Alimentation en eau potable : Un gap de 70 000 m3/j dans le Grand Libreville
Le Grand Libreville alimenté en eau potable à partir des stations installées à Ntoum produisant 250 000 m3 d’eau par jour auxquelles s’ajoutent 3 200 m3 par jour issues des forages, est confronté à un déficit en eau estimé à 70 000 m3/jour. L’usine en construction de Mbomo devrait permettre de réduire de moitié, ce déficit en fin 2024.
Alors que le Grand Libreville est alimenté en eau potable à partir de quatre stations de traitement situées à Ntoum, la capacité nominale installée de 250 000 m3 par jour ne parvient plus à satisfaire les besoins en eau quand bien-même, à cette production s’ajoute celle des forages estimée à 3 200 m3 par jour. «Nous avons un gap de 70 000 m3 d’eau dans le Grand Libreville», a fait savoir le ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques qui le 26 janvier avec la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), effectuait une visite de contrôle des travaux de la future usine de production d’eau potable de la SEEG.
Laquelle, se situe à 15 km de Ntoum sur l’axe Cocobeach : Mbomo. Le Grand Libreville a pour ainsi dire, un besoin en eau estimé à 320 000 m3 par jour et Mbomo devrait permettre de combler le déficit. «Mbomo va nous apporter dans sa première phase, 35 000 m3», a déclaré Jeannot Kalima. Après fin 2024, il restera donc un 35 000 m3 qu’il faudra tout aussi combler. Une deuxième phase du projet Mbomo devrait permettre d’y arriver. «Mbomo dans sa conception actuelle, a prévu une deuxième phase», a fait savoir le ministre de l’Énergie.
Une phase 2 et d’autres projets
Selon Jeannot Kalima, elle «va consister à rajouter des pompes à la station de captage, de renforcer la station de traitement et rajouter une deuxième bâche de 5 000 m3 d’eau». «Là on aura comblé le déficit. Mais ce déficit reste précaire parce qu’avec l’évolution de la ville, nous aurons besoin d’eau», a-t-il ajouté indiquant que le gouvernement a prévu de développer d’autres projets. «Notamment le projet Kango pour pouvoir satisfaire les besoins de Libreville 2 et l’extension du Grand Libreville», a-t-il informer.
«Mais ce sont des projets structurants que nous sommes en train d’examiner pour que ça aille très rapidement», a-t-il poursuivi indiquant que le ministère dont il a la charge travaillera en étroite collaboration avec la SEEG pour que la phase 2 de Mbomo «soit étudiée et lancée très rapidement à l’issue de la première phase sinon, avant». «C’est un projet viable qui va nous permettre de soulager vraiment grandement le déficit en eau», a insisté Jeannot Kalima.
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