Les «Altogovéens libres» appellent à changer de président de la République
Dans une déclaration lue le 14 juillet dernier à Libreville, les ténors de ce regroupement de natifs du Haut-Ogooué, clairement rangé dans l’Opposition, ont exhorté les ressortissants de cette province dont est issu le président de la République, à tourner la page Bongo.
Se défendant d’entrée de jeun de faire valoir une pseudo «altogovénité» qui s’apparenterait à un repli identitaire, des hommes et femmes d’obédiences politiques diverses bien connus de l’environnement politique national et originaires de la province du Haut-Ogooué (Altogovéens), ne sont pas allés de main morte quant à la dénonciation des problèmes d’intérêt commun vécus par l’ensemble de la population.
Selon leurs mots, le contexte général et la situation du pays, caractérisée par le recul des libertés démocratiques, la mal-gouvernance, la crise sociopolitique multiforme, commandent à la partie politiquement consciente de la Patrie et aux «Altogovéens libres» de comprendre la nécessité de s’adresser au reste de la communauté provinciale, à l’opinion nationale et internationale afin de laver la province de l’opprobre et de la mise à l’index, ainsi que l’indiquent les termes ayant germé dans la conscience publique : «province présidentielle», «province interdite aux autres compatriotes», «province des nantis», etc.
C’est le lieu, a dit François Banga Eboumi, «de prendre la parole, au nom de tous, pour briser la loi de l’omerta, coaliser les forces du changement. Le Haut-Ogooué doit prendre sa part, toute sa part dans la nouvelle République que les Gabonais appellent de tous leurs vœux.»
Citant Barack Obama qui déclarait, le 11 juillet 2009, devant le Parlement ghanéen, que «personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là, et il est temps que ce style de gouvernement disparaisse», l’ancien ambassadeur du Gabon au Maroc a clairement identifié le déni du droit et la loi du plus fort comme récoltes de ces 7 dernières années. Le pouvoir actuel étant, selon sa déclaration, résolu à imposer des hommes prétendument forts. Un plongeon dans l’irresponsabilité, l’incompétence, l’amateurisme et la mauvaise gouvernance, estime-t-il.
Cela, a-t-il fait observer, a conduit à une pauvreté généralisée, des systèmes scolaires et sanitaires non fonctionnels, un recul du vivre ensemble, la désespérance de la jeunesse en raison d’un chômage abyssal… alors que le pays n’a jamais engrangé une masse aussi importante de ressources du fait d’une embellie historique des cours du pétrole. «Sur le plan humain, le Haut-Ogooué est la seule province dont l’homme a été considéré comme un supplétif destiné à protéger un «pouvoir» dont il ne tire aucun bénéfice supérieur à celui des autres provinces du pays», soutiennent les «Altogovéens libres» par la voix de Banga Eboumi. Résultat : cette province compterait très peu d’ingénieurs, de médecins, de pharmaciens, d’avocats ou d’enseignants, parce que de nombreux jeunes Altogovéens ont été enrôlés dans les forces de défense et sécurité afin d’en faire des remparts contre toute velléités de changement de système politique, argue l’ancien diplomate.
Il a du reste relevé qu’au-delà des discours démagogiques contrastant avec les réalités sur le terrain, la province n’a pas bénéficié d’industrie nouvelle. C’est un océan de mensonges, a-t-il indiqué, soutenant que «l’université des Sciences de Masuku et l’hôpital Amissa Bongo ne sont qu’une vue de l’esprit parce que n’atteignant pas les objectifs pour lesquels ils ont été créés.»
S’exprimant sur les différentes luttes de l’histoire politique au Gabon, comme pour marquer l’implication de cette province, Banga Eboumi a égrené un chapelet de noms et de structures politiques, ainsi que les martyrs y ayant participé.
Sans gants ni pincettes, l’homme n’a pas hésité à évoquer la question qui fâche : celle de la filiation d’Ali Bongo, symbolisée par une multiplicité d’actes de naissance, notamment celui présenté en 2009 dont il a lui-même nié l’authenticité sur les ondes de RFI en janvier 2015. «Pour éviter que pareille forfaiture ne se reproduise, nous, Altogovéens libres, exigeons haut et fort que la Cenap et la Cour constitutionnelle respectent scrupuleusement l’esprit et la lettre de la Constitution de notre pays, particulièrement en son article 10. Il en va de la paix sociale et de la stabilité dans notre pays. Dans ce débat, les Altogovéens doivent prendre le parti de la légalité pour ne pas entrer dans l’Histoire à reculons», a prévenu François Banga Eboumi.
Ce présidium souhaite, à travers cet appel solennel, que les partisans du changement s’entendent sur un projet de gouvernement commun, fruit d’un consensus politique voulu par la Nation gabonaise. «Car, pour sortir le Gabon de «la Peur et du Besoin», il faut penser et parler «Gabon d’Abord» et changer ensemble de président afin que vive le Gabon uni, prospère, dans la Concorde, la Fraternité et la Paix véritables», a-t-il conclu. Au titre des personnalités publiques que compte ce conglomérat, il y avait à la Chambre de commerce de Libreville où cette déclaration s’est effectuée, Michel Ongoundou Lounda, Pascal Oyougou, Isidore Djenno, François Benga Eboumi, Didier Taba, Albert Yangari, Philibert Andzembé et Chantal Myboto Gondjout, entre autres.
