Le président Ali Bongo Ondimba s’est rendu le 5 novembre 2016 à Angondjè, au nord de Libreville, pour s’enquérir de la situation des victimes des récentes inondations. Au cours de la visite il a pu relever l’incivisme des populations qui jettent les ordures dans les canalisations et les manquements de l’Etat en matière d’applications des lois.

Ali Bongo et son épouse échangeant avec les victimes des inondations d’Angondjè, le 5 novembre 2016. © Gabonreview

Ali Bongo et son épouse échangeant avec les victimes des inondations d’Angondjè, le 5 novembre 2016. © Gabonreview

 

48 heures après les inondations ayant plongé les habitants de la zone nord de Libreville, notamment Avorbam et Angondjè dans la détresse, le chef de l’Etat, accompagnée de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, ont effectué une visite dans cette partie de la capitale gabonaise. A Beau-Lieu où les eaux avaient atteint, à certains endroits, deux mètres pendant la grande averse du 2 novembre, c’est encore la pluie qui a accueilli Ali Bongo et sa délégation. Face à une rivière entièrement gagnée par les détritus de tous ordres et les constructions anarchiques l’obligeant à se détourner de son cours, Ali Bongo et son épouse ont échangé avec les riverains sur les circonstances de ce drame qui n’est pas la première du genre dans ce quartier, ainsi que sur les moyens pour y mettre un terme.

Ali Bongo et son épouse ont voulu par leur acte réconforter les victimes de ces inondations. Toutefois, le président n’a pas manqué de fustiger le comportement incivique des populations, de même que l’Etat qui ne veille pas toujours scrupuleusement au respect de la loi. S’il est vrai que les canaux manquent pour drainer convenablement les eaux de pluie et les eaux usées de ces quartiers, il est à noter que la population a sa part de responsabilité dans ces drames à répétition. Des maisons construites sur les cours d’eau, de vieux congélateurs, des milliers de bouteilles plastiques, des matelas usées, entre autres déchets, encombrent les canalisations existantes et les rivières, provocant inéluctablement cette montée des eaux et finalement les inondations pendant les pluies diluviennes.

Pour Ali Bongo, ce qu’il faut faire dans l’immédiat, c’est de veiller à ce que ce genre de problèmes ne se reproduise plus. «Pour qu’ils ne se reproduisent plus, il faut la discipline des uns et des autres : les autorités doivent absolument faire appliquer les lois, la population, elle, ne doit pas s’installer là où il ne faut pas», a déclaré le président de la République ajoutant qu’«avec un peu de discipline, nous allons éviter ce genre de problèmes». «Le gouvernement a des instructions pour apporter de l’aide aux sinistrés, mais surtout pour vérifier qu’à l’avenir, les constructions soient faites comme elles doivent l’être en respectant nos lois et que tout le monde puisse absolument respecter cela. Nous savons tous que ces problèmes sont récurrents», a précisé Ali Bongo.

L’un des habitants de Beau-Lieu a expliqué que la zone est d’abord une zone marécageuse. Les habitants s’y sont installés sans respecter les normes environnementales. «Les gens ont construit des maisons ou des barrières sur les lits des rivières. D’autres détournent leurs eaux usées dans les caniveaux et les rivières. Certains ne jettent leurs ordures que dans ces eaux», a expliqué cet habitant, rappelant aussi que l’Etat ne fait pas correctement son travail. «Est-ce qu’il y a des hommes au-dessus de la loi ? Pendant les premières inondations, il y a un ou deux ans, on a bien vu le nœud du problème, mais l’Etat n’a rien fait. Maintenant la situation s’est empirée», a-t-il affirmé.

