Personne n’a pour vocation de se fâcher avec tout le monde. Il ne sera donc pas question de fouiller le passé de tel ou tel homme politique ou de comparer, ce qui est incomparable d’ailleurs, les programmes économiques d’il y a 20 ans avec ceux affichés aujourd’hui. Non, le sujet de cet éditorial est beaucoup plus subjectif : vivait-on mieux au Gabon «avant» qu’aujourd’hui ?

Village de pêcheurs - © nodc-gabon.org

Une précaution d’usage s’impose tout d’abord : se remémorer le passé est en général assez gratifiant. La mémoire est sélective. Elle conserve ce qui nous glorifie et efface les malheurs. C’est tant mieux pour notre santé mentale, mais cela demande un peu d’effort et quelques pondérateurs de crédibilité quand on veut tenter une comparaison équilibrée entre la qualité de vie d’antant et celle d’aujourd’hui.

Le contexte mondial, les crises successives qui détruisent les liens sociaux, les économies et le grand rêve d’égalité entre les peuples des années 60 ont joué un rôle prépondérant dans la dégradation des conditions de vie que tout le monde observe, reconnaît et  déplore. Pour autant, vit-on plus mal que nos parents ? Rien n’est moins sûr. Comme souvent, tout est question de point de vue.

Sous l’aspect économique, et contre tout ce qui paraît, le monde s’est enrichi. Beaucoup enrichi même et le Gabon aussi. Cependant, dans le même temps, la population a sensiblement augmenté, en fait, elle a doublé entre 1985 et 2012 au Gabon, mais surtout, elle s’est urbanisée. La population des villes est passée de 20% des gabonais en 1960, à 50% en 1980 et 86% aujourd’hui. Or, vivre en ville coûte cher, beaucoup plus cher que vivre à la campagne. A cela s’ajoutent la multitude de services publics, défaillants pour la plupart au Gabon, dont dépendent les citadins, les normes sociales plus exigeantes en ville, de la façon de s’habiller à la nécessité de maîtriser beaucoup plus d’informations complexes et la perte de solidarité, de culture et d’entre-aide qu’impose la vie urbaine.

Rien d’étonnant alors que beaucoup de gens soient insatisfaits aujourd’hui, d’autant que la modernité a apporté avec elle son lot de tentations, de stress et d’insatisfaction. L’information s’est accélérée, et surtout est disponible au plus grand nombre par la vulgarisation d’Internet, l’omniprésence de la publicité et la multiplication des journaux.

L’économie n’est pas en crise

Le revenu national brut a, lui, littéralement explosé de 1960 à nos jours, étant multiplié par 5 en francs constants. Cependant cette montée n’a pas été régulière et, alors qu’il avait quadruplé en 1980, il a sensiblement baissé en 1988 pour remonter doucement et revenir à son niveau de 1980 en 2004 puis gagner encore 25% de 2007 à 2012 avec toutefois une baisse sensible en 2010. En rapportant cela à la population, un gabonais de 2012 gagne 3 fois plus d’argent qu’en 1960 mais 30% de moins qu’en 1980. Tout du moins s’il fallait considérer que ce revenu national est harmonieusement réparti, ce qui est loin d’être le cas. Les écarts de richesse ont suivi, au Gabon, la tendance mondiale, et alors que la différence entre les 10% les plus pauvres et les 10% les plus riches était de 1 à 10 en 1960, elle était de 1 à 300 en 1980 et dépasse aujourd’hui un écart de 1 à 1 500 !  Moins de 1% des gabonais profitent de plus de 80 % du revenu national. Et encore, ces chiffres ne sont que des estimations internationales, relativement imprécises, fondées sur les revenus, sinon officiels, du moins considérés comme légitimes.

Si le revenu du Gabon, mais aussi le revenu par habitant, ont augmentés depuis les années 60, le pouvoir d’achat des plus pauvre, lui, à sensiblement fondu. Ceci est d’autant plus sensible que les besoins sont devenus plus importants et que l’énorme quantité d’argent «informel», les sommes issues de la corruption et des détournements divers pour les nommer plus explicitement, a drastiquement diminué. Non pas que les malversations financières aient disparues, en fait, elles semblent même s’être maintenu à un niveau constant, mais la lutte affichée par le gouvernement depuis 2009 contre la corruption en interdit la redistribution. Il y a 5 ans encore, l’argent détourné était en grande partie redistribué dans le pays, soit par des achats auprès des commerces et entreprises locales, soit par des dons à la famille. Le durcissement du discours officiel incite maintenant ceux qui en profitent à se cacher, à thésauriser ou à le dépenser à l’étranger pour ne pas être montrés du doigt. Ce sont donc les plus pauvres d’abord qui ne profitent plus de cet apport régulier d’argent.

Un malaise social fondé sur la rancœur

Mais le bien être, la satisfaction et plus généralement le bonheur, ne sont pas exclusivement dépendants des revenus. D’autres facteurs, sociaux et psychologiques, interviennent, parfois même en premier lieu.

La mort d’Omar Bongo a déclenché un véritable feu d’artifice d’attentes diverses jusque là enfouies au fond des consciences. C’était la fin d’un régime, la fin d’un système de pensée, et dans la tête de bien des gens tout était devenu possible. Les parias, les mal-aimés de l’ancien régime, les «sans-nom», bref, tous ceux qui se sentaient injustement écartés du pouvoir, de l’opulence et des bienfaits de la civilisation, ont libéré leurs espoirs d’autant plus violemment qu’ils les avaient étouffés de longues années. L’élection présidentielle a vu le PDG se scinder en de nombreuses factions, les militants se repositionner pour divers leaders et les attentes se sont exacerbées. Le discours des uns envers les autres s’est durci, laissant ressortir toutes les frustrations avec lesquelles chacun vivait sans trop de difficultés auparavant.

Le résultat se perçoit aujourd’hui à travers la violence des diatribes entre les camps du pouvoir et de l’opposition, mais aussi à l’intérieur de ces deux grands blocs qui sont loin d’être homogènes. Beaucoup de personnes sont passées d’un certain fatalisme à un militantisme d’autant plus excessif, qu’ils avaient placé beaucoup d’espoirs dans le bouleversement qui allait suivre les obsèques du président Omar Bongo. Et comme toujours, lorsque les attentes sont très fortes, les déceptions le sont tout autant.

Ce qui était toléré auparavant ne l’est plus aujourd’hui. Ainsi, la longue liste de doléances de l’opposition, si elle est globalement justifiée, ne fait pas la différence entre ce qui ne fonctionnait pas avant 2009 et ce qui s’est dégradé depuis. Les mêmes absurdités qui ne dérangeaient que quelques militants il y a 10 ans sont aujourd’hui dans la bouche de toute la population, y compris des tenants du pouvoir. Ce qui était considéré comme «normal» est devenu insupportable. Dans bien des domaines où les avancées sont sensibles, ces efforts sont ressentis comme insuffisants, à tort ou à raison.

La société elle-même s’est rigidifiée, a sensiblement baissé le curseur de l’échelle de tolérance, et les désaccords politiques ne sont plus de simples chamailleries. On en vient aux mains, on se fâche sérieusement, on s’accuse de mille maux… ce qui, à l’évidence, ne plaide pas en faveur d’un sentiment de bien-être.

Dans ce bouillonnement de rancœurs, d’espoirs déçus et d’impatience agacée, les défauts acquis après 40 ans de soumission par le peuple gabonais sont exacerbés. Alors que la fonction publique avait pris l’habitude de ne travailler qu’à minima, elle devrait aujourd’hui rattraper le niveau de productivité des pays riches. L’absence de prise en charge individuelle, inhérente à des années d’obéissance servile et de laisser-aller, est maintenant réprouvée. On attend de l’État et de ses dirigeants qu’ils pallient à tous les accidents de la vie, alors que la nouvelle doctrine est ouvertement libérale et renvoi chacun à ses responsabilités, quand bien même ils se sentent victimes. Du fait que les associations de défense des droits, des travailleurs, des idées étaient réprimées, ou du moins peu encouragées, depuis des décennies, les gabonais doivent réapprendre à vivre ensemble, à s’entraider, à se soutenir sans intérêt personnel immédiat.

Dans ce contexte, si dans de très nombreux domaines la vie devrait être plus agréable aujourd’hui qu’hier au Gabon, on s’aperçoit que les frustrations, les attentes et l’absence de confiance dans les autorités ont rendu la vie quotidienne plus difficile, plus désagréable. Tout est à réapprendre alors que la marche forcée à l’émergence prônée par le pouvoir n’en laisse pas le temps. À cela s’ajoutent les maladresses des dirigeants, de tous les dirigeants, du pouvoir comme de l’opposition, les habitudes d’impunité des forces de sécurité et des fonctionnaires, le mépris de ceux qui ont pu profiter du changement de régime pour ceux qui ont chuté, l’absence d’adéquation entre l’éducation soumise et assistée des gabonais et les exigences d’entreprenariat et de prise de responsabilité imposées par la nouvelle doctrine économique… Tout semble réuni pour que la violence prenne la place de la réflexion et du dialogue, pour que la mauvaise foi l’emporte sur la tolérance, pour que le populisme prenne le pas sur l’intelligence.

 

 
GR
 

104 Commentaires

  1. CLG dit :

    Oui, après 42 ans d’Omar Bongo, les Gabonais aspiraient à un changement majeur qui n’est jamais arrivé. La France de Sarkozy nous a imposé un autre Bongo pour continuer avec la tradition de pillage de notre pays. Les Gabonais vivent plus mal qu’avant 2009. Non seulement le mal est psychologique, mais il est également celui de l’asphyxie économique (inflation, paupérisation, réduction du niveau de vie, etc.) et des mauvaises conditions de santé et d’éducation.

    Le Gabon a besoin d’une forme de «destruction créatrice» (pour emprunter une expression de l’économiste J. Schumpter). Certains voient toujours en la destruction, le sang et la mort, mais ils feraient mieux de lire sur Schumpeter avant de plonger dans les critiques acerbes et incontrôlées de mon commentaire.

    Ali Bongo, c’est le symbole du rêve détruit; c’est la suite d’un cauchemar que les Gabonais souhaitaient voir terminé! Pour le bien du Gabon, les Bongo doivent se mettre de côté et laisser les Gabonais redéfinir un nouveau pays, une nouvelle vision. S’ils ne se mettent pas de côté eux-mêmes, ils pousseront, avec leur arrogance habituelle, le peuple à se révolter. Il y a des limites à piétiner les rêves et la liberté d’un peuple autant que ce régime bongoïste l’a fait.

    Les dirigeants du Gabon DOIVENT changer; le Gabon doit changer; le Gabon CHANGERA; que Ali Bongo le veuille ou non!

    • OGOULA dit :

      Entièrement d’accord, j’ai l’impression de ne même plus vivre dans mon pays.

    • ni lire ni écrire dit :

      quand le sage montre la Lune…

    • manondzo dit :

      Effectivement le Gabon est entrain de changer positivement depuis que Ali Bongo Ondimba est au pouvoir, et il va progressivement changer car Ali sera encore au pouvoir jusqu’en 2023 au moins

      • Boukoubi Maixent dit :

        @Manondzo. « La Gebon est en train de changer positivement », dites-vous ? Vous ne vivez pas au gabon vous !!!!! Vouilà un opays qui n’a pas de DG du Tourisme depuis 3 ans, pas de DG de l’Economie depuis 6 mois, pas de ministère de l’Urbanisme depuis un an et vous dites que ça marche !!!! Voilà un pays qui n’a pas de statistiques…. Voilà un pays où les contrats sont secrets…. Avez-vous déjà lu le contrat qui lie le Gabon à Olam ? Je vous mets u défi de vous le priocurer. Sous Omar Bongo au moins le contrata Belinga était visble et les uns et les autres avaient pu se prononcer en connaissance de cause… Avez-vous déjà vu le contrat qui lie le Gabon à Bechtel ? Je vous mets au défi de la trouver… Tous ces contras sont signés sans qu’ils ne soient ratifiés par l’Assemblée nationale alors que les conventions de prêts sont soumises à l’Assemblée. C’est ça votre pays qui change positivement ? Pauvre de vous….

  2. ni lire ni écrire dit :

    Article courageux. A rebrousse poil. Dont je partage totalement les analyses et dont je suis certain qu’aucun des deux camps ne comprendra (ou plutôt ne voudra comprendre) la portée et les implications.
    Merci Luc Lemaire d’apporter un peu de lumière dans ces ténèbres de la pensée que sont les débats politiciens locaux.

  3. GAB Consulting dit :

    Je suis ébloui par une telle analyse de la situation économique et sociale du Gabon. Cette analyse est d’autant plus juste car elle ne porte pas de coloration politique, elle est objective. Si les commentaires doivent suivre, je demanderai à mes frères et sœurs d’orienter leurs commentaires vers des critiques économiques et sociales. Lier cette analyse à une sensibilité politique verra sortir ce texte de son objectivité, et allumera la passion politique des uns et des autres. Au Gabon, nous sommes tous comptables de la dégradation des conditions de vies de nos populations. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Un dicton dit ceci « un acacia ne tombe pas à la volonté d’une chèvre maigre qui convoite ses fruits ».

    • Boukoubi Maixent dit :

      GAB Consulting. Un Gabonais né en 1990 est-il comptable de la situation du pays ? Un Gabon né en 1966 et qui termine ses études en 1990 est-il comptable de la situation qu’il trouve quand il entre dans la vie active ? Vous dites n’importe quoi, à trop vouloir diluer les responsabilités…. N’est-ce pas le « père » de votre messie Ali Bongo, c’est-à-dire Omar Bongo, qui avait vidé le diagnostic consesnsuels de la Conférence nationale de 90 et les solutions qui en ataient sorties de leur sens ? N’est-ce pas lui qui a tourné le dos à la constitution consensuelle de 1991 en lamdifiant selon ses humepour se maintenir au pouvoir…. Le mal Gabonais porte un nom : la famille Bongo, principalement et dans l’ordre Omar, Ali et Pascaline….

