Ali Bongo, trois ans après : et les ministres ?
Certes l’actuel gouvernement n’a été mis en place qu’en février dernier, mais à l’heure du bilan à mi-étape du président de la République, on ne devrait pas oublier ceux qui sont chargés de mettre en musique ou de traduire sur le terrain sa vision. Sur le plan de la communication, de nombreux ministres brillent par leur évanescence. Panorama furtif et sommaire.
Le gouvernement formé en février 2012 comporte deux mastodontes : le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur, de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports confié à Séraphin Moundounga, et le ministère de la Promotion des Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de l’Habitat, du Logement et du Tourisme confié à Magloire Ngambia. En dépit de leurs gesticulations, leur manque d’expérience gouvernementale constitue, quoiqu’ils en disent, le principal point faible de ces «ministères mammouth».
Et le Premier ministre Raymond Ndong Sima, qui connaît l’un et l’autre, a eu l’ingénieuse idée de d’adjoindre à chacun d’eux des ministres délégués pour une plus grande efficacité. Il reste que les ministres délégués ne se font pas entendre. Est-ce parce que les ministres titulaires ne leur accordent pas de liberté ? Il est vrai que Séraphin Moundounga est un personnage haut en couleur, jamais avare d’outrances verbales. En tout cas, ni Ernest Walker Onewin (Culture, Jeunesse et Sport), ni Paulette Mounguengui (Enseignement Technique et Formation professionnelle) ne s’expriment. De même, les deux ministres délégués auprès de Magloire Ngambia, à savoir Christiane Leckat (Habitat) et Emmanuel Jean-Didier Biyé (Transports) ne se font entendre. A la Primature, un ministre délégué à la Réforme de l’État a été désigné. Qu’est-ce que la Réforme de l’Etat, est-on tenté de demander. Huit mois après son arrivée au gouvernement, Isidore Calixte Nsié Edang est inaudible.
Aucun projet de loi, aucun projet de décret. Autre ministre inaudible, Fidèle Mengué M’Engoua. Au ministère des PME, du Commerce et de l’Artisanat, tout le monde soutient qu’«il n’y a pas de chef». Les banderoles des agents en grève depuis le mois d’avril le disent : «cherche ministre…»! Des directeurs généraux y sont cités dans des malversations financières, aucune réaction du ministre ! Les agents veulent l’amélioration de leurs conditions de vie, aucune réaction du ministre ! L’homme n’est pourtant pas venu là par hasard. Ses réflexions, son carnet d’adresses et son volontarisme devaient permettre à cet agrégé en droit de réformer la politique gouvernementale en matière de PME et d’Artisanat. Où est donc la patte du Professeur ?
A la Défense nationale, l’ombre du général Alioune Ibaba, conseiller spécial du président de la République chargé de la Défense et de la Sécurité, est pesante. Le ministre Ruffin Pacôme Ondzounga est d’une discrétion qui confine à l’inexistence (seule son impressionnante escorte rappelle qu’il est bien là). Le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, qui fait volontairement de l’ombre à son ministre délégué chargé de la Sécurité (donc de la Police), Aimé Popa Nzoutzi Mouyama, donne le sentiment de travailler, mais il est perçu, à tort ou à raison, comme quelqu’un qui renforce avec acharnement tout le dispositif anti-démocratique. Peu enclin à la transparence électorale et aux libertés publiques, selon ses contempteurs, il cristallise les rancœurs de ceux qui veulent plus de démocratie au Gabon. Et il ne fait rien pour donner une meilleure image de sa personne et de son ministère. On pourrait croire que cet homme au sourire austère aime à se faire haïr.
Léon Nzouba aura-t-il plus de réussite au ministère de la Santé ? Il n’a laissé d’empreinte indélébile ni à l’Enseignement Technique, ni aux Travaux Publics. Un grand ministre est avant tout quelqu’un qui a pour son pays une vision et un projet. Un grand ministre est celui qui sait impulser des transformations sociétales, qui porte des réformes ambitieuses et qui sait faire évoluer les mentalités. Incontestablement, en dehors de cinq ou six d’entre eux (dont Régis Immongault, humble et intelligent, Julien Nkoghé Békalé, fonceur et actif, et Luc Oyoubi, avec sa bonne connaissance des dossiers économiques), le Gabon n’en dispose pas de beaucoup aujourd’hui.
