Ali Bongo prévoyait l’installation d’une base militaire chinoise au Gabon
Le président déchu avait donné son accord oral à Xi Jinping pour l’installation d’une base navale chinoise sur la presqu’île de Mandji, à Port-Gentil. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema va-t-il faire aboutir ce projet vu d’un mauvais œil par la France et les États-Unis ?
Dans sa volonté de renforcer les relations de coopération entre les deux pays, Ali Bongo était prêt à aller loin, voire trop loin. Le président déchu avait par exemple accepté que le Gabon accueille une base navale chinoise. Selon Africa Intelligence qui révèle ce projet pour le moins étonnant, c’est sur la presqu’île de Mandji, à Port-Gentil, qu’il avait prévu d’installer ce complexe militaire dirigé par la Marine de l’Armée populaire de libération (MAPL) qui devait ainsi implanter sa première base sur la façade atlantique et sa seconde sur le continent, après celle de Djibouti, dans le golfe d’Aden. À la suite des négociations entamées il y a plusieurs mois, l’ex-président gabonais avait donné son accord oral.
Aujourd’hui à la tête du pays et informé des intentions d’Ali Bongo, le général Brice Clotaire Oligui Nguema va-t-il lui aussi donner son aval pour la matérialisation de ce projet ? La position du président de la Transition est attendue sur ce sujet. Pour leur part, les États-Unis et la France ont déjà exprimé leurs inquiétudes sur la question. En mars 2022, rappellent nos confrères, Stephen J. Townsend, ancien patron du U.S. Africa Command (Africom), avait interpellé la chambre des Représentants sur la présence potentielle de Pékin dans le golfe de Guinée et dont les navires bénéficieraient ainsi d’un accès privilégié à l’Atlantique-nord. De son côté, Alexis Lamek, ambassadeur de la France au Gabon, aurait récemment profité de son entretien avec le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) pour exprimer à nouveau le refus de son pays de voir un tel projet aboutir. En juillet dernier, son compatriote, l’amiral Pierre Vandier, ancien chef d’état-major de la Marine, avait été dépêché par l’Elysée à Libreville pour tenter de dissuader Ali Bongo.
Les Chinois quant à eux devraient renforcer leur lobbying auprès du président de la Transition au Gabon. En cas de refus de celui-ci, Pékin pourrait se retourner vers Malabo (Guinée équatoriale) avec qui les négociations avaient été lancées avant l’offre de Libreville.
6 Commentaires
C’est nettement mieux l’installation d’entreprises chinoise: fabrication de voitures, d’appareils électro-ménager, etc. Ou même installation de société agricoles. Ont est fatigués des militaires et des armes. Tandis que la création d’entreprises créent au moins de l’emploi pour les Gabonais.
Erreur fatale et geste d’un vassal de la part de Ali Bongo!! Comment osait-il accepter cette initiative qui ne fait que réduire la souveraineté du Gabon, car deja il y’a une base française au Gabon, ajouter une deuxième ne fait que réduire la souveraineté du pays, au moment où beaucoup de pays cherchent à affirmer leur souveraineté et lui Ali Bongo va à contre courant de l’histoire, c’est malheureux, avec de tels présidents, l’Afrique sera toujours à la queue des continents. Alors que comme l’a dit un autre commentariste, demander l’implantation des entreprises chinoises au moins c’est une valeur ajoutée au pays, ou demander un transfert de technologies pour créer des industries Gabonaises pour exploiter le manganèse que le Gabon possède beaucoup et booster l’économie du pays. Avec de tels accords oraux sino gabonais, je ne serai pas surpris qu’un jour qu’on dise que les Usa étaient aussi derrière ce putsch, car les Usa sont déterminés à combattre partout l’hégémonie chinoise
Des canards avec leur mensonges, il ya un problème?si vous connaissez un pays africain qu’on appelle Djibouti a combien des bases militaires étrangères?