  4. moi makaya dit :

    le Gabon est-il meilleur qu’avant?
    nous qui sommes né en 89 ne pouvons pas établir les différences, je laisse donc cela à nos ainés. une chose est d’autant sûre aujourd’hui, c’est que le niveau de vie des gabonais baisse alors que le PIB par habitant est très élevé et à ce que je me souvienne, il n’a pas changé. les gabonais sont fières en partie de leur pays, ils sont fières à cause de leur appartenance au pays mais également aux richesses naturelles de celui-ci même si au fond nous defendons ce que nous ne voyons pas.
    à mon niveau, j’aimerai aborder un aspect plus économique car en tant que jeune c’est l’une des dynamiques qui nous est inculqué à l’université. comment développer son pays et comment être plus compétitif? la compétitivité c’est d’abord une culture,celle de la gagne, sur quel modèle notre société est-elle fondé? aux état unis par exemple, c’est l’optimisme, le fameux rêve Américain qui booste l’économie et favorise la compétitivité car tout le monde a le droit d’y faire des affaires et contribuer ainsi à la pérénité de l’égémonie de la nation,voila ce qui nous manque au Gabon. 86% de la population est citadine, avec toutes les contraintes que ce mode de vie apporte (se nourrir et nourrir sa famille à tout prix) pour un pays comme le gabon qui va alors faire la terre? où l’objectif de l’état est de booster l’agriculture afin de permettre au gabon de se conformer aux normes internationales, là encore on parle de compétitivité. est ce qu’on vivait mieux avant? au regard de ce qui se passe de nos jours, et d’après la répartition démographique actuelle, je dirai oui. combiens de gabonais ne connaisse plus leur villages sans compter ceux qui n’y vont plus et perdent la culture de la terre celle de l’autosuffisance. nous voulons tous embrasser les mêmes carrières, voir les mêmes lumières, ce qui est louable mais proportionnellement impossible. quelle culture nous enseigne t-on? celle de la gagne ou celle des assistés?
    40 ans de soumission oui pour le peuple prolétaire car ce n’est pas le pauvre qui est dans son mapane qui deviendra président de la république dans ce pays, mais un mécontant qui est au haut rang et dont les intérêts ne sont plus assurés. c’est la même machine politique qui alimente notre pays, c’est un système de turn over, ceux qui ont durée au pouvoir pendant des années et qui aujourd’hui se posent en défenseurs du droit du peuple justement parce que la mort du grand maître a reveillé quelques démons enfouits chez les uns et les autres.
    le Gabon est un pays pacifique et non de guerre ça aussi c’est un atout mais également un défaut, non pas que la violence est une bonne chose non loin de la, mais elle est parfois nécessaire si on nous endors à coups d’injection de somnifère national, au moindre signe de réveil, injection massive de somnifère. nous sommes donc un peuple comateux et ce encore pour longtemps. est ce que au Gabon on vivait mieux avant? certainement oui aumoins avec l’ignorance on pouvait encore se croire dans un pays de rêve. mais à lheure de la mondialisation et de la vulgarisation de l’information, les consciences sont trop éveillées pour continuer à entretenir cette ignorance.

    • visa dit :

      baassséééééééééé!!!!!!!!!!mon gars, mais qui t’a énervé comme ça???

    • Xerces XL dit :

      Je suis ébloui par la qualité des propos de mon frère Makaya. Il me semble qu’il cadre bien le sujet de l’éditorial et peut-être même mieux que son auteur qui même s’il n’a pas voulu se jeter dans la diatribe continuelle en rejetant instinctivement à raison ou à tort les responsabilités de « l’échec national » piloté par le PDG et ses sbires (constitué essentiellement de la classe politique c’est-à-dire la majorité et l’opposition).
      D’une manière générale la vie d’antan était meilleure sur bien des aspects. Sur le plan culturelle et identitaire, le gabonais a embrassé les fondements du monde occidental dans lequel il n’a me semble-t-il pas de repères. Il demeure vrai que toute société qui ne s’ouvre pas est vouée la sclérose à l’étouffement mais une ouverture sans frein conduit inéluctablement à l’anéantissement des valeurs identitaires qui font du gabonais un être à part entière. Cette vision a par contre été corrompue par nos dirigeants qui n’hésitent pas à afficher les replis identitaires surtout lors des périodes électorales.
      Sur le plan économique c’est la même chose bien que les revenus de chacun aient considérablement augmentés le pouvoir d’achat lui s’est effondré comme le mentionne l’éditoriale, résultat on mange moins bien (surgelés et riz constitue l’essentiel de ce que mange la majorité des gabonais), on ne parvient plus à scolariser convenablement nos mounas, on ne se soigne pas convenablement, on crèche dans des taudis ou les règles d’hygiène élémentaires sont difficile à appliquer.
      Ces résultat engendre des conséquences terribles, les maladies telles que le stress, les AVC, le diabète, le sida le paludisme… sont légion ce qui entraînent la morts prématurées d’où la faiblesse de l’espérance de vie.

  5. Lalala-Mont Bouët dit :

    D’après le titre et les avertissements introductifs, il était question de comparer si on vit mieux aujourd’hui qu’hier, au Gabon. On pouvait donc penser que la santé des enfants, la qualité de leur instruction, la prise en compte de nos pauvres et de nos vieillards, la solidité des familles, la qualité des loisirs, etc., allaient être comparés sur un tableau synoptique et chronologique. Il n’en a pas été le cas. Le journaliste s’est contenté du taux d’urbanisation et sa conséquence vénale, du revenu national brut et sa traduction par individu et, par conséquent, du pouvoir d’achat. Je suis donc resté sur la faim.

    Par ailleurs, depuis des années, les thèses sur la mesure ou la quantification du bonheur (ou du bien-être) excluent les indices utilisées ici. Ces messieurs cultivés de Gabonreview n’ignorent certainement pas que les théoriciens de l’Indice du bonheur mondial (IBM) demandent de répondre tout d’abord aux questions, Qu’est-ce qu’un monde heureux ? Qu’est-ce qu’un pays heureux ?

    Réponse : c’est un monde, c’est un pays
    • Où on vit en paix et en sécurité
    • Où on vit en liberté et en démocratie. Où les droits de l’Homme sont respectés.
    • Qui connait une qualité de la vie importante.
    • Où la recherche, la formation, l’information, la communication et la culture sont partagées par tous.
    L’article aurait du avoir un canevas comme celui-là.

    L’article pèche également en affirmant que l’effort des nouveaux gouvernants dans la lutte contre la corruption a freiné la distribution des fruits de la malversation et de la corruption. Bien au contraire, il n’y a plus de contrôle, le bateau est ivre et on a jamais autant détourné volé, sans inquiétude, de toute l’histoire du Gabon. Ceci est sans doute une affirmation gratuite, mais moi je sais où je travaille et qu’est-ce que tout le monde constate. Il y a trop de voitures de luxe, trop de voyages prestigieux, trop de villas Hollywoodiennes, œuvres de simples fonctionnaires. A-t-on d’ailleurs un exemple, hormis Oyiba, de malversation punie?

    Mais dans sa partie intitulée « Un malaise social fondé sur la rancœur », l’article brosse comme jamais le tableau de la tension actuelle du Gabon, de cette crise que certains ne veulent pas reconnaitre, de ce Gabon divisé qui ne se regarde pas en chiens de faïence mais en fauves prêts à l’attaque. En effet, nous voguons tous les jours sur une poudrière.  Conclusion : il faut un dialogue social et politique, appelez-le comme vous voudrez. 

    • lisiane dit :

      Mon cher Lalala, ces critères « internationaux » ne s’appliquent guère aux pays du sud. J’ai vécu 5 ans à POG et je vous assure que j’ai rencontré des gens heureux qui n’avaient rien de tout ça. J’y ait aussi rencontré des gens malheureux qui avaient tout ce que vous citez. Pour ma part, je partage assez les réflexions de cet article. Un vrai édito qui nous amène à réfléchir et non à juger par un oui ou un non définitif.

      Pour ce qui est de la partie sur la corruption, je nai pas compris la même chose que vous. J’ai le sentiment que ce que dénonce M. Lemaire, c’est que la lutte contre la corruption se limitant à ce qui se voit, elle a réussi à faire disparaître le peu d’avantages qu’il restait à cette redistribution de miettes aux plus pauvres. Mais si je lis bien, il est dit clairement : « Non pas que les malversations financières aient disparues, en fait, elles semblent même s’être maintenu à un niveau constant… » et là encore je partage tout à fait cette analyse. Rappelez-vous Chantal Myboto fêtant son énième milliard, l’enrichissement rapide et incompréhensible de tout ministre, qu’il soit passé à l’opposition ou resté « fidèle » au régime.

    • MF dit :

      « 86% de la population est citadine, avec toutes les contraintes que ce mode de vie apporte (se nourrir et nourrir sa famille à tout prix) pour un pays comme le gabon qui va alors faire la terre? où l’objectif de l’état est de booster l’agriculture afin de permettre au gabon de se conformer aux normes internationales, là encore on parle de compétitivité. »

      En réponse à cet internaut, j’ai tiré cet extrait de son message juste pour qu’il comprenne que dans un pays qui manque d’infrastructures routières, même si les gens restent au village pour cultiver la terre, il leur sera impossible d’écouler leurs produits; donc de subvenir à leurs besoins, de se soigner, de mettre leurs enfants à l’école, de s’acheter du savon, un peu de vêtements,…etc; c’est pourquoi tout le monde cherche à aller travailler en ville.

      Article original : https://www.gabonreview.com/blog/alors-le-gabon-cetait-mieux-avant/#ixzz2CfxfTAgA
      Follow us: @gabonreview on Twitter »

    • Un Gabonais Optimiste dit :

      Cher Lalala, effectivement il existe plusieurs outils scientifiques pour évaluer le bonheur ou sa perception, comme celui que tu mentionnes. Il existe même des outils considérés encore plus précis, utilisés par les psychologues et médecins. Mais il ne je pense qu’il s’agit ici d’un éditorial et non d’un rapport scientifique sur la perception du bonheur chez les gabonais.
      Cet éditorial s’est ESSAYE à analyser ou comparer aujourd’hui avec le passé autour de la question du bien vivre.

  6. Boukoubi Maixent dit :

    Luc Lemaire écrit : « Ce qui était considéré comme «normal» est devenu insupportable ». Pourquoi cela ? Tout simplement parce que les Gabonais n’arrivent toujours à digérer la présence d’Ali Bongo au sommet du pays. Au-delà de sa prétendue filiation, ce monisuer n’a, toute une vie durant, jamais exprimé un quelconque mérite ni une quelconque capacité à vivre en société. De Raymon Ndong Sima à Séraphin Moundounga en passant par Paul Biyoghé Mba, Faustin Boukoubi… personne n’a, du vivant d’Omar Bongo, reconnu un quelconque mérite à ce monsieur. Aujourd’hui encore, personne ne lui reconnaît un quelqconque mérite en privé. Surtout que, Omar Bongo lui-même le présentait à ses interlocuteurs comme un « fainéant » Arrogant et inutilement violent, il est accusé, à tort ou à raison, de plusieurs meutres gratuits dont le plus célèbre est celui de Joseph Rendjambé. Fêtard, il s’est essayé sans succès à une carrière de musicien où même Patience Dabany réussit mieux que lui. Paresseux, il a déserté très tôt les bancs de l’école pour se fabriquer de faux diplômes. Nébuleux, les Gabonais ont vécu avec l’idée que c’est un fils adoptif. Dans un pays où son « père » a passé le temps à faire la différence entre « Gabonais d’adoption » et « Gabonais d’origine », sa présence au sommet de l’Etat passe mal. Et comme pour ne rien arranger, il s’entoure de sa fameuse « légion étrangère » composée de rastaquouères venus de partout et à l’expertise sujette à caution. Même sa vie intime est l’objet de multiples ragots en contradiction avec les moeurs et pratiques locales. Et ce ne sont pas ses laudateurs d’aujourd’hui qui affirmeront sans mentir qu’eux-mêmes ont soutenu hier qu’il avait des comportements déviants. Au début des années 90 une fameuse histoire de cassette vidéo d’un genre innomable où il se met eh scène avait même dafrayé la chronique et conduit un de ses plus fervents défenseurs actuels – également accusé d’être acteur de cette cassette – à subi les affres des milices maquillées en compagnies de sécurité.
    La présence de ce monsieur à la tête du pays est un cauchemar que les Gabonais ont longtemps imaginé sans vouloir y croire. Si la France avait voulu rompre avec le peuple gabonais et se l’aliéner définitivement, elle a réussit en imposant ce monsieur à la tête du pays…

    • Un Gabonais Optimiste dit :

      Est il possible d’analyser la situation sans politiser le débat? Sans chercher les coupables, juste ESSAYER de comprendre ou en est et comment, en proposant ou suggérant les mécanismes impliqués . Il y a suffisamment de débat sur ce site sur le régime et ses méfaits ou l’opposition et son manque de crédibilité.