Tout cela donne une impression d’inefficacité et d’impuissance de l’action publique tant dénoncées dans le billet Makaya du quotidien L’union. Dans un passé pas très lointain, on a pourtant connu des «ministres-bâtisseurs», tels que Richard Auguste Onouviet, Ali Bongo, Paulette Missambo, Michel Menga, Angélique Ngoma et Egide Boundono Simangoye. Le Gabon leur doit de nombreux bâtiments publics, construits ou ravalés. On comptait également des «ministres-réformateurs» tels que Pierre-André Kombila (à l’Enseignement Technique), André Mba Obame (aux Affaires sociales), Anaclé Bissiélo (à la Prospective) et René Ndémezo’Obiang (à la Communication), sans oublier Casimir Oyé Mba (à la Primature). L’actuel Premier ministre devrait se montrer un peu plus exigeant et il faudrait qu’il «fasse de la culture de l’action et du résultat un domaine partagé par le plus grand nombre».
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Et Assengone Obame, cette secrétaire? Et Issozet Ngondet, ce gros escargot? Et Ossouka Raponda, cette étudiante? Et Blaise Louembè, ce rêveur, gai luron? Et Etienne Ngoubou, ce petit ingénieur sans personnalité? Et Tchango, le petit métis analphabète et magouilleur des Eaux et Forêts? En tous cas, Bongo II a choisi des gens à la mesure de sa propre incompétence. Sur un rocher, il ne peut pousser que du lichen ou de la fougère, jamais de la laitue ou de l’haricot. Faut rien attendre de cette équipe. Le Gabon perd du temps.
Toi, tu es tombé du lit ce matin!!!!
Eh bien, moi qui réclame à corps et à cri sur ces colonnes des critiques fondées au lieu de ces aneries stériles sur la conférence nationale, je suis servi ! Bravo pour ce catalogue précis et argumenté. Aux ministres concernés de vous répondre à présent ! Par contre Nelson Mandji, tu n’as toujours pas compris. L’insulte et l’imprécation sont stériles. Relis l’article et si tu as des informations aussi précises et argumentées, vient nous en faire profiter.
Enfin du vrai journalisme !
@Ni lire ni écrire. Ces ministres se sont-ils autodésignés ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui les a nommés ? Si le « manque d’expérience gouvernementale » est le principal point faible de nombreux ministres, que dire de celui qui décide d’organiser, à coup de milliards, des courses de motonautique et autres fora sans que cela ne soit consigné dans la loi de finances ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui croit que la jeunesse est en soi une marque de compétence et un critère de performance ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui transforme la vie du pays en un duel à mort contre un compatriote, allant jusqu’à vilipender l’opposition devant le congrès du Parlement ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui croit que les 41 voire 42% atrribués par sa belle-mère lui confère une base sociologique solide ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui introduit des termes tels que « ingrat », ‘traite » dans la vie publique ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui confond allègrement patrimoine ptivé et patrimoine public ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui permet à l’Etat d’acheter la maison du président de la cour constitutionnelle pour en faire le siège de…. la cour constitutionnelle ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui fait dormir les ministres sous une tente en pleine forêt durant sa fameuse « caravance Gabon profond » ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui croit incarner la plus haute institution mais s’affiche à la télévision dansant au Bwiti avec un un prétendu guérisseur Pygmée ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui prétend incarner la plus haute institution et arbore publiquement des tee-shirts publicitaires à la gloire d’un opérateur privé nommé Olam ? Quelle est la part de responsabilité de celui qui, brisant toutes les règles du protole, conduit lui-même ses bolides ?
« celui qui » est évidemment responsable de tout ceci. Il en répondra devant le peuple le moment venu. Dans les voies légales si Dieu daigne continuer à bénir le Gabon de cette paix si exceptionnelle sur ce continent. J’espère de tout mon coeur qu’il lit ou qu’on lui lit ces lignes afin de rectifier le tir. Il a déjà fait le ménage dans son précédent ministère, il est temps qu’il aprenne non seulement à mieux s’entourer, mais aussi à mettre en place les procédures de *contrôle* et surtout de SANCTIONS. Il ne lui suffit pas de « souhaiter » que les choses aille mieux. C’est de SA responsabilité de s’assurer que ses collaborateurs jouent le jeu. Des plus gradés aux plus obscurs fonctionnaires.
@Ni lire ni écrire. Vous plaisantez ? Le peuple ? Quel peuple ? Celui qui l’a rejetté en 2009 et est malgré tout condamné à le subir ? La copine de son père a-t-elle quitté la Cour constitutionnelle pour que lui rende des comptes au peuple ?
