L’inquiétude de voir le stade de l’Amitié vide, suite à l’élimination des Panthères du Gabon, apparaissait comme une certitude pour les Gabonais. Pour parer à cette tendance, le chef de l’État a lancé un appel à la mobilisation pour que la fête soit belle et effective.

C’est grâce à  l’esprit visionnaire, donc préventif, du chef de l’État gabonais que cette attitude souvent constatée dans des pays organisateurs a pu être évitée. Ce, depuis l’élimination du Gabon en quarts de finale contre les Aigles du Mali. En effet, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a dû donc lancer un appel pressant envers ses compatriotes gabonais. Appel qui, au regard  de la rencontre de la première demi-finale, opposant la Zambie au Ghana, a été bel et bien  entendu. Les tribunes étaient noires de monde, aussi bien celles   d’honneur, que des gradins et virages. Surtout qu’après l’élimination du Gabon par le Mali,  un sentiment de démobilisation a failli envahir un bon nombre de Gabonais.
Et c’est pour éviter que le stade soit vide lors de la prochaine rencontre, notamment lors de la grande finale le 12 février prochain, que les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le chef de l’État avec son gouvernement, ont fait œuvre utile. Ce, en  impliquant les institutions républicaines à travers leurs membres et à l’exemple de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil national de la communication, du Conseil économique et social. Le tout, afin de se mobiliser comme premiers supporters des équipes finalistes de cette compétition.
Le chef de l’État a ainsi évité, autant que faire se peut, le constat qui est souvent fait, qu’après l’élimination du pays organisateur, les populations locales ne trouvent plus d’intérêt à aller dans les stades. C’est pourquoi, afin d’éviter ce phénomène qui n’honore pas les pays organisateurs aux yeux du monde, les populations ont répondu favorablement à l’appel du supporter numéro un du football gabonais, lors de cette Coupe d’Afrique des nations. Et en  l’occurrence, il s’agit de la personne d’Ali Bongo Ondimba. Cet engouement populaire est d’ailleurs général dans la ville de Libreville, où les populations s’organisent déjà pour la prochaine finale.
Ce même appel du chef de l’État a touché aussi bien les artistes, que les associations et autres fans clubs de supporters. Idem pour les groupes socioculturels, à l’exemple du Mbila Soukou, dont l’animatrice vedette est Patience Dabany, affectueusement appelée la Mama. Ceci, pour aller animer les stades lors du derby final, qui va opposer les Chipolopolos de la Zambie et les Éléphants de la Côte d’Ivoire. Et ce, pour l’amour du ballon rond et surtout l’esprit sportif, manifesté par le fair-play, qui devrait toujours animer tout supporter de football. Cela aussi bien dans la victoire que dans la défaite ; et peu importe sa position dans la compétition.
Et pour terminer cette CAN 2012 en beauté, une grandiose cérémonie de clôture est prévue au stade de l’Amitié. Avec pour objectif principal : rendre de plus en plus belle cette fête sportive que le peuple gabonais a toujours voulu organiser, depuis le défunt Omar Bongo Ondimba et en 2010.
(Article paru sans Esprit d’Équipe, le quotidien de la CAN au Gabon)

 
GR
 

0 Commentaires

  1. SAMUEL P. dit :

    il faut être un hiboux de l’intelligence, pour ne pas reconnaître le combat mené par le Chef de l’État, pour la réussite de la CAN 2012…Pari gagné.

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