      • Boukoubi Maixent dit :

        @Gabonais optimiste. Parce que selon vous la situation du Gabon est le fruit d’une génération spontanée ou du voulir de Dame nature ? A mon sens, il est le produit des agissements de ceux qui prétendent le diriger depuis bientôt 50 ans, c’st-à-dire les Bongo. Qui a instauré le multipartisme en 1969, rompant avec le multipartisme ? Albert Bernard Bongo. Qui a créé le PDG ? Albert Bernard Bongo. Qui a vidé les actes de la Conférence nationale de leur substance , Albert Bernard Bongo. Qui a tribalisé l’administration et l’armée ? Albert Bernard Bongo. Qui a nommé ses parents partout, y compris à la Constitutionnelle ? Omar Bongo. Qui a truqé toutes les élections ? Omar Bongo puis Ali Bongo. Qui a provatisé les entreprises publiques pour les rependre au franc symbolique ? La famille Bongo. Qui a canniablisé la police nationale ? JB Assélé, parent des Bongo. Qui a fait de Ngouoni, village de 200 personnes, la Mecque des généraux ? Omar Bongo. Qui a confondu le Trésor public à sa poche ? Omar Bongo puis Ali Bongo. Qui a confisqué l’argent du pétrole pour son seul bénéfice ? Omar Bongo et Pascaline Bongo avec le soutien de Samuel Dossou. Qui a pillé tout l’argent issu des licences de pêche attribuées à l’UE et au Japon ? Omar Bongo, Pascaline Bongo et Louis Gabriel Pambo…. Vous aurez du mal à évoquer ces choses-là sans citer les Bongo, sauf si vous faites dans la fiction…

        • Un Gabonais Optimiste dit :

          Boukoubi Maixent

          Je suis de ceux qui pensent que notre ancien colon, le régime en place car il n’a pas changé, et toutes ses tentacules qui se retrouvent aujourd’hui à l’opposition, sont responsables en grande partie de la situation dans laquelle nous sommes, qui est déplorable vu le potentiel réel du Gabon en ressources.
          Mais je pensais aussi qu’on pouvait débattre sans revenir aux mêmes discussions incessantes et interminables, bongo ci, bongo ca, ABO ci ABO ca, UN ci PDG ca.
          Je lis tous les articles de ce site et ça tous les jours. Je ne jamais senti l’utilité d’intervenir, mais le sujet d’aujourd’hui, nous offrait une tribune différente.
          Juste une remarque à tous ceux qui sont opposés au régime. N’allez jamais pensé que vu que vous le criez à chaque occasion, vous êtes les seuls. Il serait difficile de trouver un Gabonais qui ne soit pas insatisfait de la situation du Gabon, ou de trouver un Gabonais qui ne tienne pas la famille Bongo et principalement Omar de la situation dans laquelle nous sommes.
          Par contre j’essaie de rester objectif dans ma critique, je saurais reconnaître à Ali tous les actes positifs qu’il posera durant son septennat. Et je suis l’un des rares à penser que Albert Bernard Bongo, fut un très bon jeune président, si on met la question démocratique de coté. Les 10 premières années, ont vu le Gabon connaitre un fort développement, avec de nombreuses grandes réalisations. On peut citer le transgabonais, les 3 grands hopitaux de libreville, l’UOB, Air Gabon avec les grande difficultés pour sa création, la cité du 12 mars, 3 grands hôtels de libreville, le stade ominisport, et la liste est longue. Si il avait continué dans la lancée, et aujourd’hui, les choses auraient été différentes. Mais voilà, on connait tous la suite, et le bilan terrible des 30 dernières années.

  7. Epigat Isidore dit :

    Lors de son passage sur le plateau de Mathieu Koumba en 2009 durant la présidentielle, Ali Bongo avait sorti un pense-bête de sa poche, au vu et au su de tout le monde, pour pouvoir écrire :  » J’ai foi dans le Gabon. Je veux faire du Gabon un pays émérgent ». Si pour écrire cela il a besoin d’un pense bête, il faut s’inquiéter pour l’avenir d’un pays que Sarkozy amis entre ses mains…. Que ces supporters crient ou vitupèrent ne change rien à cette réalité connu de tous les gabonais… Que personne ne vienne discuter ici car le plus simple serait de demander à la RTG de rediffuser ce passage pour que chacun apprécie le niveau réel de celui qui prénentnd parler au nom du gabon de concepts aussi sérieux que les emprunts obligataires, la réforme de la séurité sociale…. Que la RTG rediffuse cela pour que chacuin se fasse une idée de la capacité de ce monsieur à apprécier en toute lucidité et en connaissance de cause les termes des contrats qu’il signe au nom du Gabon ou de sa capacité à discuter en tête-à-tête avec des gens formés à IPE Paris, ENA, Berleyer, Sanford, Havard, MIT….. et à comprendre les co,cepts que l’on manie dans les sphères où il s’est retrouvé projetté par effraction

  8. Les choses du pays là... dit :

    voilà un article très bien écrit (bravo Luc Lemaire) !
    objectif, sans parti pris et tellement représentatif de notre pays ;
    je me pose la question après l’avoir lu…
    QU’EST-CE QUI FAUT FAIRE POUR QUE LE GABON CHANGE ?

    • Un Gabonais Optimiste dit :

      Je considère que ta question n’est pas que doit on faire pour le Gabon change et que les gabonais se sentent plus heureux, car c’est multifactoriel, dépendant de l’environnement, de la culture et des individus mêmes. Par exemple les asiatiques semblent savoir mieux apprécier la vie pour ce quelle représente, et font preuve de plus de spiritualité.La spiritualité semble être un des facteurs importants dans l’appréciation qu’à un être de lui même et de son environnement. Devons nous devenir des spirituels, non ce n’est pas la bonne recette pour nous.Sans condamner totalement notre tendance à toujours nous comparer aux autres et regarder ce qu’ils ont, je pense que nous devrions d’abord apprendre à être réalistes. Celui qui vient d’acheter une peugeot 206 est tout satisfait de sa voiture, mais un an plus tard il aspire à mieux, même si sa 206 fonctionne normalement, c’est quelque part humain, et c’est pire quand tu vois la BWW du voisin passé. Pour moi on doit d’abord se demander qu’à t’on fait ou que fait t’on pour mériter la BMW ou mieux que la 206, avant de se montrer satisfait ou pas.
      Mais je pense que la question de ‘Les choses du pays’ concernait plus la satisfaction provenant des aspirations économiques, politiques et peut être sociale.
      C’est la question dont tout le monde semble avoir la réponse au Gabon. Alors personne ne m’en voudra ou ne m’incriminera d’apporter mon élément de réponse.
      Il a déjà le problème de l’approche. Il y a une multitude de pays pays mieux classés que nous par les différents indices économiques et sociaux. Comment on t’ils fait pour accéder à ces niveaux de développement économiques, démocratiques et sociaux, après on a plus qu’à suivre leurs exemples. Voilà, ils n’y sont pas parvenus tous de la même façon. On ne peut clairement pas copier les pays qui il y a 100 ans avaient déjà le train, et bâtissaient des grattes ciels. Ou bien devons nous copier les pays qui ont pu bénéficier de gros investissements extérieurs car ces entreprises étaient intéressés par la main d’oeuvre bon marché, comme Taiwan et autres Singapour? Non grâce à notre système calqué sur la France et ses syndic, la main d’oeuvre n’est pas bon marché au Gabon, surtout qu’il n’y a plus les équatos comme à l’époque. Bien ils nous restent les pays qui certains pays émergents à forte ressources naturelles mais sans savoir faire, ni expertise, comme nous, oui car c’est la réalité, nous ne savons rien faire nous même aujourd’hui. Les exemples se sont les pays du Golfe persique, Qatar, Emirats, Bahrein et autres, ou encore la Guinée équatoriale et l’Angola, qui ont des chances de nous larguer.
      Et bien, tous ces pays ont confié le coté expertise et savoir à ceux qui l’ont, donc en général des occidentaux. Et on connait les résultats pour ceux qui s’y sont pris plus tôt comme Dubai et Qatar. A l’université de médecine du Qatar c’était des étrangers qui enseignaient il y a encore 10 ans et les cursus se finissaient au Etats Unis, et ce n’est qu’un exemple. Il y a forcément un prix à payer, personne ne nous donnera rien gratuit, il faut voir si on est prêt à payer le prix. A chacun d’entre nous de répondre.
      Mais ça ce n’est que le voler économique, et oui, aucun de ces pays ne peut vraiment être considéré comme un exemple de démocratie, or nous la démocratie, on la veut, et tout de suite, comme en occident.
      Bien, une petite chose à sujet. Je suis de ceux qui pensent que la démocratie à l’occident n’est pas forcément pour nous, on ne fonctionne pas comme eux. Il faut qu’on tienne compte des réalités de notre pays. Nous avons encore trop de réflexes géopolitiques et claniques, qui ne disparaîtront pas du jour au lendemain. L’idéal serait de les faire disparaître du jour au lendemain, mais impossible. Alors faisons avec, ça fait parti de nous, adaptons notre démocratie à nos caractéristiques. Le model démocratique anglais nous auraient surement mieux convenus, que celui calqué sur la France. Laissons une assemblée ou un parlement élire notre président, à condition d’avoir des législatives fiables. Alors, pour les politiciens, ils n’auront plus qu’à se faire élire dans leur bled, par leur ethnies en général, du moins pour l’heure, tant que le Gabon, n’est pas habité de manière homogène ou presque. Ce n’est qu’une ébauche, si on a essayé le système français, si facilement manipulable, pour quoi pas l’anglais (sans la royauté bien sur), qui se rapproche un peu du conseil des sages qu’avaient nos villages, et qui déterminait le chef de clan, position qui n’était jamais transmise de père en fils, mais selon la connaissance qu’avait le clan de la bravoure, la sagesse du chef.
      Peut ainsi pourrions nous arriver à un niveau de satisfaction pour les questions économiques, politiques et sociales.

  9. Un Gabonais optimiste dit :

    Très bon article, manquant parfois de précisions mais nous retrouvons aisément les contours de notre société gabonaise.
    Pour répondre à la questions de savoir que peut on faire pour le Gabon, je dirais ceci.
    1-le diagnostic est clair pas besoin de ressasser sur les Bongo, opposant ou tenant du régime, on sait qui est responsable de la gabegie, alors inutile de revenir dessus. Désormais les cartes sont redistribuées, on connait la donne, alors à caque gabonais de réagir en fonction et de façon constructive.

    2- On est capable de monter des mouvements de solidarité pour Barack Obama, on est pas capable de s’asseoir sérieusement et d’accoucher d’un rapport clair sans parti pris et le présenter aux sommets de l’ETAT??

    3-Chacun dans nos comportements pouvons agir responsablement. Au lieu d’investir à l’étranger (pour ceux qui en ont les moyens), investir au GABON et pas forcément en ville!

    4-Quand on constate que la vie en ville devient trop dure, on retourne au village au lieu de s’accrocher à une vie par procuration que l’on veut à tout prix!

  10. Un Gabonais Optimiste dit :

    Quel éditorial. Bravo à Lemaire pour cet éditorial que beaucoup si ce n’est la majorité aura apprécié.
    Cet éditorial n’est en rien un jugement, ou un fidèle compte rendu, je le vois plus comme une analyse neutre de notre vécu.
    Je pense que cet éditorial à réussi à emmener ses lecteurs dans une réflexion plus profonde et détaillée.
    Il s’agit de répondre à la question: est ce que les gabonais vivent mieux aujourd’hui?
    Si nous voulions répondre scientifiquement à cette réponse, la réponse serait oui, quel que soit le domaine concerné. Sans rentrer dans les détails, et si on considère l’outil suggéré par Lalala dans son intervention, les quatre critères mentionnés nous laissent penser que oui.
    La paix et la sécurité: il est difficile de dire qu’on vit moins en sécurité au Gabon aujourd’hui, et on a la paix. A l’époque je me souviens que tout le monde craignait un coup d’état ou ce genre de choses que connaissaient bcp de pays d’Afrique.
    Liberté, démocratie et respect des droits de l’homme: Bien là encore je me souviens de l’époque ou on ne pouvait mémé pas critiquer Albert Bernard Bongo sans se retrouver en prison. Le Gabon est il plus démocratique aujourd’hui qu’à l’époque du monopartisme au milieu des années 80? La réponse est claire. Le respect des droits de l’homme: je me souviens encore des exécutions du bord de mer, et ça sans procès. Voilà un bonhomme accusé de tentative de coup d’état qui vient de sortir de prison.
    Qualité de vie: Là encore la réponse est claire si on prend en compte les indices de la santé, accès à l’eau et électricité et tout ce que nous apporte la modernité.
    La recherche, la formation, l’information, la communication et la culture: Dois je énumérer? Il est évident qu’on est plus informé, mieux formé, et qu’on communique plus facilement, la preuve on débat sur le net hein. Pour la culture, c’est un autre débat.
    Bien voilà, par contre est ce que ces acquis sont satisfaisants? ou répondent ils à nos aspirations? Là encore la réponse est évidente: non.
    Je pense que la question que l’éditeur posait ne relevait pas forcément du cadre scientifique pur, mais revenait plus à appréciation relative.
    Je pense comme ni ‘lire ni écrire’ que beaucoup d’entre nous n’ont pas forcément entrevue la portée du propos de cet éditeur.
    Pour il s’agit plus de la perception du bien vivre. Et c’est parce qu’il s’agit de perception que la réponse porte à controverse. Comme d’ailleurs nous laisse comprendre l’intervention de ‘lisiane’ on retrouve des gabonais heureux et moins satisfait dans toutes les configurations sociales possibles.
    Nous sommes donc clairement dans un débat subjectif, ou il s’agit de quantifier le taux de satisfaction. Les scandinaves malgré le meilleur niveau de vie, et ça quelque soit les critères ou les outils considérés, ont tout de même l’un des taux de suicide le plus élevé au monde. l’Afrique est l’une des terres ou l’on pratique le moins le suicide. Va savoir hein..
    De plus n’oublions pas que 85% de notre population semble vivre en zone urbaine comme le signale l’éditorial, et bien, vivre en ville, est en soit un facteur de stress et d’insatisfaction. Notre grand père au village, malgré une espérance de vie moins longue, sans la télé satellite, et loin des débats politiques se sentait surement plus heureux et comblé que le nous ne le sommes, nous citadins.

  11. Yves dit :

    Beaucoup d’intervenants ont déjà dit ce que je pense. Mais j’ajouterais simplement le petit bémol suivant: dans le cas du Gabon, ou de tout pays à mon sens, on ne peut mesurer ce qui est aujourd’hui par rapport à ce qu’il y a eu hier. Cela ne se fait pas en termes d’études économiques. Ce qu’il y a lieu de faire est de comparer ce que le pays est aujourd’hui, à ce qu’il aurait put être eut égard a ses potentialités et aux énormes ressources qui en ont été extraites. C’est cette étude qui nous édifie sur la tragédie du Gabon des Bongo. Quand on fait cette étude, on a envie de voir du monde à la potence!

  12. lisiane dit :

    En relisant cet article, et les commentaires de la journée, je l’apprécie de plus en plus. Cette idée que ma colère, comme celle de beaucoup d’autres je crois, n’est pas uniquement due à mes conditions de vie et aux difficultés quotidiennes m’a travaillée toute la journée.

    Non, « Un Gabonais optimiste », on ne peu pas facilement revenir à la Terre. Le chemin vers la ville est à sens unique. On ne sait plus faire, on ne peut plus s’en contenter, on a des rêves qui ne peuvent plus se réaliser hors des villes.

