Approvisionnement du G2 et du G7 : le groupe Ceca-Gadis renforce le front
Ayant pour leitmotiv «être plus proche des populations» à travers ses magasins installés dans tout le pays, le groupe Ceca-Gadis, pilier de la distribution au Gabon, a mis en place un dispositif logistique pour pallier la situation des provinces du Haut Ogooué et de l’Ogooué Lolo, frappées par une pénurie du fait de la suspension du trafic ferroviaire. Une visite du ministre du Commerce à sa base d’Owendo, ce vendredi 13 janvier, a permis d’appréhender la stratégie d’approvisionnement mise en place.
Déjà engagé dans le processus d’approvisionnement depuis la suspension du trafic ferroviaire, avec la distribution de 15 tonnes, par semaine, de produits frais, par voie aérienne, le groupe Ceca-Gadis a décidé d’intensifier son dispositif logistique. Dans les meilleurs délais, le groupe va désormais approvisionner les provinces du Haut Ogooué et de l’Ogooué Lolo de 250 tonnes, voire 400 tonnes de produits frais par semaine.
En vue d’en cerner les contours, le ministre du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, a effectué, ce vendredi 13 janvier, une descente à la base logistique et d’entreposage de Ceca-Gadis à Owendo. Un dispositif de 8000 m² pouvant contenir plusieurs tonnes de produits.
La visite d’Yves Fernand Manfoumbi a permis aux responsables du groupe Ceca-Gadis de présenter et rassurer le gouvernement sur sa stratégie d’approvisionnement.«Depuis la suspension du trafic, nous sommes engagés auprès du gouvernement dans le processus d’approvisionnement des deux provinces. Nous avons commencé par voie aérienne. Et là, nous allons passer de 250 à 400 tonnes d’aliments frais par semaine. Avec notre partenaire logistique, nous avons mis un surplus de moyens importants », a rassuré Jean-Bernard Boumah, directeur général du Groupe.
Dans le cadre de cette stratégie d’approvisionnement, la société de logistique Transform’, filiale du groupe ACK (Alain Claude Kouakoua, du nom du fondateur du groupe), a entrepris de mettre ses moyens roulants à contribution. «Nous venons en renfort logistique, avec la mise à disposition de plusieurs de nos camions, avec un transbordement à Booué. Avec l’aide de la Setrag et du gouvernement, nous déchargeons, puis nous chargeons le sucre et l’eau pour approvisionner Libreville», a expliqué Alain Claude Kouakoua, Président directeur général du groupe ACK.
Après une visite minutieuse de la base Gaboprix d’Owendo, le ministre du Commerce est reparti résolument rassuré. «C’est une satisfaction. Des orientations ont été données par le président de la République pour approvisionner les deux provinces. Nous sortons d’une mission avec le Premier ministre dans ces deux provinces, où des assurances ont été données. Et là, nous sommes venus toucher du doigt. Et nous pouvons rassurer les populations», s’est réjoui Yves Fernand Manfoumbi.
Dans le cadre de cette stratégie d’approvisionnement, le groupe Ceca-Gadis s’est engagé volontairement, notamment par la mobilisation et réaffectation de ses équipes.
Le groupe est représenté dans 9 des principales villes des deux provinces concernées : Koulamoutou, Lastourville, Franceville, Moanda, Mounana, Pana, entre autres. En temps normal, le groupe Ceca-Gadis charrie 1000 tonnes de marchandises par mois vers ces provinces. Avec la suspension du trafic ferroviaire et du fait de la pénurie occasionnée, l’approvisionnement mensuel va être porté à 2000 tonnes de produits frais.
1 Commentaire
CECA GADIS ce sont les Bongo, ils ne peuvent que travailler for en année électorale y compris utiliser leurs propres fond parce que après les élections les Bongo vont voler les caisses de l’état pour récupérer les dépenses des efforts électoralistes de CECA Gadis et Afrijet pendant que les maboules surtout de ces deux provinces pensent que ces gens sont entrain de les aider alors qu’ils essaient d’acheter leur votre avec leur propre argent pour après leur laisser dans leur misère. Pourtant il n’y a pas que CECA Gadis, les petits commerçants devaient aussi bénéficier du même accompagnement de l’état pour continuer à s’approvisionner. Aussi si la politique des Bongo avait soutenu l’agriculture, l’élevage, les agriculteurs et les éleveurs au lieu de payer des salaires à des fonctionnaires qui foutent rien, qui ne servent à rien, des conseillers, des ministres, des députés et des sénateurs qui ne foutent rien et ne servent à rien, chaque province serait financièrement autosuffisante.