Auteur : Auteur : Alain Telly Mouanda
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Les Bongo-PDG ont fait 50ans de règne et ont détruit ce pays en le tirant vers le bas. Ils ont promu la médiocrité en fabricant des roitelets ignares au détriment des intellectuels. Ils ont fait la promotion des cancres, de l’argent, des loges maçonniques au détriment des valeurs morales de nos sociétés traditionnelles. Ils ont installé au fil des années des pratiques diaboliques à l’instar des crimes rituels, de la pédophilie, de la pedecratie… Aujourd’hui, pour prétendre à une haute fonction administrative, il faut être pedé ou lesbienne, quand bien même tu as des diplômes valeureux. Ils ont tué l’enseignement supérieur et l’éducation nationale pour promouvoir l’armée et les petits métiers, quand bien même on sait que leurs enfants apprennent dans les prestigieuses universités occidentales pour continuer à nous marcher dessus et à tuer les rêves de nos enfants, ce sont les héritiers comme le dit Pierre Bourdieu. Ils se sont enrichis avec l’argent du contribuable et ont installé Delta Synergie pour ruiner le Gabon. Ils ont fait la promotion de la fraude, de la tricherie, des détournements et le vol de l’État gabonais. Ils ont opprimé le peuple, l’ont pris en otage en installant la peurà tous les niveaux de la cité. En plus, ils ont réduit le peuple mandiant et misérable pour l’entretenir avec des dons et de l’argent des campagnes électorales. Les maux sont mult, à cet effet, bravo aux haltogoveens qui pensent Gabon D’Abord car Boumango, Onga, Okondja, Moanda, Mounana… Sont comme Moulenguibidza, Malinga, Bouée, Iboundji, Ndendé, Libreville… Bonne initiative chers compatriotes.
Vous nous faites du bruit .Ali est là et resters là.
Merci à dieu pour la prise de conscience de nos frères et sœurs du haut-Ogooué. Mes vives souhaits est, que vous partez à FCV,MDA,MNA,OKJA,LCNI,BKA véhiculer ce message plein de sagesse et de légalité pour que nos papas et mamans,frères et sœurs restés là bas enlève la peur dans leurs cœurs et soient à l’abri du besoin
Trop de bruit pour le négatif
La déception sera bien au rendez-vous pour ces bon parleur
Merci messieurs il est bon de rappeler que les Bongo-PDG comme l’a dit mon frère LIBOTA WONGO ont ruiné TOUT le Gabon et TOUS les gabonais, d’où qu’ils soient… même de la province d’où est originaire la famille qui confisque le Gabon depuis bientôt 50 ans. Vous n’avez rien de plus qu’ailleurs, c’est la même misère.
Donc gabonais d’en bas, du Haut Oguooée et d’ailleurs, il est temps de manifester votre désapprobation réelle de ce régime d’escrocs et de corrompus/corrupteurs…
Chaque creux de nos route et chemins boueux
chaque hôpital délabré ou absent et manque de médecin
chaque classe pléthorique ou absente avec manque de maîtres et de professeurs
chaque maison tollée et autres détritus au milieu desquels nous vivons… etc
Chaque inondation de nos lieux de vie et autres tragédies qui s’en suivent
Nous le devons à cette famille et leurs alliés du passé et du présent, à leur parc immobilier imposant (Gabon France Usa etc), aux Bentley, Porsche, Ferrari d’Ali Bongo, aux glaces de Mferri, au Spa de Yacine et à toutes les parts qu’ils ont dans les compagnies pétrolières qui nous spolient… Merci nous pensons à vous très fort… croyez le très bien.
Well comme disent les anglais! en 2014 ou 2015 j’avais dit en ces lieux que tout le monde ne peut pas être président donc il fallait que les leaders de l’opposition se retrouvent pour conclure un programme de gouvernement commun et pour moi dont LE PROJET DE SOCIETE EST LE DEPART D’ALI LE BIAFRAIS »LE PARJUREUR » l’ethnie du prochain président m’importe peu du moment qu’il répond aux exigences de NOTRE CONSTITUTION DANS TOUTE SA PLENITUDE je préfère laver mon linge sale en famille et non en présence des étrangers
Bravo chers frères et soeurs altogovéens libres DIEU NOUS AIDERA!
il n est jamais tard de se réveiller mais tout ces gens ont tué notre pays en 2009 le seul qui avait parlé de l affiliation d ali c était bengone be nsi ils étaient où pour dire que ce que l autre disait était fondé ils ont laissé les étrangers gagner du terrain la seule personne qui peut aider le gabon c est le le créateur alors prions pour notre pays;le problème des opposants est que tout le monde veut diriger de grâce changer 14 candidats c est trop
finalement la politique n’a qu’un objectif: Distraire le peuple, voilà cette opposition caviar incapable de présenter un candidat unique condition sine qua none de l’alternance, qui vient à présent nous parler d’un programme de gouvernement commun, n’importe quoi, si vous pensiez Gabon d’abord, tous les intervenants n’auraient pas dû penser en son temps’en s’en mettant plein les poches, Myboto d’abord, Oyougou d’abord, Yangari D’abord, Andjembe d’abord, François BANGA EBOUMI d’abord n’est ce pas M.Le conseiller en sécurité à ce moment là vous pensiez gabon d’abord….AH opposition caviar arrêtez de nous distraire SVP