Alimentation de rue : l’Agasa s’attaque aux «bédoumes»

À travers l’opération «Maman Gato» lancée cette semaine, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), en partenariat avec la Société meunière et avicole du Gabon (Smag), ambitionne d’imposer le respect des normes d’hygiène aux vendeuses de beignets communément appelés «gatos».

Alia Maganga-Moussavou sur le terrain, à Libreville. © Agasa

Mise en sourdine depuis quelque temps, la campagne « Mangeons dehors, mangeons propre » a officiellement été relancée cette semaine. Mais cette fois, l’Agasa, qui acquis un nouveau partenaire, la Smag, a annoncé mener l’initiative au-delà de Libreville pour atteindre les communes voisines d’Akanda, d’Owendo voire de Ntoum. Et pour cette relance, l’Agence a initié une nouvelle opération baptisée «Maman Gato». 

Lancée sur le terrain en compagnie des représentants de la Smag, principale productrice de la farine de blé au Gabon, cette opération vise à imposer le respect des normes d’hygiène aux vendeuses de beignets communément appelés «gatos», dont une variante célèbre chez les consommateurs : les «bédoumes». «Ces aliments font partie des habitudes de consommation quotidiennes de plusieurs Gabonais. Notre devoir est donc, par ce partenariat d’accompagnement avec la Smag, de garantir leur salubrité et ainsi protéger la santé des consommateurs», explique l’Agasa sur Facebook.

Cette opération, précise l’Agasa, se fixe quatre principaux objectifs : le recensement de l’ensemble des vendeuses dans la zone dite du Grand Libreville, la formation des acteurs de ce secteur d’activité, la mise aux normes sanitaires et d’hygiène, la remise de récompenses aux lauréats.