d’une conférence organisée, le 17 septembre dernier, depuis Washington (USA) par Earl Gast, directeur pour l’Afrique de l’Agence américaine pour le développement (USAID) et par Florie Liser, représentante du ministère du Commerce américaine, les implications de la première rencontre entre le président américain et ses homologues du continent ont été évaluées.

Des journalistes Gabonais écoutant, à Libreville en simultané, la conférence de Earl Gast et Florie Liser. © Gabonreview
Des journalistes Gabonais écoutant, à Libreville en simultané, la conférence de Earl Gast et Florie Liser. © Gabonreview

Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis d’Amérique, a accueilli, les 5 et 6 août dernier, le premier Sommet USA/Afrique. Une rencontre «historique», ainsi que l’avait qualifiée le président américain, Barack Obama. Visant à renforcer les relations économiques entre les Africains et les Américains, cette rencontre avait aussi pour but inavoué de contrer la percée et l’offensive chinoise en Afrique. Une opération qui a permis aux USA de se positionner comme un partenaire de poids et surtout de bâtir «un nouveau modèle de partenariat entre l’Amérique et l’Afrique », «un partenariat égalitaire».

D’ailleurs, le président américain en avait profité pour annoncer 33 milliards de dollars d’engagements en Afrique tout en se disant optimiste pour le renouvellement de l’Agoa (Accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Afrique). C’est donc pour soutenir et mieux expliquer les tenants et aboutissants de cette rencontre qu’une conférence s’est tenue, le 17 septembre dernier, dans les locaux de l’ambassade des USA à Libreville. Il s’est agi pour les conférenciers d’expliquer comment améliorer les partenariats avec les investisseurs africains. On a ainsi appris que des hubs ont été créés en Afrique pour densifier le commerce entre les 2 parties. «La question du commerce est très importante en ce qui concerne notre relation avec l’Afrique. Nous allons pousser ces initiatives, nous allons tout faire pour que tous les engagements soient respectés», a dit Earl Gast qui a précisé : «Ce qui différencie ce sommet des autres (Japon-Afrique, Chine-Afrique, UE-Afrique), c’est que ce fut une vraie opportunité pour les chefs d’Etats de discuter avec les investisseurs».

Amenés à se prononcer sur les impacts de la menace Ebola quant aux investissements américains en Afrique, les conférenciers ont souligné qu’il «a des effets sur l’économie de 10 pays», indiquant tout de même espérer qu’il n’y ait pas de répercussions sur les investissements.

Evoquant la formation des jeunes, les conférenciers ont dit qu’elle reste d’actualité. Ce faisant, ils se sont appuyés sur le cas du Kenya où des initiatives en ce sens ont été lancées. «Il y a des programmes pour orienter les jeunes qui veulent devenir des hommes d’affaires», ont-ils fait savoir.

Selon les conférenciers, il est préconisé de transformer les matières premières sur le continent. Des synergies devraient être développées avec des institutions financières telles que la Banque mondiale pour traduire toutes ces intentions en actes concrets. «Au cours des deux ans à venir, il faudrait que beaucoup de ces retombées se concrétisent», ont-ils annoncé.

 

 
GR
 

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