    Et pour répondre à ceux qui sont convaincus que sans un Bongo à la tête du pays beaucoup de choses iraient mieux, je n’en suis pas convaincue non plus. Je crois que la colère serait la même quel que soit celui qui serait au pouvoir. Simplement parce que la soupape de la cocote minute a cédé et qu’aucun gouvernement ne pourrait accepter de travailler sous la pression de la rue. On voit d’ailleurs ce que ça peut donner en France avec Hollande…

    Enfin, je n’ai pas le sentiment qu’il existe, dans le cheptel politique gabonais, de véritables hommes d’état. Il faudrait sans doute imposer une nouvelle constitutions dans laquelle les institutions seraient moins personnalisées, plus neutres, moins construites autour d’un seul homme. Mais ceux qui tiennent les armes et les troupes fanatisées auront du mal à lâcher leur pouvoir. Encore une chose qui prendra du temps.

  13. demain un jour nouveau dit :

    Tableau sans complaisance, tres bonne initiative Gabonreview.
    Chaque generation devrait donner son point de vue a mon avis cela serait pertinent de comparer les situations.
    Cette analyse nous amene a faire forcement une analyse politique car ceux sont les orientations politiques du parti au pouvoir(son projet de gouvernance) qui determine par leur application sur le terrain la vie de notre nation. Et la encore repondre a cette interrogation: vivons nous mieux aujourd’hui qu’il y a 20 ans nous amene donc a faire un bilan des 20 dernieres années.
    Mais la encore nous avons l’ere Omar bongo et l’ere Ali bongo. D’ou la problematique : vivons nous mieux sous l’ere OBO ou sous l’ere ABO? Certains diront il est trot tôt pour faire des comparaisons et d’autres qu’il n’y pas de comparaisons a faire car c’est tjr le PDG qui est au pouvoir qlq en soit son chef.

  14. demain un jour nouveau dit :

    Pour faire simple et ne pas ecrire un commentaire kilometrique, en 2012 suis je heureux de vivre au Gabon? Ma reponse est NON.
    Etais je plus heureux il y a 20 ans de vivre au gabon: OUI
    J’avais beaucoup d’espoir et de reves. Et au fil des années je les ai perdu. Je vis a lbv, ou la vie est tjr plus chere, les medicaments coutent chere, les loyers d’habitation, l’education, les soins medicaux, l’eau et l’electricite sont chers. Les salaires n’evoluent pas au même rythme que l’inflation. Tous les indicateurs sont au rouge mais pdt ce temps la presidence depense de l’argent dans des futilites hallucinantes :course de bateaux, match de football de gala contre le bresil et le portugal, financement du championnat de football a hauteur de 10 milliard…bref, tous ces actes provoquent un malaise aupres des populations.

  15. Mutu dit :

    Le Gabonais optimiste,
    il est très facile de dire qu’il faut se diriger vers le village au lieu de s’accrocher à la vie en ville malgré ses facettes pas très glorieuses. L’idée n’est pas mauvaise en soi, mais dans quel village ya t-il un médecin? Une pharmacie? Une banque? Doit-on se couper d’un monde qui a l’air de fonctionner presque sans nous sur plusieurs plans?
    Beaucoup d’entre nous son incapables de conserver et de transformer nos produits locaux afin de nourrir le plus grand nombre, beaucoup d’entre nous ne reconnaissent aucune plante médicinale pour se passer d’un médecin, peu de gens seraient capable de fédérer le plus grand nombre autour d’une coopérative pour la réparation d’une route, creuser un puits , donc la vie en ville s’impose dans un sens même si on n’y est un peu moins heureux qu’avant.

  16. Eric Nguema Mba dit :

    L’individu qui se cache derrière le pseudo Boukoubi Maixent est le plus inutile des fora de ce site.
    Chaque fois que Luc Lemaire essaie d’élever le débat, il nous traine toujours dans la boue des accusations, du mépris.
    A se demander si le type est lui-même polytechnicien, agrégé en économie etprix nobel de médecine.
    c’est quand même incroyable qu’un type passe toute la vie à nous démontrer qu’ABo est un cancre, un nul etc…
    Cela fait 3 ans que ce type est pouvoir. ce pays ne va ni mieux ni mpire qu’avant tout simlplement parce qu’il est d’abord composé de Gabonais paresseux comme Boukoubi Maixent, peureux et camouflé derrière des pseudo comme Boukoubi Maixent, ayant raté leur vie et en rendant les autres responsables;
    Si ABO était aussi nul, je ne pense pas qu’il serait encore au pouvoir face à des génies comme Boukoubi Maixent.

    Comment tout remener à OBO alors qu’on sait que même le pire des dictateurs ne prospère qu’avec la complicité de la majorité. Comment un idiot comme OBo a-t-il pu règner 42ans? Comment un imbécile comme ABO tient-il depuis 3 ans?

    Arretez de nous gonfler avec ça.

    Les héros de Boukoubi Maixent ont TOUs léché les bottes d’OBO pendant 42 ans et sont comptables de son bilan. a commencer par AMO qui lui a tout donné y compris sa propre nièce et d’autres choses.

    Arretez donc de nous fatiguer!
    critiquez l’action d’ABO (c’est normal), proposez (c’est mieux) mais de gra^ce, y’en a ùarre des mêmes jérémiades, des mêms injures.
    Moi je m’appele Eric Nguéma Mba, pas Maixent Boukoubi qui n’est l’alliance idiote de Faustin boukoubi et Maixent Accrombessi.

    Le plus attristant est que, je suppose que c’est un Blanc, mais les seules fois où il y a des papiers censés et faisant réfléchir sur ce site, ils viennent de Lemaire.
    Pauvre de nous!

    • Luc Lemaire dit :

      C’est vrai, je suis blanc. Mais mon équipe ne l’est pas. Est-ce si important ? J’ai eu la chance de pouvoir profiter d’une formation et d’une expérience auxquelles les journalistes gabonais n’ont pas accès. Je pense que c’est ce qui fait, parfois la différence. Ce n’est un problème ni de couleur de peau, ni d’intelligence. Les journalistes avec qui je travaille sont bien souvent meilleurs que moi dans leur domaine de prédilection, et c’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, je n’imagine pas gabonreview.com sans eux !

      • Eric Nguema Mba dit :

        Vous êtes trop gentil, Luc Lemaire. Votre couleur ne me pose pas problème. Et je pense même que vous faites plus pour le Gabon que vos gras que vpous défendez.
        Entre nous, ils n’ont pas besoin d’une formation de polytechnicien! Juste un peu de neutralité, de faits et d’analyse non orientés. sans morale. or le journaliste gabonais de la RTG à l’Union en passant par gabonreview et Nkuu se sent toujours obligé de juger et de faire la morale. c’est pas son job. C’est celui des curés!
        avec mes encouragements!

        • ni lire ni écrire dit :

          Bonne analyse, mais j’en exclus partiellement Gabon Review. « Faire la morale » dans un édito est une tradition de la presse fancophone, pourquoi pas? Ce qui est dommageable ce sont tous les journaleux qui n’ecrivent que des articles d’opinion sans jamais verifier les faits, et cela Gabonreview ne le fait pas souvent, voire jamais.

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Eric Nguéma Mba,

      Je note que pour vous, le génie d’ABO, comme de son père se mesure a leur capacité à se maintenir au pouvoir.

      Tout comme vos propositions se limitent elles-aussi à venir repprocher aux autres de critiquer ABO et de ne rien proposer.

      J’espère au moins pour vous que vous êtes bien payé en retour. Parce que ce qui serait vraiment attristant serait que vous pensiez ce que vous dites et que vous fassiez tous ces efforts sur vous-même gratuitement !

      Je serais alors tenté de dire que vous êtes Maso !

      Enfin, je vous dirais que ce qui reste de Blanc à Lemaire Luc, c’est la peau. Le reste, tout le reste, même le cerveau, est désormais Gabonais. Alors n’ayez pas honte de dire que vous avez enfin rencontré un gabonais que vous admirez et qui s’appelle Luc Lemaire!

  17. Eric Nguema Mba dit :

    Maintenant, vous aurez le droit de m’insulter!

  18. CLG dit :

    Un sondage récent montrait que le Gabon se trouve en tête des pays (dans le monde; les 10 premiers) où les gens ne se sentent pas bien (ou le moins bien) chez eux et les jeunes rêvent de quitter le pays en très grande majorité. C’est le reflet du malaise national: un pays riche, mais des Gabonais pauvres et l’espoir perdu! Ce n’est pas normal. Inutile d’argumenter longtemps pour essayer de justifier une telle anomalie. Nous en connaissons les raisons profondes.

    C’est totale illusion de faire ce débat sans parler de politique. La situation actuelle du Gabon est intimement liée à sa situation politique. Ne pas l’accepter c’est ne rien comprendre du tout! Une partie importante de la solution sera aussi politique. Si on ne change pas les institutions gabonaises pour qu’elles reflètent mieux les aspirations profondes du peuple, on ne s’en sortira pas, même si on y met beaucoup de moyens financiers, car nous savons où finissent les moyens financiers dont on met à la disposition des gestionnaires de ce pays: 90% dans leurs poches et autres intérêts/comptes personnels, sans aucun compte à rendre.

    Comme l’a bien démontré une étude très sérieuse de l’Université Harvard, le développement est lié à l’évolution des institutions d’un pays. Ça prend des institutions solides qui fonctionnent ou qui font fonctionner l’économie. Nous n’avons pas d’institutions normales au Gabon. Nous avons justes des boîtes à fric servant une minorité de la population.

    Il est clair que même si les Bongo partent, la tâche sera difficile pour remettre le pays sur le rail. Il n’en demeure pas nous devons passer par là; par cette forme de « destruction créatice » qui permettra de changer de régime politique et de mettre en place les institutions démocratiques qui apporteront un renouveau au Gabon.

    • Luc Lemaire dit :

      La référence au sondage que vous citez n’est pas tout a fait exact. Les 10 pays d’Afrique où l’on est le moins heureux sont : http://www.slateafrique.com/90031/les-10-pays-les-plus-malheureux-d’afrique
      Dans le sondage mondial, le Happy Planet Index, le Gabon se trouvait au milieu en 2006 mais n’est pas classé en 2012 http://www.happyplanetindex.org/about/
      Cela dit, il faut se méfier de ce genre de sondages à moins d’avoir accès à diverses sources car ceux qui les font ne sont pas vraiment neutres. C’est tout le problèmes de certaines ONG, financées par les États Unis en particulier, mais d’autres aussi, qui sont avec leur assentiment ou sans en avoir conscience, souvent orientées, voire manipulées.

      • CLG dit :

        Nous ne parlons pas du même sondage. Le mien vient d’une maison de sondage.

        Votre critique sur ces sondages est vraie, mais ce que je dis n’est point une vue de l’esprit d’un sondage manipulé. C’est bien ce que pense la majorité des Gabonais: ne se sentent pas bien chez eux (incluant le manque de sécurité); les gens veulent quitter; la vie est chère, etc.

        Le sondage dont je fais allusion disait aussi que plus de 70% des Gabonais disaient ne pas être en mesure de ne pas bien se nourrir, car ils n’en ont pas les moyens financiers. Pas de besoin d’une manipulation pour convenir que c’est un fait!

        Je donnerai la source sous peu.

        P.S. Je connais très bien l’univers des sondages et des statistiques… Je suis capable de détecter les faux et les vrais…

        • CLG dit :

          Lire: 70% disaient ne pas être en mesure de bien se nourrir…

        • Luc Lemaire dit :

          Oh, je ne mets pas en cause la sincérité des sondages. Juste leur orientation en fonction des critères reconnus. Mais on en revient à l’interrogation de départ : pourquoi les gabonais sont ils mécontents, malheureux ou mal à l’aise aujourd’hui. En voyageant, on s’aperçoit très vite qu’il y a peu de pays où la vie est réellement beaucoup plus facile qu’ici pour la majorité des habitants. L’image qui est présentées à la télévision, dans les films ou sur Internet est bien souvent édulcorée, faisant abstraction de la misère, économique, culturelle ou sociétale, du plus grand nombre.

          • CLG dit :

            J’en sais bien quelque chose puisque j’ai vécu ailleurs qu’au Gabon. J’ai souvent discuté de cette vision édulcorée avec mes petits frères, soeurs et nièces, neveux. Cela ne change pas le fond des choses: le pays va mal et ce n’est pas normal d’avoir une telle ampleur du désarroi, de la misère et du désespoir! Il y a la pauvreté partout, même dans les pays les riches. Mais, la situation au Gabon est loin d’être normale. Avec nos richesses et la petite population, ce que vivent les Gabonais est tout simplement inacceptable!

            Pourquoi alors les gens veulent aller vivre aux USA et pourtant, il y a la misère un peu partout là-bas (dans chaque état). Il y en bien des endroits qui sont pire que n’importe où en Afrique tellement il y a la misère. Et pourtant, même si les immigrants de partout peuvent voir cette misère, ils décident d’y rester quand même. Pourquoi? Il y a toujours ce rêve d’améliorer son sort, dans un pays qui respecte nos droits et qui nous donne une chance. Cela ne veut pas dire que c’est facile et que tout le monde réussit. Mais voyez-vous, l’être humain a besoin de rêver, même s’il souffre. Il a besoin de sentir que les choses iront mieux. Le Gabon n’offre pas ce rêve à ses enfants. C’est une tragédie, car le pays est bourré de potentiels et de talents. Mais c’est toujours les mêmes qui en profitent et en plus, qui narguent le peuple dans leur arrogance quotidienne.

            J’ai donné les raisons de fond plus haut aussi sur le pourquoi de cette misère toujours ambiante. Je crois qu’une bonne partie de la cause est politique, avec ses conséquences sur le plan économique, social et culturel. Cela nous prend une amorce de changement politique avec des changements de fond qui nous amèneront dans les changements à d’autres niveaux. Le politique a « hijacké » tout au Gabon puis trop longtemps. Il faut donc régler ce problème de fond. Il faut changer de régime et instaurer un régime différent (pas le Bongo-PDG-bis) qui va enfin mettre les préoccupations du peuple avant les intérêts personnels. Un nouveau régime politique démocratique avec des institutions fortes, transparentes et républicaines. Nous avons besoin d’une nouvelle Constitution qui nous débarasse des présidents-rois mal élu à vie; d’une Justice enfin juste pour tous; un gouvernement qui a des comptes à rendre au peuple et qui investi là où ça compte (éducation, santé, développement économique notamment), etc. Bref, le potentiel est là; le Gabon est riche. Sauf que nous n’avons pas en place les instutitions qui s’assurent que la richesse est bien redistribuée et que tous les Gabonais peuvent s’accomplir sans contrainte inutile, en toute liberté. Nous avons un régime qui vole, qui pille et transfert des milliards ailleurs qu’au Gabon! Cela doit changer.