Pour l’heure, les personnes qui avaient tout perdu dans ces inondations sont à la charge de la Croix-Rouge gabonaise. Celle-ci a d’ailleurs reçu les encouragements du chef de l’Etat pour le rôle qu’elle a joué en intervenant rapidement, aux côtés des forces de l’ordre et sécurité, pour secourir les sinistrés. Si les questions d’indemnisation et de relogement sont en cours de discussion, les populations ont souhaité que l’Etat face les travaux qui conviennent pour désengorger la zone et empêcher de nouvelles crues. «Il ne faut pas donner l’argent aux gens pour faire ces travaux. Il faut que l’Etat le fasse. Cela évitera des détournement et des travaux qui n’en finissent jamais», a dit l’un des riverains d’Avorbam

 
GR
 

17 Commentaires

  1. SEMA dit :

    Et où lui a t’on dit qu’il n’y a pas de sinistrés?Regardez sa femme, son expression montre un théâtre absolu.Gabonais-e libérons nous.

  2. Rhody Junior dit :

    Comme quoi la charrue a encore et toujours été mise avant les boeufs… Une zone vantée comme la maquette de l’émergence… même les cités construites sont dans l’eau.

    C’est bien l’image du Gabon que vous voulez construire, « Faire à la va vite, pour inaugurer vite, donner quelques clés à 800 individus pour des maisons sans eau ni courant, faire les pubs et autres spots politiques, puis basta » squattes, inondations et autre… qui prouvent que qu’aucune étude n’a été menée pour éviter cela… l’important c’était chanter Akanda akanda akanda (qu’on a créé à quel fin, eux même le savent…).

    Et ça, et les coefficients qu’on veut baisser (sans parler d’écoles non construites mais juste transgormées) et un coach de foot qu’on vire qu’on rappelle puis qu’on vire à nouveau quelques mois plus tard… Mais mon Dieu ce pays est il gouverné par des bébés? Ces gens n’ont même pas le sens d’accomplir au moins leurs propres projets (ba avenir en confiance), qu’ils ont conçu eux même (ou en tout cas qu’ils ont fait concevoir à Londres)? Comme quoi quand on est sur le mauvais chemin, même les semblant de bonnes idées s’ecrouleront comme des châteaux de cartes… puisse ce pouvoir de haute incompétence finir de la même façon.

  3. Le Villageois dit :

    BOA, continuez de vous moquer des gabonais avec vos visites ridicules. À croire que vous faites exprès de laisser ces situations perdurer et se multiplier, afin de vous donner des occasions d’escapades. Votre cirque prendra fin un jour.

  4. Khalil dit :

    Cet article est d’une objectivité sans discussion pour ma part: l état a failli incontestablement! L’incivisme de la population n est plus à démontrer également!

  5. paysane dit :

    IL va pouvoir faire quoi après ? il n’a plus rien dans les poches! il est comme nous en ce moment, il vit des moment difficiles.
    AKANDA , vu sur l’eau .

  6. On en a mar dit :

    Sincèrement, vous etes dénués de sens. Villageois, tu dois rester dans ton village… Pas plus tard qu’il y a une semaine, vous disiez quoi?que le président ne peut même pas se rendre sur le lieu du sinistre, et là il vient vous dites qu’il fait semblant. SEMA avant de libérer le Gabon, libérons nous d’abord nous même mentalement. Je crois pas que c’est Ali qui vient jeter les congelateurs dans les caniveaux ou encore construire sur le passage des eaux. Rodhy Junior, cest pas Ali qui est a l’origine de l’uniformisation des coefficients. Cest lors des états généraux de l’éducation que sa été fait, avec la présence des principaux syndicats de l’opposition(Connassysed, Sena…)

  7. Le Juste dit :

    finalement le service RP de BOA n’est pas aussi à la ramasse que je le pensais. une visite des sinistrés était vraiment la moindre des choses à faire. surtout que ce sinistre à eu lieu quand il est allé inaugurer la fameuse résidence dont on ne connait pas encore les coûts d’acquisition.