Ministre de la reforme de l’état ? Je crois que Ministre au Gabon est uniquement une fonction politique d’où n’importe qui pouvait et peux être ministre. Ce qui est dommage est qu’ils sont incapables de s’entourer des meilleurs experts …il y en a plein au Gabon.
Je crois qu’on doit revoir les critères de choix en s’accentuant sur l’éthique, l’expérience, la formation et les réalisations dans le cursus de chacun,
et surtout l’esprit Républicain et moins le dévouement politique et les affinités que les uns et les autres entretiennent avec ceux qui ont le pouvoir de Nommination.
Aussi, les hommes expérimentés le deviennent aussi grâce à la première expérience comme chef et avant de juger il faut au moins donner la possibilité de s’exprimer et faire leur preuve pour ceux qui entame cette carrière de Ministre.
Ndong SIMA
J’ai du respect pour NDONg SIMA pour son humilité, sa sobriété, son style respectueux et surtout sa passion mesurée dans sa carrure d’homme d’Etat et c’est ça un Premier Ministre parle Technique et garde l’esprit Républicain en distinguant la république et le PDG.
MOUDOUNGA
Le pire c’est Moundounga, Nkoghe Bekale, Ndongou qui doivent aller à l’école du management pour apprendre à faire travailler leurs Ministre Délégués.
le Pire c’est surtout le Moundouga qui est tout et partout à la fois même pour inaugurer les toilettes, pour parler Sport, Fédérations, Stades, Culture, Universités, Ecole Primaires, Lycées et tout ça pour un Instituteur imbu de sa personne et qui manque totalement de Courtoisie même devant les professeurs d’université qu’il pend pour la peau de son postérieure.
Ali Bongo
Ali Bongo lui même avec ses agences veut tout prendre sur lui en sa légion étrangère en oubliant qu’il a un Premier Ministre aussi figurant soit-il ; lui aussi doit aller à l’école de la séparation du pouvoir malgré son mystérieux Doctorat en Droit.
Julien Nkoghe Bekale,
Au moment où la vie chère touche les Gabonais, lors de son passage sur le grand interview de la RTG, il même n’arrive pas à expliquer en concret sa vison agricole sauf pour faire le plagia des notes de ses conseillers et nous faire la récitation à la coquille vide du Gabon émergent
Mais pour le voir à Ntoum le weekend avec son chapeau de colon et sa Tenue de Militant du PDG, alors là il est plein d’arguments pour parler politique et s’attaquer à l’opposition.
JF Ndongou,
Ndongou alors là je vous recommande aller dans las boîtes de Nuit avec de belles petites et vous comprendrez à quel moment ils s’occupe de la sécurité publique si ce n’est le jour du meeting de l’opposition où il remplace le Maire de Libreville et le Gouverneur de l’Estuaire et pire lorsque Mba Obame est au Gabon, alors là on voit plein de flics partout et sur les RTG défilent les communiqués plein de zèle sur les leçons d’Etat de droit version PDG.
Le rôle d’un ministre est de concevoir les politiques publiques puis d’en suivre et contrôler l’exécution par les entités de mise en oeuvre. Quand les programmes et projets devant découler des politiques publiques sont déjà gravés dans le marbre comme c’est le cas avec ce fameux plan stratégique Gabon émergent auquel certains accorde une valeur quasi-biblique, les ministres n’ont plus rien à faire… Surtout que les opérateurs sont choisis d’avance (Olam, SIAT, Bechtel…). Le vrai problème de cette équipe, au-delà des faiblesses patentes de la quasi-totalité des ministres, réside chez celui qui les a nommés et a cru que son rôle était de redéfinir le fonctionnement d’un Etat en menant des expériences hasardeuses comme confier au cabinet Parformances le sois de concevoir en laboratoire et sans prise sur la réalité des ersatz de politiques publiques, comme aussi décider en amont des noms des opérateurs, comme créer une multitude d’agences directement rattachées à lui-même dans l’ilégalité la plus totale…
Un ministre c’est (1) le charisme, (2) la compétence, (3) la légitimité délégué par l’autorité de nomination. Or, la légitimité de l’autorité de nomination est controversée. Il ne reste donc plus à ces gens que le charisme et la compétence. Et, dans ce domaine, hormis Régis Immongault, personne ne ses « ministres » ne s’est illustré dans le passé par une maîtrise des dossiers et une méthodologie de travail. Moundounga est resté 19 ans à l’assemblée sans que personne ne sache s’il a un jour suggérer quoi que ce soit. Ngambia était un petit fonctionnaire de la BEAC dont la connaissance du fonctionnement de l’appariel d’Etat est discutable. Idem pour Ondzounga… Ne parlons plus des autres… Au total, le vrai problème c’est Ali Bongo lui-même. Souvenons-nous toujours que même dans nos familles ce ne sont pas les enfants qui donnent le ton mais plutôt le père…
Je comprends votre analyse, et les dérives du présent vous donne raison sur certains points.