          • Luc Lemaire dit :

            J’ai cru apercevoir que d’autres que vous défendent les mêmes idées… Je suis d’accord.

        • CLG dit :

          notez qu’il s’agit d’un sondage de Gallup

      • Joec dit :

        M. Lemaire, on peut s’en passer des standards internationaux et faire un sondage de type micro-trottoir, le résultat serrait le même. Beaucoup de jeunes gabonais restent au Gabon parce qu’ils n’ont pas d’autres issues.Un exemple. Pendant plusieurs années, j’ai fait un constat. Après chaque délibération du bac, la plupart des lauréats se rapprochent de leurs parents  »bien placés » pour les aider à sortir du pays. Parfois ces jeunes bacheliers qui ont les rêves plein la la tête veulent aller en France, au Canada, en Allemagne, aux USA (ce qui est compréhensible!), mais parfois ils ne veulent ne fût-ce-qu’aller au Togo, Benin, Mali, Burkina qui sont des pays moins nantis que le nôtre. Qu’est-ce qui poussent les jeunes gabonais à vouloir à tout prix immigrer? Je pense que c’est un raccourci de dire que les Etats-Unis influencent les études des ONG. Au Gabon, le rêve s’étiole vite et cela se constate aisément.

  19. kelly dit :

    c’est de votre faute vous aimez voter toutes personnes qui se présentent la faute à qui au peuple c’est tout . Je n’ai jamais vu çà un peuple qui refuse de se lever pour revendiquer leur droit c’est dingue çà.Ne vous plaignez plus subisser maintenant

  20. Dos d'anne dit :

    Bonjours j’ai lu tous les commentaires depuis hier sur cet article de luc lemaire.
    Est ce qu’un pays comme le gabon n’a pas le droit d’interdire certaines activités commerciales à certains communautés etrangères afin que ces activites soient recupérer par des nationaux?
    est il normal mes freres que tous les taximan du pays soient des etrangers et que tous les dimanches chaque communauté se retrouve dans des reunions dites de tontines pour fixer les tarifs en toutes malhonnetété?
    COMMENT COMPRENDRE que d’habitude on payait 300F de la gare routiere jusqu’au delta alors que depuis 2semaines on paie 300F de la gare routiere jusqu’au lycée d’etat. et pour arriver au delta on doit ajouter 200Fcfa.
    quand certains disent que tout va bien je les felicite sans les condamner car ils se déplacent en helicoptère dans libreville ILS se soignent leurs migraines à el rapha et ont des salaires de base de 700 milles francs.
    Le pays est aux mains des etranger qui se regroupent en cartel selon les nationalité non plus pour simplement des tontines mais pour planifier la souffrance à infliger aux gabonnais.
    Les pècheurs beninois, togolais , sao tomeens, n’augmentent pas le prix du poisson mais s’entendent avec leurs femmes qui sont leurs revendeuses pour qu’unanimement elles augmentent les prix en faisant croire que les pecheurs ont augmenté. Resultat, le poisson peché par ces communauté coute plus cher que celui des chinois qui deploient plus des moyens et de personnel.
    Et quel est la reponse de l’eta: il fait à ces assassin un bonus de 11milliards sur les droit et taxes.
    Comment peut on dire que tout va bien alors que le projet des milles logement au 31 decembre ne bouge pas d’un pouce. J4AIMERAI BIEN QUE MAGANGA MOUSSAVOU ET NDAOT SOIT ASSOCIE à ce projet car à eu deux ils ont construit plus dans ce pays que pascaline et ali qui eux sont des heritiers de luxes.
    A bon attendeur salut.

    • Luc Lemaire dit :

      Avez vous conscience que votre commentaire est profondément xénophobe ? Non pas que tout soit faux dans ce que vous dites, même si je ne peux pas le vérifier, mais n’avez-vous pas le sentiment de faire des « étrangers » dont certains sont nés ici les boucs émissaires d’une situation de détresse mondiale ? Les prix augmentent, les vendeurs augmentent car ils doivent payer leurs charges avec ce qu’ils gagnent. Et ce que vous ressentez, autant que je sache, est ce que ressentent la plupart des gens dans le monde. Les prix augmentent partout et les salaires baissent partout ! Faire des étrangers, qui, au passage, font bien souvent des métiers que les gabonais ne savent ou ne veulent pas faire, comme l’agriculture ou le petit commerce de proximité, ne règlera rien. S’ils partaient nous nous retrouverions tous affamés et sans transporte… Sauf la Sogatra peut-être ?

      • Dos d'anne dit :

        Luc pourquoi parles tu de xenophobie? Lorsque la france renvoie les roms est ce de la xenophobie? Lorsque la france parle d’immigration choisie est ce le xenophobie? Kan les usa qui sont plus riches que nous parlent de politique de l’immigration est ce de la xenophobie?
        Aujourd’hui le gabon est à la croisée des chemin et le President Ali sait trés bien qu’il n’yaura pas de veritable politique de l’emploi au gabon si nous ne tenons pas compte du fait que nous avons un tissue economique fagociter par des expatriés.
        L’etat ne peux plus employer tout le monde et le retours au petits metiers s’impose. La coiffure, le commerce, la couture cordonnerie n’ourrissent des familles et permettent à ces etrangers de partir à dubai et en chine.
        Donc il est temps que l’on fasse comme la france. Garder ceux qui nous sont important et renvoyer ceux qui nous sature afin de liberer des secteurs que nous pouvons occuper malgres le bacalaureat.
        En plus ces etrangers n’aiment pas du tout ce pays car ils veulent tout gagner et rappatrier leurs gains chez eux.

        • visa dit :

          Cher ami, prends le cas des compagnies pétrolières à Port-Gentil, ce sont les chefs du personnel Gabonais de ces boites qui bypassent les lois en vigueur en embauchant plus d’expat qu’il n’en faut avec la complicité de l’inspecteur du travail. C’est pas l’Etat, ce sont des citoyens voyous jusqu’à l’os qui paralysent l’activité du pays. C’est eux les responsables.
          Oui monsieur, cé lé wééiitééee. Les étrangers n’y sont pour rien. Si la France chasse les étrangers, ils ont leur raison qui ne s’appliquent pas au Gabon, les cultures sont bien trop différentes.

          Et les expat Gabonais qui paient leurs impôts au Gabon, on en fait quoi, si on suit votre raisonnement, ils doivent venir gonfler les rangs du chômage au Gabon? Soyez pas Xénophobes.

          En fait les gabonais masquent leur incompétence et paresse derrière de faux motifs pour distraire le monde. S’il n’y a plus un seul étranger au Gabon, vous pensez que c’est a cause de ça que le Gabonais ira chercher du boulot?Y avez-vous penser?
          Le gabonais a-t il au moins essayer de faire quelquechose?

          Ce qu’il faut aux Gabonais qui veulent s’en sortir, c’est adopter la méthode chinoise.

          Le jeune gabonais qui veut réussir dans une activité doit:

          – cibler son secteur.
          – pratiquer des prix plus bas que ses concurrents étrangers et tenir bon.
          – l’etranger obligé de plier bagages (comme apparemment c’est eux le pb)
          – le Gabonais devient mettre du secteur et met à genous la concurence étrangère.

          Ca a réussi aux chinois en moins de 10 ans.

          Autrement le Gabonais ferrait mieux d’être spectateur et d’arrêter d’accuser ABO et les étrangers.

    • Un Gabonais Optimiste dit :

      Il faut laisser les autres nous apporter ce que nous n’avons pas. C’est ce que font tous les pays. Certains pays ont même institutionnalisé cela. Le Canada, Nouvelle Zélande, Australie, Danemark, pour ne citer que les plus connus. Ces pays rencontrent aussi des problèmes de chômages, mais ont compris qu’ils ne peuvent pas attendre de laisser leur populations croître, ou d’attendre 10 ans voir suffisamment de monde se former dans certains métiers.
      Notre faible population est clairement un point faible, on ne constitue pas un marché intéressant pour les investisseurs qui voudrait développer des usines de production. Toutes les sociétés de production qui s’installent chez nous le font en sachant qu’ils vont exporter le gros de leur production.
      Sans compter que nous manquons de main d’oeuvre dans certains domaines, et clé par dessus tout. Pourquoi? Parce qu’il manque des ressources? ou des opportunités? Non, non et non.
      Il faut se le dire l’homme Gabonais n’est pas travailleur, alors laissons les autres venir le faire pour nous. Surtout si ils font de nous un meilleur marché, en améliorant la densité de notre population.
      L’idéal serait de créer une immigration sélective comme certains pays, juste pour les métiers pour lesquels nous manquons de main d’oeuvre et de savoir faire.

      • Dos d'anne dit :

        de quelle force de travail tu parle?

      • visa dit :

        ok mais déjà , il faut que le Gabonais qui souffre ait envie lui même de sortir de la galère!Sinon le bon Dieu descendra pas sur terre pour le nourrir.
        Le travail ou l’argent, ça tombe pas du ciel monsieur!!!

        la problématique de l’investisseur n’est pas le nombre d’habitants, mais le coût de la main d’oeuvre et les facilités administratives.

        le Gabonais n’est pas travailleur, certes, mais, qu’il arrête de se plaindre dans ce cas.

        • Un Gabonais Optimiste dit :

          Visa
          Je vous rejoins dans votre propos, nous les Gabonais, nous devons nous mettre au travail.
          Mais notre faible population est réellement un frein aux investissements, a cote d’autre facteurs comme le coût de la main d’oeuvre que vous mentionnez et que j’ai aussi signale dans un autre mes commentaires.
          Les experts et observateurs internationaux comme nationaux s’accordent pour dire que le principal problème du Gabon est le manque de diversité de son économie. Ils avancent plusieurs raisons pour expliquer le manque d’implantation d autres industries, dont un petit marché d’environ 1 million d’habitants,la dépendance aux importations françaises, incapacité de capitaliser sur le marché régional et enfin le manque d’esprit entreprise parmi les gabonais. Oui notre population est un vrai frein pour les investisseurs.
          Imagines ne fut ce que tu as une clinique sur la place, tu te dis ok tu as les sous et les contacts pour faire venir une IRM pour ta clinique, et tu te rends compte qu’à cause de la faible population du Gabon et Libreville, et vu le faible pouvoir d’achat qui t empêche de pratiquer des prix trop élevés, il te faudra 50 ou 100 ans par exemple pour rentabiliser ton investissement, bien la décision est vite prise, ce n’est qu’ un exemple.
          Certains me demanderont des références pour mon affirmation plus haut. Vous trouverez le nécessaire à la partie économie du lien ci bas. Je vous mets aussi un copié collé. Désolé la référence est en anglais, la page française du même article ne contient pas cette partie, va savoir pourquoi?
          « Many foreign and local observers have consistently lamented the lack of diversity in the Gabonese economy. Various factors have so far stymied additional industries—a small market of about 1 million people, dependence on French imports, inability to capitalize on regional markets, lack of entrepreneurial zeal among the Gabonese, and the fairly regular stream of oil « rent ».  »

          Lien: http://en.wikipedia.org/wiki/Gabon

          • visa dit :

            C’est exactement celà que je reproche à mes frères, ils ne voient pas grand le plus souvent.Ils ne pensent le plus souvent qu’a leur fourchette de vie active.Après, les enfants ils font quoi?ils réinventent la roue?

            Pourquoi ne pas acheter une IRM et se faire un nom dans la sous-région et au-delà? Pourquoi se limiter au Gabon si la rentabilité ne peut-être atteinte qu’avec le plus grand nombre?
            Personnellement, je refuse de me limiter dans ce type de vision.

            J’adopte plutôt la vision du très long-terme.
            Il ne faut pas oublier que ce que nous faisons aujourd’hui c’est pour offrir un Gabon meilleur à nos enfants! Alors, si certains pensent qu’on vie mal aujourdh’ui, oui c’est vrai mais mieux qu’avant tout de même,il faut etre honnete, on doit se sacrifier et bosser comme des fous pour offrir aux futurs générations des lendemains meilleurs.
            Ils seront fiers de nous nos gosses si on y parvient.

            Les grandes réalisations sont toujours issues des rêves les plus fous, il faut pas l’oublier.

            Concernant les experts, ils peuvent parfois se tromper. Un revirement de situation peut vite arriver.

  21. Eric Nguema Mba dit :

    Toujours les mêms comparaisons qui ne font pas raison.
    A lire la plupart des commentaires dans ce site, le gabon est un enfer dont on ne rêve que de se sauver. Franchement!
    Le grand Pierre akendengué nous apprenait dèjà dans les années 7à qu’il n’y a pas de bons pays pour les pauvres. Et moi qui vit aux USA, je peux vous en parler.
    Si les gars du southside à los angeles pouvaient partir pour un autre pays ils partiraient aussi.
    J’étais en vacances au gabon en 2008, je viens d’y séjourner plus d’un mois.
    Vous ne pourrez pas me convaincre que c’était mieux avant. Désolé.
    Je me fiche pas mal d’ABO ou d’AMO. je constate simplement des faits: il ya encore trop de routes pourries au Gabon, mais en 3 ans il y a eu du travail ne fut-ce que sur ce plan.
    J’ai visité ce que je considère comme la ville nouvelle d’Angondjè. Excusez-moi, mais quand j’ai quitté le Gabon, y avait que brousse et marécages dans ce coin. C’est quand même remarquable ce qui y a été fait en si peu de temps et qui n’avait jamais été fait les 2O dernières années (dont Ali est aussi comptable que les autres).
    Quand je suis parti du Gabon, il y avait des trous partout en plein centre ville. je ne les ai pas retrouvés. C’est quand même des faits ça!
    Ma propre soeur souffrait d’une tumeur depuis 4 ans, elle est rentré au gabon il y a 4 mois guérie grâce à la CNANGS. ça aussi c’est une réalité (avant c’est moi qui lui envaoyait de l’argent pour sa chimio à LBV.
    C’est pas le paradis, mais c’est pas l’enfer.
    ne noircissez pas pour noircir.
    Enfin, je voudrais faire une toute précision: je vis et travaille aux USA. Je n’ai pas quitté le Gabon parce que c’était l’enfer, je suis parti parce que la firme pour laquelle je bossais au gabon m’a proposé quelque chose de plus intéressant aux USA. j’y suis resté 3 ans avant de trouver encore plus intéressant.
    Mais je finirais bien, je ne sais pas quand, par rentrer chez moi monter mon business, même de retraité. Je n’attend rien de l’Etat ni de qui que ce soit. et si je rate, je n’accuserais pas tout le monde.