Premièrement c’est de l’impolitesse caractérisée avec des insultes idiotes. Deuxièmement le canard avec des mensonges c’est toi car tu racontes des bêtises. Djibouti que tu parles, on connaît ça bien, c’est pas ça qui nous impressionne à venir nous parler de ce pays comme si on ne connaît pas ce pays, comme si c’est un pays difficile à connaître, ou comme si c’est pays extraordinaire, c’est un pays ordinaire, et on sait qu’il y’a plusieurs bases militaires étrangères. Mais est ce que Djibouti est riche déjà? Non, ensuite Djibouti est indépendant? Non c’est une indépendance de papier comme dans la plupart des ex colonies françaises, enfin est ce que Djibouti est un modèle des pays qui veulent être souverains et développés en Afrique? Là encore c’est non. Donc ne dis pas des sottises, IGNORANT que t’es.
Quand on parle ou a parlé des pays en Afrique qui vont dans le sens de l’histoire en cherchant à arracher ou à affirmer leur souveraineté (y’en a plusieurs ou sinon ils sont majoritaires actuellement en Afrique), il ne faut pas venir parler de Djibouti, c’est une arrière cour des puissances occidentales et non un pays indépendant comme tel, c’est un pays qui n’a pas non plus d’ambitions d’être indépendant, le président de là-bas Guelleh est au pouvoir depuis 20 ans, immuable, ça bouge pas, plus ou moins comme le chemin que Ali Bongo allait emprunter. Donc il faut lire, te cultiver, pour mieux connaître de quoi il s’agit, tu connais juste le pays sur la carte géographique et certainement ses quelques bases militaires et ça y est tu croyais tout connaître du pays, rires, alors que tu connais en réalité rien de ce pays et tu dois beaucoup apprendre, donc c’est mieux de te taire au lieu de dire des bêtises, avant que tu apprennes, ignorant que t’es!
Ah! Ce penchant fou et soudain que les compatriotes ont pour la France m’intrigue tellement. Notre Président est bien conseillé et saura quelle attitude à adopter. A moins qu’il n’ait pas les mains libres.
En parlant de la Chine 🇨🇳 avec ses ambitions insatiables militaires et géopolitiques ici et là, il faut dire que la Chine ne pourra pas devenir cette 1ere puissance mondiale qu’elle rêve en arrachant la place aux Usa. Selon les économistes de Bloomberg, le ralentissement de la croissance qui a déjà commencé est inéluctable, voici le lien: https://www.bfmtv.com/economie/international/premiere-economie-mondiale-pourquoi-la-chine-ne-depassera-finalement-pas-les-etats-unis-de-sitot_AV-202309090130.html.
Et puis autre frein dans cette avancée ou développement chinois, c’est le modèle politique chinois, il n’est pas viable à long terme, cette union de force entre régions qui n’ont rien à avoir culturellement, c’est vrai il y’a des pays au monde qui ont des régions qui culturellement sont antagonistes, les unes des autres mais au moins elles sont unies pas par la force mais elles l’ont voulu, et ainsi chaque région est libre d’exprimer ses us et coutumes, or avec la Chine c’est pas le cas, c’est un système d’union dictatorial qui ne permet pas que les régions expriment leurs cultures, le cas de Xinjiang là où se trouve les ouïgours ou le Tibet dont le bouddhisme est toutefois l’objet des persécutions de la part de l’État chinois.
En outre il y’a la surveillance de masses avec les nouvelles technologies, tous ces facteurs tiennent aujourd’hui grâce au PCC (Parti communiste chinois), mais « on peut écraser un champ mais on ne peut pas écraser une espèce végétale » dit l’adage, ce qui revient à dire que le PCC ne continuera pas à écraser le peuple tout le temps de générations en générations, c’est un système intenable à long terme, l’histoire nous le montre avec beaucoup d’exemples comme la Yougoslavie après la mort de l’homme fort Tito, et c’est le même système de l’homme fort ou des hommes forts que le PCC utilise maintenant, et c’est intenable, et donc un moment donné à cause de tous ces facteurs mentionnés ci-dessus: la Chine va s’éclater un jour, et toutes ces régions prendront leurs indépendance les unes après les autres, comme l’est déjà Taïwan de facto, et ces nouveaux s’inspireront justement de Taïwan. C’est ce dont je parle dans mon travail, pour ceux qui veulent en savoir plus voici les liens:
https://www.academia.edu/105741345/Quand_la_Chine_éclatera_ (en français)
https://www.academia.edu/105741408/When_China_will_break_out_ (En anglais)