Mais était ce mieux avant? Le système du papa, c’était de laisser les ministres se faire mousser à coups d’éléphants blancs couteux et sans lendemain. Presque 50 ans à toucher une colossale rente minière et pétrolière sans rien en faire de durable.
Le système du fils, c’est de faire controler les appels d’offres sur leur pertinence et sur leur transparence par une boite américaine. De faire confiance aux étrangers de peur que d’autres gaspillages ressortetn des mauvaises habitudes « tropicales ».
Je comprends que beaucoup de personnes se plaignent de ne plus « manger ». Je comprends aussi que l’arrogance US (et des africains formés aux USA ayant bureau au bord de mer) est mal supportée, c’est la cas partout.
Les hommes restant des hommes, certains des partenaires ont été mal choisis et ne se comporte aps avec toute la rigueur que la situation exige.
Mais j’ai du mal à choisir entre ces deux mauvaises manières de procéder.
@Ni lire ni écrire. Vous écrivez : » Le système du fils, c’est de faire controler les appels d’offres sur leur pertinence et sur leur transparence par une boite américaine. De faire confiance aux étrangers de peur que d’autres gaspillages ressortetn des mauvaises habitudes « tropicales » ». je rêve ….. Vit-on dans le même pays ? Depuis quand avez vous entendu parler d’appels d’offre pour les marchés passés par la fameuse ANGT ? je vous signale que Ndong Sima a bloqué 80 contrats parce qu’ils ont été passés de gré à gré. Tout ceci contribue à empoisonner ses relations avec celui qui l’a nommé.
On ne fait pas le bonheur des gens contre eux. si je vous concède le droit de penser que les Gabonais sont intrinsèquement nuls et voleurs, je ne puis vous laisser dire que c’est pourquoi on doit faire appel à d’autres pour diriger leur pays et les conduire vers le développement. Quoi que vous disiez, le Gabon doit être le reflet de la mentalité et du génie gabonais. Il doit être construit par des Gabonais.
Au passage je vous signale qu’Ali Bongo a été ministre de la Défense pendant 10 ans d’Omar Bongo dont il est le fils. je vous signale aussi qu’Ali Bongo a été vice président du PDG sous Omar Bongo avant d’en devenir le président. Vous n’arriverez jamais à faire croire qu’avec lui il ya rupture ou changement…. Il se veut héritier. Il doit hériter alors de tout, actif comme passif, quoique vous aurez encore plus de mal à faire admettee qu’il soit meilleur qu’Omar Bongo.
Une confidence ? Ali Bongo est le seul homme qui aurait pu faire regretter Omar Bongo. Tenez-le vous pour dit…
Je ne pense pas que les gabonais soient plus intrinsèquement nuls et voleurs que n’importe qui. Je pense que de très mauvaises habitudes ont été prises dans ce pays et que bien des gens baissent les bras par fatalisme, par opportunisme, ou dans ‘lespoir d’en croquer à leur tour. Je regrette la solution de facilité qui semble avoir été adoptée par le pouvoir pour y mettre un terme : embaucher des étrangers qu’on peut livrer comme boucs émissaires à l’opinion et jeter quand ils seront essorés.
Si vous m’avez bien lu, à travers mes quelques interventions ici, je plaide pour plus de controle, plus de sanctions et mettre un terme à l’impunité dont bénéficient pêle mêle les incompétents et les malhonnêtes. De quelques bords qu’ils soient.
Je m’acharne sur la Fégafoot, non parce qu’elle est plus coupable que les autres, mais parce que ses carences sont plus visibles, concentrées dans le temps. Identifiables facilement dans leurs effets. Et son impunité plus flagrante.
Je pense que la SEULE revendication qui devrait unir la société civile c’est de demander plus de moyens, plus de transparence et plus d’indépendance pour les autorités de contrôle.
Je pense également que de nombreux leaders de l’opposition essaient de noyer ce poisson-là car ils seraient certainement tout autant victime d’une opération « mains propres » que certains thuriféraires de l’Emergence.
Je sais qu’il y a très peu de chance que cette voix soit entendue, SURTOUT parce qu’elle ne ferait pas les affaires des figures de proue de la soit-disant opposition et même de certaines icones de la société civile dont les ONG ont parfois servi à des manipulations financières ni très claires ni très éthiques.