    • Dos d'anne dit :

      Eri nguema mba je ne vous suis pas du tout. VOUS COMMENCEZ PAR dire je men fou d’ABO et de OBO mais dans vos commentaires vous faites l’eloge de ABO. je comprend que quand on est au usa on ne vit pas le quotidien de lbv. Ce vrai vos propos sentent l’odeure de ce qui freine le gabon; le chacun pour sois et Dieu pour tous.
      En somme je comprend aisement que votre soucis est de faire savoir aux gabonnais qu’un certain eric nguema mba est au USA. le reste de votre discours n’est que du bidon surtout si vous parler d’une cnamgs initier par OBO et qui n’est pas le resultat de la science infuse de ABO et SA LEGION ETRANGERE.

      • Un Gabonais Optimiste dit :

        Dos d’anne ton intervention frôle l’agression, il ne fait que donner son avis, en tant que Gabonais comme toi. On peut n’avoir aucun lien avec le régime en place et apprécié certains des acquis du pays.
        En résumé Mr ou Mme Dos d’anne vous considérez qu’ABO n a pose aucun acte positif durant ces 3 annnees? Ou est ce un crime de les mentionner?
        Quelle est la part D’ABO ou d’OBO dans les réalisations de la CNAMGS? Je pense que vous n’êtes pas mieux place que nous pour le savoir. Le fait est que c’est déjà un acquis pour les Gabonais, bien que ce ne soit encore qu’un projet tout jeune avec tout ce que ca implique.
        Pour finir, il est possible de livrer des informations qui semblent appuyer notre commentaire ou point de vue. Losrque Eric Nguema souligne qu’il est a l’étranger s’est pour aider le lecteur a suivre son cheminement, moi je n’y ai vu rein d’autre.
        Par contre Dos d’anne, en lisant votre commentaire, je me suis dit, encore un frustre qui pense qu être a l’étranger ou de le dire c’est vouloir s’en vanter, il y a tellement de Gabonais a l’étranger que c’est devenu banal lol.
        Personne d’entre n’est expert sur le Gabon, et n’a l’exclusivité du savoir sur notre pays, arrêtons donc d’incriminer les autres.

        • Boukoubi Maixent dit :

          @Gabonais optimiste. sachez cher ami que si la CNAMGS était le fruit du trvail d’ABO elle ne serait pas encore opérationnelle. Personne sur cette terre hormis vous ne peut croire qu’une entité de sécurité sociale faisant appel à des modes de financement spécifiques peut se créer en une année voire en trois années. cela requiert de nombreuses études et, l’ensemble du processus peut s’étaler sur cinq ans.
          ABo le sait. Il sait d’où sort la CNAMGS. Inutile de lui attribuer les mérites d’autres personnes. Savez que dans la loi ce type d’assurance se nomme Assurance Maladie Obligatore (AMO). Si ça vous dit quelque chose…. Louis Gaston Mayila, qui a remplacé AMO à aux affaires sociales peut vous en parler. Idem pour Ndongou, qui avait remplacé Mayila ou pour Boukoubi, qui était à la santé. Ntoutoume Emane qui était PM peut aussi vous en dire quelque chose. Au final, la CNAMGS, c’est le bébé d’Omar Bongo mais si vous voulez absolument l’attribuer à un viant alors soyez honnête et rendez à AMO ce qui est à AMO

          • visa dit :

            oui mais il faut avoir une bonne lecture du pays.
            Ce sont nos propres frères gabonais pure sang qui nous tuent. CNAMGS, c’est dans les hopitaux qu’on privilégie ceux qui ont du cash, Fonction public et privé, c’est du pur favoritisme ethnique alimentée en grande pompe par nos propres freres makaya au bas de l’echelle,…

            Tous les projets en cours sont sortis des cartons datant des années 60 ok, mais c’est ABO avec son vampire qui met tout ça en musique…oui ou non?

            Pour le faire, il faut tout dévaster comme un bulldozer, sinon on arrivera à rien. Je pense qu’à sa place (ABO) je ferais pareil avec ce peuple de pauvre paresseux qui pense qu’il n’ya que la politique pour s’enrichir. Il est temps que le temps que le Gabonais pauvres se prennent en charge, conduisent des taxis, vendent au marché, vendent des glaces au carrefour IAI comme les chinois font…

            Depuis les années 60, ceux qui étaient en charge de ces dossiers ONT FAIT QUOI???à part détourner mil milliards de mille sabord de cfa des budgets sur les projets les plus juteux, suivez mon regard…

          • Un Gabonais Optimiste dit :

            Boukoubi Maixent

            Merci de relire mon propos. Je n’attribue en rien la CNAMGS a ABO, ni a qui que ce soit. Je réitère en propos comme quoi nous sommes mal place pour savoir qui a fait quoi.
            Je suis personnel de la sante, et je n’en sait rien. Vous êtes peut être l’adjoint du directeur de la CNAMGS, va savoir.
            Dans tous les cas, merci pour l’info, la CNAMGS est donc le bébé d’OMAR, soit.
            Pour moi c’est le fruit de l’administration gabonaise et surtout des différents directeurs de cette institution, passe et présent. Par contre prétendre qu’AMO a une part importante dans la création de cette institution, c’est clairement ne pas savoir de quoi on parle. De 2002 a 2006, période ou AMO était responsable de ce projet, il n’y a pas eu d’avancée majeure, rien que des discussions, en 2006, on ne savait toujours pas si il fallait créer une nouvelle institution ou faire avec celles existantes. C’est seulement en 2006 sous Mayila que le projet prend enfin son envol.
            En ce qui concerne le temps qu’il faut pour lancer une telle institution, il ne faut pas plus d’un an, mais comme on est au Gabon, ca nous a pris un peu plus d’un an, donc votre argument est remis en question Mr l’expert Boukoubi.
            Pour ne pas faire un autre commentaire kilométrique, je vous laisse lire vous même l’historique de cette institution, quand vous vous serez informe, je suis a votre disposition pour qu’ on en discute.

            Voici le lien de la CNAMGS: http://itemcpclab.pro/cnamgs/la-cnamgs/historique-de-la-cnamgs/

        • Boukoubi Maixent dit :

          @Gabonais optimiste. Vous devez être un as du baclage de dossier dis donc. Vous dites qu’il ne faut pas plus d’un an pour créer une entité de prestations sociales ? Entre les études sur le macanisme de financement, le refinancement, les homologations, le mécanisme de contrôle, la structure juridique de l’entité, il ne faut pas plus d’un an….. ? Vous serez très bon aux côtés d’Ali Bongo où on croit que les choses se fon t par un claquement de doigt et où on crée des établissements publics en deux jours… Pour le reste, laissez moi vous dire – et Ntoutoume Emane en sait quelque chose – qu’AMO a eu tous les problèmes du monde à faire admettre ce dossier car, un président du sénat décédé depuis et un citoyen français dont la fille est mariée au ministre de la Défense de l’époque s’opposaient de toutes leurs forces à cette idée qui, à leurs yeux, sonnaient le glas de leurs affaires dans le domaine de l’assurance santé…. Ampo a dû ferrailler contre ces personnes pour que ce projet ne meure pas dans l’oeuf. Voilà la réalité que Boukoubi Faustin connait très bien lui qui, à cette époque-lo, se planquait de peur de s’aliéner les adversaires du projet…

          • Un Gabonais Optimiste dit :

            Boukoubi Maixent

            Pourrait on avoir des références sur ce que vous avancez? Ou est on encore dans le système des  » on a dit »? Je vous ai donné des références sur les points que j’ai mentionné, je peux vous en fournir sur la plus part des arguments que j’ai avancé, qui ne vienne pas de ma personne, n’étant pas un expert dans les domaines impliqués. Ces arguments sont le fruit de lecture de sites d’informations qui sont considérés plus fiables que les  » On a dit ». Si vous ne nous fournissez pas de références pour vos arguments, je vous demande à tous de ne pas prendre en compte son propos, car il est facile à tous de débiter 10 000 choses sans preuves.
            Pour ce qui est du temps qu’il faut pour créer cette institution, je me suis basé sur le temps mentionné sur le site même de la CNAGMS, qui peut être confirmé par bcp d’articles sur la toile et dans la presse Gabonaise.
            Par contre si vous prétendez avoir été au fait des évènements en tant qu’acteur ou témoins directs, je veux bien vous croire et je prendrai pour vérité votre version du role qu’à jouer AMO.
            Ce qui m’emmène à me poser la question, êtes vous donc un proche d’AMO? Un de ses collaborateurs? Ou un dirigeant de la CNAGMS.
            Moi je le répète, je ne sais de ce qui s’est passé tout haut sur la création et la réalisation de la CNAGMS. Je n’ai malheureusement accès qu’à ce dont tout makaya peut avoir accès. Je base donc mon jugement ou appréciation sur ces éléments.
            Boukoubi Maixent, merci de nous éclairer.

          • Un gabonais pas comme les autres dit :

            Dites pourquoi vous vous caché derrière le pseudo BOUKOUBI Maixent? Lorsqu’on veut dénoncer on ne se cache pas. Vous constitué la honte de ce pays; vous êtes champion dans la critique mais vous ne faites rien pour que les choses changent…Nous saurons ta véritable identité sois en certains.

          • Luc Lemaire dit :

            Il est un droit, à notre avis, imprescriptible sur Internet, c’est celui à l’anonymat. Vous même vous en servez d’ailleurs et ce n’est sans doute pas sans raison. Aussi, je vous serais grée d’éviter ainsi de menacer les autres et de respecter les clauses déontologiques du site. Ce message vaut pour votre commentaire mais certaines autres personnes aussi.

            https://www.gabonreview.com/deontologie/

          • CLG dit :

            Vous noterez M. Lemaire que celui qui se plaint des anonymes n’a pas décliné son identité… C’est risible… Les mangeurs du système bongoïste adorent les menaces

    • visa dit :

      Tu ferais mieux de rentrer au Pays et de particper à sa construction. Tu es à l’étranger et ON NE SAIT MEME PAS SI TU PAIES TES IMPOTS au Gabon, et tu viens quand même gueuler comme un Français????

      FRANCHEMENT!!!!!!tu es encore pire que ces politiciens qui ne pensent qu’à leurs ventre, la seul différence, c’est que toi tu vends ton savoir faire à des compagnies étrangères de surcroît!Eux au moins(politiciens), ils font circuler le fruit de leur détournement sur le territoire pour certains, ils créent de la valeure…

      Et la cerise sur le gateau, tu oses affirmer que tu rentreras au Gabon à la retraite -> donc quand les gens comme « les ba-nous autres auront finis de construire le pays » ??
      Franchement, c’est pathétique, ca me donne la nausée d’entendre cela.
      Il faut que tu changes tes positions à court terme, sinon oublie le Gabon pour toujours. On va se debrouiller nous meme nous meme.

      Faut pas embêter les gens dis donc!!!!!

      le seul point que tu marques reste le changement, c vrai, ca bouge au Gabon par rapport aux années 60. Pour ça, il faut le diriger d’une main de fer.

      • Luc Lemaire dit :

        Pensez-vous sincèrement qu’un gabonais qui vit à l’étranger est inutile à son pays ? Il n’y a pas que les impôts… Il y a l’influence, l’image du pays, ses éventuels enfants qui auront une expérience impossible à acquérir en Afrique pour le moment, etc. Pensez-y. Je ne serais jamais venu au Gabon, je pense, si je n’avais pas croisé des gabonais à l’étranger qui m’avaient convaincu que ce pays méritait qu’on s’y investisse. Des enfants de gabonais d’ailleurs.

        • visa dit :

          Vu comme ça, c’est aussi vrai.
          Mais je préfère penser que pour l’instant, le Gabon a besoin de toutes les forces vive et des cerveaux de ses enfants pour emmerger. Et non que ses enfants deviennent des consommateurs outre-Atlantique.

          La conscience populaire doit changer, après on pourra se permettre de faire comme les Mauriciens, se redéfinir comme étant des citoyens du monde.
          Les prochaines bulles prendront racine en Afrique. C’est l’endroit ou il faut être, au Gabon en particulier.

  22. visa dit :

    en tout cas Luc Lemaire sais créer l’étincelle, parce que là je suis dans tous mes états….et j’en veux encore plus

  23. Dos d'anne dit :

    retiens dans ce cas que le CHU d’angondje est aussi un projet de l’administration gabonaise.

    • Un Gabonais Optimiste dit :

      Je dois considérer que tu n’avais rien a redire sur mon argumentation et les points mentionnes. C est déjà une avancée hein.
      Oui au final toutes ces réalisations sont celles de notre administration, de notre pays, il ne suffit pas d’en donner l’ordre pour voir un projet se transformer en réalisation. La preuve, ce projet n’était reste qu’a l état d ébauche de 2002 a 2006, hein. Il faut une volonté des dirigeants, mais aussi une équipe pour la réaliser.

    • visa dit :

      et l’hiopital militaire, on sait d’ou ca vient? c pas un don?

  24. Dos d'anne dit :

    LUC LEMAIRE
    Pardon contente toi de nous faire des bon editaux mais ne met pas le doigt. Je sais que meme toi tu n’aimes pas ce pays. TU es là pour ton chiffre d’affaire. Donc arrete un peu de prendre des ppositions qui meprisent le vecu attroces des gabonais. apres 15 ANN2ES DE la droite la france avait besoin d’alternance. et pourquoi pas le gabon apres 42 ans.