  8. Le Villageois dit :

    @ On en a mar,
    Calmez-vous ! Je suis fier de mon village, pas la peine de me demander d’y rester. Contrairement à vous, ces visites à répétition de BOA m’ennuient et m’attristent beaucoup. Je ne supporte plus ce cirque car malgré ces fameuses visites rendues aux sinistrés, années après années, le calvaire des populations continue: inondations, incendies dans les mapanes et les marchés publics, routes impraticables, accidents meurtriers sur les routes, pas de passerelles sur les voies rapides, etc. Dans mon village, je milite pour des solutions viables et non pour des actions stériles. On ne se pavanent pas en brousse, on y va pour défricher les champs, planter, faire pousser et cueillir. Et vous, pour qui ou pourquoi militez-vous dans votre Ville qui semble faire votre fierté ?

  9. Pas de royaume ou dictature au GABON!!! dit :

    Akanda,ville ou cité moderne et réference pour l’émergence avec des terrains viabilisés…tout prévu après moults études,sous les eaux?!!! Non ce ,n’est pas vrai!
    Etes-vous surs que les plans de viabilisation n’ont pas été modifiés par… les hackers ivoiriens?
    Non mais ces informaticiens ivoiriens là, ils nous veulent quoi? Hein? Des plans d’urbanisation de notre cité moderne de réference AKANDA jusqu’aux élections… c’est pas un peu trop là?! Si rien n’est fait pour les stopper net, ces hackers ivoiriens risquent d’attaquer notre système éducatif en ramenant les anciens coefficients de matières qui nous rétardent depuis kalakala!

  10. chance dit :

    Je viens pour prendre un K.O des gabonais, dixit: Ali Ben Bongo Ondimba !

  11. l'emergent dit :

    a regarder la tronche du boss, il parait très et toujours sonné. bientôt la CAN, nous allons vite oublier….car nous allons prendre beaucoup des buts, non de l’eau.mais je crains que le stade d’Akanda « Angondje » ne soit aussi un lit de rivière.vite une solution, le match d’ouverture se jouera au stade de Sibang là bas ou moins nous serions chez nous dans les mapanes.
    au fait quelqu’un peut nous dire si l’école a repris?
    n’occultons pas les débats voilà un grand sujet de dialogue national.

  12. Lorenz dit :

    Donc Ali voit seulement les ordures des populations au lieu de constater que l’État n’a rien fait pour garantir le bien être de ses populations.

  13. ndongvaloni dit :

    bjr c est encore la faute des blanc et surtout des francais qui causent le rechauffement climatique avec leurs usines et leurs pesticides, des pluie a n en plus finir, plus de saisons, la mer qui monte avec les tsunamix
    on est fatigués des colons, ouste dehors quils rentrent chez eux pitié!!!!!

  14. Samuel dit :

    A ce rythme là, il va aller partout, car les inondations il y en a partout à LBV à chaque moindre pluie: Belles peintures, Les Akebé, Plein Ciel, Atsibi ntsoss, IAI, dans les Pk et j’en passe

  15. espoir dit :

    pitié de mon Président.il ne sait quoi faire et ou commencer.avec ces mauvais signaux, il espère qu’en même que sa can va bien se passer.consulte bien tes marabouts et qu’ils t’interprètent ce qu’est un mauvais tout comme joseph l’a fait a pharaon et tu comprendra que nous ne t’aimons pas.et nous n’irons pas aux stades parceque tu as oser nous massacrer.qui tue par l’épée périra par l’épée a dit Jésus notre Sauveur.

  16. espoir dit :

    pitié de mon Président.il ne sait quoi faire et ou commencer.avec ces mauvais signaux, il espère qu’en même que sa can va bien se passer.consulte bien tes marabouts et qu’ils t’interprètent ce qu’est un mauvais signe
    tout comme joseph l’a fait a pharaon et tu comprendra que nous ne t’aimons pas.et nous n’irons pas aux stades parceque tu as oser nous massacrer.qui tue par l’épée périra par l’épée a dit Jésus notre Sauveur.

  17. CHARY dit :

    ali bongo, le costume de président était trop grand pour toi, retire toi, tu est méga- archi- médiocre.

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