La situation des détournements de fonds publiques est très grave au Gabon…
J’ai sous les yeux un document du ministère de l’économie et du budget daté de 2010. Ce document traite de l’utilisation qui a était fait du budget 2010 en république gabonaise. A la lecture de ce document, les comptes de l’état sont équilibrés. Il n’y a aucun détournement de fonds sur le budget de 2010. Tout comme la totalité des fonds du budget ont été utilisés.
Il n’y a pas eu un report de fonds sur l’année suivante puisque tout a été dépensé :-).
Cela laisse croire que tous les investissements programmés en 2010 devraient être réalisés sur une année. Or les investissements de 2010 ont été encore replanifiés sur le budget de 2011. Nous pouvons citer la construction de 50000 logements sociaux (200 milliards de CFA), la construction des 3 universités gabonaises (150 milliards de CFA).
Le ridicule est que depuis 2010 et jusqu’à maintenant on alloue chaque année ces fonds sur les budgets successifs mais aucune réalisation ne voit le jour. Dans le même temps on nous informe que les dits budgets sont équilibrés :-/
Pour quoi le président du CES, celui du sénat, celui de l’assemblée nationale et celui de la cour des comptes n’arrivent pas à se rendre compte d’une telle défaillance?
Nous demandons à ALI BONGO où sont passés les 600 milliards alloués entre 2010 et 2012 pour la construction de 15000 logements en 3 ans au gabon ?
Nous demandons à ALI BONGO ou sont passés les 157 milliards accordés par la BAD en 2008 pour la construction des 3 universités au Gabon ?
Nous demandons à ALI BONGO où sont passés les 150 milliards programmés chaque année pour la construction des 3 universités au Gabon ?
Nous demandons au PDG où sont passés les 600 milliards d’excédents pétroliers en 2008 ?
Nous demandons à ALI BONGO où sont passés les 500 milliards de CFA votés depuis 2008 jusqu’en 2011 pour construction du stade d’agondjé sachant qu’il a affirmé lui même à la TV que le stade d’agondjé était un don de la Chine !
Nous demandons à ALI BONGO où sont passés les 2400 milliards de CFA prévus sur le budget d’Investissement entre 2010 et 2012 ?
Nous demandons à ALI BONGO comment a t-il régler l’ardoise de 120 milliards sur le différent avec la CIRDI ?
Nous demandons à ALI BONGO comment se fait t-il que la plus part des agences soient gérées par des étrangers ou des ressortissants de sa province natale ?
Agence des bourses et stage : un étranger
Agence des grands travaux : un étranger
Agence des parcs nationaux : un etranger
Agence des fréquences numériques : haut ogooué
Agence de vente du Pétrole (GOC) : haut ogooué
Agence du cadastre : Haut ogooué
Agence de l’observation spatiale : haut ogooué
PDG des sociétés bancaires au Gabon : haut ogooué
etc …
C’est donc le Haut Ogooué qui doit toujours diriger les sociétés gabonaises, les autres provinces n’ont pas droit au chapitre?
c’est ça l’unité nationale prônée par le grand fondateur ?
Je vous confirme que vous faite preuve d’une légerté blâme vis à vis du peuple gabonais au bout de trois ans de votre usurpation du pouvoir sans punir les détournements des fonds.
Tous vos minables chantiers sont financés des par des emprunts extérieurs aucune utilisation de l’argent du budget régalien n’est opérée.
Pour pertinente que puisse paraitre votre analyse, celle-ci peche sur un point particulier. Nous sommes au Gabon et le President de la Republique se nomme Ali Bongo.
Des lors, le Premier Ministre et l’ensemble des membres du gouvernement, qui ont exactement la meme lecture de la situation du pays que tous les Gabonais, y compris l’Union Nationale, sont parvenus a la conclusion suivante :
« Pourquoi perdre son temps a s’agiter lorsque l’on sait que cela ne menera a rien. Comme Ministre j’ai un bon salaire et un bon train de vie. Le Jour ou Ali Bongo voudra que le Gouvernement travaille, je travaillerai. »
Parce que pour ma part, je puis affirmer que une bonne partie des femmes et des hommes de ce Gouvernement ne sont pas des cancres. Leur experiences anterieures parlent pour eux.
Le Gouvernement est a l’image du Pouvoir etabli.
Bilan de 3 ans…
Tu as oublie de faire le meme exercice pour les ministres et ministres delegues….!