    • Luc Lemaire dit :

      Dos d’anne, quelle mouche vous pique. Je n’ai pas a répondre a ce genre d’âneries mais je précise que je ne vois aucune raison de ne pas intervenir quand je le juge nécessaire. En particulier lorsque certains font preuve de xénophobie ou se lancent dans les insultes faute d’arguments. Pour le reste…

    • visa dit :

      Franchement, je reste sceptique à une quelconque alterance, je ne pense pas que ce soit la solution miracle à laquelle on veut nous faire croire!bien que je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se fait. Ca pourrait être bien pire avec ces rapaces fochées de l’opposition.

      C’est exactement ce genre de commentaires qui nous font reculer à pas de géant.
      On est sur internet,il n’y a pas de frontière et c’est justement d’un débat contradictoire que jailli la lumière.

      Je ne vois pas en quoi un site d’information tel que celui-ci fait du chiffre avec de maigres revenus publicitaires si ce n’est payer l’hébergement, les maintenances, gérer les casse-tête, etc….Peut-être même que le site est déficitaire…

      Luc Lemaire a au moins le mérite de dénoncer le mal être du Gabonais sur la toile de façon très pro et a du respect pour ce peuple. Il a même certains articles qui defendent le droit du Gabonais Makaya.

      Je cherche toujours à la loupe sur d’autres sites Gabonais ou je peux voir ça mais rrrrriiiiiiiieeeeeennnnnnnnn!!!
      Tout ce que je trouve c’est insultes envers les étrangers et le président de la nation!
      Mais on est où là?

      Tu n’es pas content que quelqu’un donne son avis, bah tu rais ce site de tes favoris et tu monte le tiens. Et puis quoi encore???
      J’ai une idée pour ton futur site, http://www.xenophobe-a-gogo.ga/

      • Joec dit :

        Tu te plains qu’on insulte le président et à ton tour, tu traites les opposants de rapaces fauchées qui voudraient s’enrichir. Je suis d’accord avec toi,  »on est où là? ».
        Comment s’étonner du niveau du pays quand des illuminés comme vous pensent que ceux qui sont au pouvoir ont des milliards mérités et ceux qui s’opposent à eux veulent tout simplement s’enrichir à leur place.
        Un tel raisonnement nécessite un entraînement rigoureux, parce que c’est pas à la première bêtise qu’on parvient à une telle idiotie.

        • visa dit :

          Exactement monsieur, vous avez parfaitement raison!

          Je n’ai nullement l’intention de prétendre à un titre d’académicien ni d’être un illuminé (ce que je suis loin d’être d’ailleurs).
          Vous me donnez des titres ronronnant alors que je ne suis même pas logique dans mes propos.

          Une chose est sure, le Gabon n’a pas besoin de beaux parleurs, et certainement pas d’excellents dragueurs que vous devez être au vu de vos acrobaties grammaticales et que sais-je encore pour prétendre à une quelconque émergence….

          Le Gabon a besoin de personnes qui posent des actes sur le terrain, il a besoin de vrais bosseurs!Et je pense que ce moment est arrivé, Pour répondre a cet article, je dirais Oui et Non, car il y’a du changement certes, mais vu le mal économique mondiale actuel, les pauvres deviennent encore plus pauvres.On y peu rien, mais je pense que le pouvoir fait au mieux.

          Pour info, à l’école j’étais très nul en langue Française jusqu’au supérieur.Mes notes du Bac: 02/20 en Français, 03/20 en Histoire, le reste je le garde pour moi.Mais ce bac là, je l’ai obtenu d’office il y’a plusieurs années déjà.
          Le Gabon d’aujourd’hui a besoin de tous, de vous et de moi avec toutes les contradictions possibles. Alors vos phrases stériles n’aidant en rien au débat, …je sais pas où les mettre…

          Je cherche un professeur, quelqu’un peut-il m’aider?Vous peut-être?

  25. Dos d'anne dit :

    Cetait pour rire luc.
    Mais vois tu j’en voeux baucoup aux etrangers. OUI je le dis sans xenophobie mais par amour pour mon pays.
    Luc comment peux tu comprendre que des gens viennent au gabon, se font des fortunes en milliards mais malheureusement restent locataires. PEUT ON dire qu’on aime un pays lorsqu’on y habite depius 25 ans, qu’on rapatrie des centaines de millions alors qu’on est incapable d’acheter un terrain pour batir une maison?
    Aujord’hui le logement à augmenter tout simplement parcque nous avons des expatriers qui s’enrichissent ici mais ne veulent pas construire. Si chaque expatrier vivant au gabon depuis plus de dix ans pouvait batir une maison, la catastrophe du logement ne se poserait pas à libreville. Et pour te titiller luc qu’est qui t’empeche toi de construire une maison à libreville. JE SAIS QUE TU AS des moyens.
    Quand le pays bougent les etrangers sont les premiers à dire aux gabonais que la paix ce bon et qu’il faut eviter ce que la cote d’ivoire à connu. Dans ce cas, puisque le gabon est un havre de paix, qu’est ce qui empeche aux expatriers de construire et de se sentir comme chez eux au lieu de se comporter comme des mercennaires finnancier qui rappatrient tout.
    A tous je repette que je ne suis pas xenophobe mais la realité est là et l’ignorer serait une betise.

    • Luc Lemaire dit :

      Vous savez beaucoup de choses… Je serais sans doute riche si je n’étais pas journaliste ! Pour ce qui est de votre théorie sur les étrangers qui devraient construire, je suppose que ce qu’ils paient comme loyer est tout aussi rentable pour le pays.

    • visa dit :

      Le problème du Gabon n’est pas là Monsieur! C’est vrai qu’il y’a des expats au Gabon qui sont payés 30 millions/mois, voir bien plus, Si on les paie autant, c’est certainement qu’ils le meritent pour la pluspart,il faut être honnete, il y’a aussi des bras cassés.
      Mais la on surf dans le domaine de l’expertise. Comme lorsque Fillon (sauf erreur de ma part) est venu au Gabon monter le dossier de la CNAMGS à l’époque du vieux père OBO.

      Peut être que si on avait de vrais ingénieurs capables d’inventer quelquechose, ou des experts ayant réellement l’envie de réaliser, on ne ferait pas appel aux étrangers, ça je vous l’accorde.
      Le gabonais une fois arrivé en haut sait juste détourner les budgets, c’est qu’on a été éduqué comme ça depuis les années 60, alors le problème vient de nous-même.Les compagnies pétrolières poursuivaient les Gabonais dans les rues pour les employer. Oui monsieur, le Gabonais normal est paresseux et détourneur de budget par nature.

      Les Gabonais comme vous attendent quelquechose, mais on sait pas trop quoi! Ah oui, que le Président se lève et dise « Chassez les étrangers », ensuite ça changera quoi? ce n’est pas cela qui fera sortir mes frères des bistrots et des boite de nuit.
      La xénophobie n’est qu’un instrument utilisé par les politiques pour enrichir leur fond de commerce électorale,comme les pasteurs des églises eveillées font! alors attention messieurs!

      Les US sont un ensemble de nations et de peuples mixés, pourtant on parle de la première puissance mondiale.

      Là on est carrément hors sujet je crois…à demain.

    • Un Gabonais Optimiste dit :

      Dos D’anne

      Merci de nous rassurer car la xénophobie tout autant que le racisme et autres formes de préjugés et discriminations est dangereuse, inacceptable et intolérable.
      Je voudrais ajouter que je comprends un étranger qui aurait peur de tout investir chez nous. Nous avons un discours xénophobe au quotidien, bcp d’étrangers le disent, on fait la différence entre gabonais d’origine et naturalisé, on leur demande même de changer leur noms pour ajouter un à consonance Gabonaise. Si ils atteignent des postes dans la fonction publique on les montre du doigt.
      Et n’oublions pas que les Beninois ont subi par le passé les foudres de notre intolérance. Souvenez vous, nous avons expulsé tous les béninois à l’époque et sans leur avoirs, après une altercation entre présidents. Ça n’inspire pas forcément la confiance ou le désir de s’installer.
      Enfin, ne reprochons nous pas aux étrangers ce que nos frères font un peu partout dans le monde, émigrer pour réussir et rentrer plus tard avec tous leurs acquis. C’est aussi à nous d’intégrer vraiment les étrangers qui viennent chez nous, quand ils se sentiront comme chez eux, ils n’auront plus de raisons de repartir, donc de ne pas s’investir.
      Doc D’anne, il y a un proverbe qui dit balaie d’abord devant ta maison avant de dire que la maison d’autrui est sale. Donc regardons d’abord ce que nous Gabonaises et Gabonais ne faisons pas bien, et ensuite ce que les étrangers font mal chez nous.

      • Martin Modou dit :

        Merci pour cette phrase: Un Gabonais Optimiste

         »Souvenez vous, nous avons expulsé tous les béninois à l’époque et sans leur avoirs, après une altercation entre présidents. Ça n’inspire pas forcément la confiance ou le désir de s’installe

    • Martin Modou dit :

      Tu n’es pas xénophobe mais tu es ignorant.

      Encore un autre !! comment peut-on en 2012 après Jésus Christ, écrire des conneries pareille. Quelqu’un pour me calmer, comment peut-on écrire des conneries pareille en 2012 !!
      Je n’ai pas la patience de lire des bêtises. Mais je vais tenter de répondre. Parce que les Gabonais n’ont pas construit leur pays poiur donner le goût de construire au Gabon. Ensuite pourquoi vous ne construisez pas vous même au Gabon ?
      Les étrangers se font des milliards parce que les gabonais ne veulent pas travailler, ils veulent porter la cravate et le costume. Ils sont tout le temps en vacances au village, et ils n’économisent pas parce que ils dépensent pour les griffes.
      Parce que depuis que je suis né je ne connais pas beaucoup de gabonais menuisier, taximan, plombier, électricien, ingénieur à son propre compte, enseignant. Quand Assélé à ouvert IPS (Djoué dabanny) il a dû faire venir des profs de l’afrique de l’ouest pour enseigner aux Gabonais !!!
      Alors arrêtons de dire des conneries.
      Combien de Gabonais ont un maagzine Web comme Gabonreview de QUALITÉ. Là vous n’allez pas dire que Luc Lemaire travail à partir de la France ou des USA avec des moyens de pays développé, il boss avec les mèmes moyens que les Gabonais sur le terrain. Pourquoi il a réussi, parce que il TRAVAIL. Il n’y a pas de secret, il boss. Alors faites comme lui. BOSSER bande de paresseux.

  26. Eric Nguema Mba dit :

    C’est quand même sidérant ce qu’on peut lire ici;
    j’aime mon pays et je refuse que qui que ce soit me donne des leçons de natinalisme à la noix.
    je n’ai pas à me vanter, mais de là où je suis, je fais ce que je peux pour ce pays qui est le mien. dans 3 ans je pourrais prétendre à la citoyenneté américaine, ça n’enlevera rien à la passion que j’ai pour ce pays qui m’a tout donné. Oui ce pays et donc ces dirigeants, principalement OBO puisque je n’en ai pas connu un autre.
    Il a fait du mal. mais il n’a pas fait que ça. venant d’un trou perdu pas loin de Mitzic, quand je suis né mon père avait déjà 55 ans et ma mère seulement 20. Quand mon père est mort, je n’avais que 5 ans. ma mère a quitté le village et a débarqué avec mes deux soeurs et mon petit frères dans les bas-fonds du carrefour Léon Mba derrière l’Etat major de la Marine chez un oncle. J’ai fréquanté l’école urbaine, le collège Quaben et l’UOB avant d’aller à Montpellier, tout ça grâce à la bourse du Gabon de la 6ème jusqu’à mon diplôme d’ingenieur. j’ai eu la chance d’être recruté lors d’un salon à paris quand je terminais mes études, je suis rentré au Gabon et j’ai bossé entre POG et LBV 6 ans. je ne vois pas pourquoi j’aurais refusé l’offre d’expatriation que j’ai eue. Les américains viennen « manger l’argent du Gabon » pourquoi un gabonais n’irait pas mnager l’argent des américains?
    Et chaque fois que là ou je suis on me demande d’où je viens et que je réponds « du gabon » je fais connaître ce pays à des gens qui ne le connaîtraît jamais. Je n’en veux à personne et je ne pense rien devoir à personne car ma mère, pauvre villageoise qui vendait des bricoles sur la voie qui va du carrefour Léon Mba au marché de mont bouet m’a enseigné à n’en vouloir qu’à moi-même si je rate quelque chose. point.

    chers frères, c’est rien pour vous, vous n’etes responsables de rien. l’enfer c’est les autres. c’est tant mieux pour vous.
    Moi quand c’est bien, je le dis et quand c’est mal, je le dis aussi.
    qu’airiez vous dit, s’il n’y avait eu aucune nouvelle route, pas de stade, pas de CAN, pas de CHU d’Angondjè, une cnamgs jamais sorti des cartons d’AMO puisqu’il semble en être le concepteur, pas d’hôpital militaire qui fonctionne (quand même).
    Il y a encore trop de gaspillage d’argent public dans ce pays, trop de magouilles , trop de nouveuax voleurs qui ont vite remplacé les anciens. Mais c’est pas pire qu’avant. désolé.
    Vous vous attendez la révolution collective sur place. pourquoi pas? Moi j’ai choisi de me sauver moi-même, au gabon ou ailleurs et je n’ai pas besoin de préciser que ma vieille mère n’a pas de retraite. Sa retraite ce sont mes western union.
    Voilà. Il y a des pays au monde comme le Cap vert qui n’existe que grâce à leurs enfants partis au-delà des mers; mais ça vous ne devez pas le savoir: il y a plus de cap-verdiens en europe qu’au cap vert! et c’est en signant avec des majors en occident que césaria évoria a explosé et donc fait connaître son île, c’est pas en continuant à chanter dans les bistrots pourris de Praaia!
    allez sans rancune et merci encore à Lemaire de nous offrir cet espace.

    • Joec dit :

      Vous parlez beaucoup pour ne rien dire de concret. Dans cet éditorial il s’agit de répondre si oui ou non, on vit mieux qu’avant. A chaque fois, vous nous ramenez à votre égocentrisme (moi…, ma famille…). Les comparaisons à faire c’est par exemple l’éducation. On constate clairement que tandis que le nombre d’élèves s’est accru, les structures d’accueils n’ont pas suivi. Résultats, au Gabon, dans un pays de ciment et de bois, on retrouve des salles de classes de plus de 100 élèves étant assis parfois à 3 par banc. Dans ce cas, c’est l’habitant de kinguélé qui doit se dire  »c’est de ma faute si il n’y a pas d’écoles »
      Sur le plan de la santé, payer ses soins devient un casse-tête el rapha (on peut mourir parce qu’on n’a pas le million vital…).Résultat, beaucoup de gabonais meurt dans l’indifférence, et certains plus chanceux, vont se faire soigner au Cameroun voisin, pays plus peuplé et moins riche que le Gabon. Dans ce cas, en mourant la voisine de votre mère doit dire  »c’est parce que mon fils n’est pas allé au USA comme celui de ma voisine qui lui envoie des juteux western »?
      Sur le plan de l’emploi, les universités gabonaises sont devenues des usines à chômage: on forme des citoyens pour qu’ils ne deviennent rien. Combien de vos amis de l’U.O.B., ceux-là qui n’ont pas eu la chance (et aussi votre intelligence) d’être cooptés pour aller  »manger l’argent des américains » vous ont-ils dit qu’ils avaient trouvé un emploi? Combien de vos nièces et de vos neveux vous disent-ils de les aider à partir du pays une fois le bac en poche? Certains plus modestes ne vous demandent-ils pas de les aider à aller ne fût-ce-qu’au Bénin, au Togo ou au Burkina, pays pourtant plus pauvres que le nôtre? Combien d’étudiants gabonais retrouve-t-on dans ces pays, et combien d’étudiants originaires de ce pays retrouve-t-on au Gabon?
      Il y a des infrastructures qui se construisent par la force du temps. Maintenant, ce qu’il faut mesurer c’est ce qui est fait par rapport à ce qui devait être fait. Les gabonais qui disent qu’on vit mal aujourd’hui plus qu’hier, ne sont pas moins patriotes que vous.
      Ce qui aggrave ce terrible constat c’est le choix des priorités. En quoi inviter un Richard Attias pour parler de panafricanisme à coût de milliard, est-il bénéfique pour la Gabonais qui meurt de soif à proximité de l’Ogoué, du N’tem, du Woleu? A quoi, organiser une course de bateaux, des concerts d’R kelly, des match de gala est-il important pour ces familles gabonaises qui se nourrissent à la décharge de Mindoumbé? Ha pardon, c’est de leur faute..!
      Fraternellement.

      • visa dit :

        C’est vrai certes, mais j’ai finalement compris une chose.
        Le Gabon a aussi tout intérêt a arranger son image de marque à l’extérieur de diverses façons.

        Aujourd’hui, il est mieux pour nous de diversifier l’economie.

        Prennons le cas du tourisme, organiser une évènement nautique de renommée internationale peut faire rentrer de l’argent, même si au départ on y met quelques milliards pour attirrer les hotes!Qu’est-ce que 1 milliard par rapport au budget? Si les organisateurs dudit tournoi souhaitent remettre ça, ça peut être bénéfique pour tous.

        Imaginez Libreville devenant une plateforme importante pour ces tournois festifs chaque été!Le jeune Gabonais fabriquant des objets d’arts pour touristes y trouverait également son compte. Faisant ainsi du chiffre pour l’économie locale.
        Ne nous voilons pas la face parceque c’est Bongo, certaines idées ne sont pas mauvaises. Il voit peut-etre plus loin qu’il n’en donne l’impression.
        C’est un pari sur 7 ans, attendons de voir en 2016, nous serons plus fixé.
        Mais personnellement, je n’irais pas donner ma voix à Maganga Moussavou ou Mba Obame même si on était frère, ils ont fait leur preuve.
        Pour le pouvoir en place, j’attends de voir au bout de 7 ans…
        C’est dur actuellement de voir circuler un billet de 10.000 mais on a été trop gaté, il faut bosser maintenant.

  27. Dos d'anne dit :

    avant hier je parlais de la galère que nous font subir les lobis de taximans. Et luc m’a repondu que le taximan augmente parcque son loyer a augmenté. Alors si on etand cette analyse à d’autres secteurs luc lemaire dira que la vendeuse de poisson augmente à cause du loyer. Le couturier, coiffeurs, restaurateur………Tous augmentent à cause du loyer. Arretez moi si je me trompe mais remlarquons que le loyer reste la clé de voute pour désamorcer la cherté de la vie. N’allons pas nous focaliser sur des théories de la primature ou des conseillers du President. La crise du logement est l’épicentre de la monté des prix.
    Alors que faire?
    Soyons réaliste et dites moi s’il n’est pas choquant de voir des hommes d’affaires camerounais proprietaires de 35 taxis dans lbv et louer. S’ils ne se sentent pas en securité pour investir dans une barraque en demi dure de 8 millions alors pourquoi acheter 35 taxis à plus de 30 millions dans un pays ou vous dites qu’ils ne sont pas en securité.
    Si j’etais Le President de ce pays je ne donnerais la nationalité qu’en echange d’un investissement immobilier entre autres.
    Peut etre que je pose mal le problème et je respecte vos avis.
    Mais supposons que chaque année, MILLLE expatriers vivant chez nous construisent une maison à chacun et quittent la location, est ce que vous vous rendez compte de l’offre en logement que cela va occasionné.
    A bon attendeur salut.

    • visa dit :

      Malheureusement ce n’est pas aussi simple.
      Ces Camourounais dont tu parle paient de sérieuses taxes auprès des collectivités locales, etc….taxes sur les hydrocarbures et autres taxes…,L’équation est plus complexe que cela…

      Les expatriés dont tu parles sont essentiellement des blancs/noirs aisés qui cherchent le confort type européen difficile à trouver à Libreville.

      Pour s’en rapprocher, il faut compter des appartements de 800.000 XAF/mois au strict minimum.
      S’ils libèrent ces maisons/apparts grand luxe, connais-tu un seul Gabonais qui irait vivre dans ces appart même avec un salaire de 6 millions/mois??? Si je gagne autant, je n’irais certainement pas louer ce type d’appart, ce n’est pas dans notre culture.

      J’ai bien peur que ton raisonnement ne tienne pas la route.
      L’étranger qui construit sur la terre Gabonaise emmene un autre problème, l’autochtone se retrouvera locataire de l’étranger, c’est justement ce que le Gabonais ne veut pas!

      Plusieurs pays adoptent cette stratégie afin de protéger les terres des autochtones.
      Si tu veux vendre tes terres à un étranger, bah vas-y.Mais il te restera que tes yeux pour pleurer.

    • visa dit :

      @ Dos d’anne

      Un autre exemple pour illustrer au mieux mes propos ci-dessus:si j’ai une maison que je fais louer à un Gabonais à 400.000XAF/mois. Un expatrié arrive et veut la louer. En général, ils s’en foutent du prix car c’est « la princesse qui paie ». Alors je lui dit que ma maison c’est 1.000.000 XAF/mois et je signe le contrat de bail avec sa compagnie, et non avec lui.
      D’après toi, que ferais-je de cet argent?bah, je construits d’autres appartements/maisons au Gabon à louer aux expat, et des logements calibrés pour le Gabonais moyen. je pense qu’on serait plus gagnant en agissant ainsi plutôt que de vendre des terres à des étrangers. Je suis loin d’être xénophobe mais c’est ainsi dans la plupart des pays en voie de développement que j’ai connu.

      A moins qu’on facilite l’acquisition de terrains aux Étrangers en taxant les biens immobiliers qu’ils posséderont. Peut être qu’un spécialiste de passage peut éclairer nos lanternes sur ce sujet.

      • Dos d'anne dit :

        Et dire que ce de cette maniere que vous aspirez à faire du gabon un pays emergent. Commencez d’abord par faire en sorte que libreville soit comme abidjan en 2025. Ca ne vous gène meme pas qu’en 2O12 notre capital ne soit pas encore à la cheville d’abidjan de 1990. Honte à vous

  28. Martin Modou dit :

    Article courageux.
    Un homme qui connait le Gabon, après certains viendront dire que seulement les Gabonais de souche on droit à la parole. Voila quelqu’un qui participe au développement économique du Gabon et à son développement culturel. Même si son nom de famille n’est pas Massala ou Nguéma, mais Lemaire. Un vrai gabonais d’esprit et de coeur. Bravo, j’ajoute, une grande honnêteté intellectuel. Le genre d’homme avec qui on a envie de discuter toute une soirée devant un bon verre de vin de palme (moussoungou) à Kosmopark, ( je ne sais pas si ça existe encore)
    Bravo Luc, bravo Lemaire.

  29. pour combien de temps encore? dit :

    Les Gabonais vont-ils continuer à subir les affres de la malgouvernance? Pour combien de temps va-t-on encore se procurer une aiguille en détail chez le commerçant malien du quartier?
    Pourquoi la clique BONGO fait-elle la sourde oreille à des milliers des ventres vides des gabonais qui grondent depuis là?
    Sait-on jamais, il a suffi qu’un policier mal inspiré s’en prenne au petit commerce en détail d’un chômeur pour que la Tunisie du tout PUISSANT BEN ALI s’embrasse.

    On peut douter comment le futur sera fait demain au gabon. Un ventre affammé ,n’a point d’oreilles;
    En dépit d’une illusion d’appréciation qui fait du peuple de GABON un peuple de paix, passif, tolérant, il faudrait se douter de leur grongne quand ça devient impossible de se procurer quelques morceaux de sucre chez le détaillant, quand les compatriotes commencent déjà à commettre des crimes y compris sur leurs propres, pour soit disant qu’ils n’arrivent plus à nourrir une projéniture de 17 gosses. A ailleurs, les familles nombreuses bénéficient des aides, pas au GABON? c’est bizarre… comment ?

  30. La Fille de la Veuve dit :

    @ Un Gabonais Optimiste,

    Si comme vous le dites, vous êtes Personnel de lq Santé, alors de deux choses l’une. Soit vous avez été recruté dans ce ministère apres le 16 octobre 2009, auquel cas vous appartenez à la catégorie de ceux qui pensent que l’histoire du Gabon date de ce jour de triste mémoire. Soit vous êtes de mauvaise foi pour admettre que dès sa nommination à la tête du Ministère des affaires sociales en janvier 2002, le principal dossier porté par André Mba Obame fut la mise en place de l’Assurance Maladie Obligatoire au Gabon.

    Comme le dit @ Boukoubi Maixent, Georges Rawiri et Edouard Valentin en savent quelque chose. Paul Toungui, Ministre des Finances de l’époque, Faustin Boukoubi, Ministre de la Santé de l’époque, Régis Immongault Conseiller Financier de Paul Toungui et Pierre Célestin Meye Bika Conseiller technique de Paul Toungui peuvent en témoigner ou le contester;

    Les discours à la Nation d’Omar Bongo Ondimba du 16 août 2004 et du 31 décembre de la même année en attestent.

    Plusieurs décisions des Conseils des Ministres également.

    Jean-François Ndongou et Ali Bongo Ondimba ne peuvent le contester à ce jour.

    Que vous le vouliez ou non. Que vous l’aimiez ou pas, nul ne peut contester au Gabon que l’Assurance Maladie Obligatoire et la CNAM-GS sont l’oeuvre d’André Mba Obame. Même le Dorecteur Général actuel de la CNAM-GS ne pourrait le contester.

    Maintenant, nous savons tous que ce n’est pas celui qui inaugure un Pont qui a décidé de sa construction ni supervisé ces travaux.

  31. mongoy dit :

    Bonjour,

    Oui le Gabon a changé en 30 ans mais qu’est-ce qui pourrait le faire changer radicalement ?

    J’ai vécu 15 ans chez vous, c’était devenu un peu chez moi. J’ai vécu la période du parti unique puis la démocratisation. Ce n’est pas le politique qui a changé le Gabon, à part la Gabonisation j’ai du mal à voir clairement les effets positifs du politique…

    Il y a un oubli quelque part, 50 ethnies au Gabon et un fonctionnement comme si nous étions dans un état nation ; j’ai un doute quand j’entends la phrase : « les gabonais », je ne veux blesser personne, je me demande seulement (et peut-être à tort) s’il ne faudrait pas accepter l’idée qu’il n’y a pas de gabonais mais un ensemble de différentes ethnies, ensemble qui a malheureusement été tracé à la règle et à l’équerre. Une fois cette idée reconnue, pourquoi pas un parlement avec une représentation des différentes ethnies ? ok c’est une idée saugrenue qui en choquera plus d’un, peut-être même que c’est une idée idiote.

    Mais je trouve désolant de fondre les particularités de chacun dans un système qui de fait a été importé (la république) plutôt que d’ouvrir un dialogue et de permettre leur expression.

    Si j’étais jeune et gabonais je pense que je militerai pour ça, mais bon je ne suis ni l’un ni l’autre.

    Ceci dit en France, nous avons des corses, des basques, des bretons 🙂

    Au minimum, je persiste, il pourrait y avoir un conseil national des représentations ethniques, qui formulerait des propositions au gouvernement.

    Bon je retourne bosser j’ai l’impression de m’incruster 🙂

    • Luc Lemaire dit :

      Non, vous ne vous incrustez pas. Mais depuis quelques années, le Gabon peut réellement s’appeler « Nation », même s’il reste des antagonismes, des particularités régionales plus qu’ethniques. les gens se sont mariés entre eux, ont fait des enfants et la notion de « Gabonais » a pris le pas sur l’ethnie. Tout comme en France un Marseillais et un Breton se définissent malgré tout comme français avant d’être de telle ou telle région. Ces différences culturelles peuvent parfaitement cohabiter dans un même État nation, et elle le font d’ailleurs. Comme partout, certains exacerbent les particularismes parlant de « pureté » ou de « supériorité », mais ils sont assez rares en fin de compte.

      Pour le reste, je vous laisse juge de vos sentiments, mais je souscris assez à l’idée que la politique gabonaise est avant tout politicienne et clientéliste, ce qui finit pas être essentiellement négatif…
      https://www.gabonreview.com/blog/le-gabon-a-t-il-les-hommes-politiques-quil-merite/

  32. mongoy dit :

    Merci à vous M. Lemaire.

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