Le président de la République sera, ce lundi 2 novembre 2015, à Mouila dans la province de la Ngounié où il procèdera au lancement du projet «Graine».

(Archive) © D.R.

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A quelques heures de l’arrivée du chef de l’Etat dans la province de la Ngounié, les populations sont mobilisées pour lui réserver un accueil chaleureux. Une visite très attendue dans la mesure où elle permettra la mise en œuvre efficiente du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et initiatives des nationaux engagés), dans la province. A cet effet, la ville enregistre depuis quelques jours un balai de cadres et d’hommes politiques de la localité, allant de réunion en réunion pour la réussite de cet événement.

À Mouila particulièrement, tout est déployé pour que l’on ne sente pas que la ville vivait dans la léthargie et avait des problèmes à tous les niveaux. «Oui, dès qu’on voit des grands travaux comme le désherbage des grandes esplanades, la réfection des lampadaires, la peinture refaite à l’aéroport ou sur les bâtiments abritant les services publics, on peut s’imaginer qu’un grand événement va se produire dans la ville», a déclaré un habitant de Mouila. Pour lui, «c’est l’arrivée du président de la République dans cette province qui va faire en sorte que quelques services de base s’améliorent». «Imaginez-vous que la plupart des quartiers n’étaient plus éclairés, mais cette visite a fait changer les choses», a-t-il ajouté.

Ce qui est certain, c’est que la présence du chef de l’Etat dans un coin du pays a toujours été l’occasion de remettre un peu d’ordre sur tout ce qui ne va pas et la Ngounié n’échappe pas à cette règle. L’arrivée est véritablement un évènement, notamment du fait que le président de la République vient au contact des populations pour ouvrir la voie au développement agricole de tous les départements de la province. Le projet Graine au centre de ce déplacement du chef de l’Etat enregistre déjà 1066 adhérents dans la localité.

Lancée dans le Woleu-Ntem avec 2900 emplois créés et 4000 dans l’Ogooué-Ivindo, cette initiative vise à donner aux personnes membres des coopératives agricoles dûment constituées et reconnues de devenir des leaders dans le combat pour l’autosuffisance alimentaire du pays, mais également d’exercer un réel emploi.

Ainsi que le soulignait Léandre Bouloubou, le coordonnateur général du programme Graine, l’objectif de est de faire «émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles» en misant davantage sur la jeunesse, mais aussi sur les femmes. Au total de 20.000 personnes pourront bénéficier de ce projet tandis que 200.000 ha seront dédiés à l’agriculture dans tout le pays.

Dans la Ngounié, le chef de l’Etat va se rendre sur la route Mouila-Ndendé (71,5 km) dont 27 km ont déjà été bitumés. Ali Bongo va y constater l’avancement des travaux et encourager les jeunes employés sur ces chantiers. Il se rendra également à l’école catholique Saint-Gabriel de Mouila où il sensibilisera les enfants sur l’agriculture et les emplois du futur.

À Ndendé où il est également attendu, le président de la République remettra comme il l’a fait dans les autres provinces, les agréments ainsi que les titres fonciers aux personnes ayant déjà constitué leur coopérative et présenter les terrains à exploiter. C’est littéralement un nouveau départ pour cette province où vont être créés des emplois locaux et renforcée la lutte contre l’importation des denrées alimentaires, pour accentuer l’industrialisation de l’agriculture gabonaise et combattre l’exode rural.

Les bénéficiaires de ce programme sont soutenus dans leurs initiatives par les efforts de l’Etat via la Sotrader, société créée à cette initiative et ayant généré 600 emplois directs. Il s’agit d’un partenariat public-privé qui facilite la formation, le traitement des espaces avant exploitation, l’offre des intrants et autres. C’est donc une aubaine et les Molvilois commencent à croire en ce projet, jusqu’ici chimérique pour eux. Des espoirs y sont déjà fondés et ceux qui ont soumis des dossiers espèrent vivement «changer de vie» grâce à l’agriculture.

 

 
GR
 

11 Commentaires

  1. IPANDY dit :

    Encore des projets. A dire que depuis le début du mandat du biafrais on part de projet en projet. Rien de concret. Vraiment le président est fort dans la vente d’illusion.

  2. Le Rapporteur du Palais dit :

    Le Grand Timonier Mao décupla la production agricole de Chine par un simple décret : Retour Forcé à la Campagne. Puisse l’esprit de Mao visiter Ali à Mouila, et lui faire décréter le Retour Obligatoire au Village d’origine de tous ceux et celles qui à Libreville ne peuvent justifier d’un emploi régulier et/ou de ressources suffisantes pour se prendre en charge.
    1) Les 1ers qui applaudiront -mais secrètement- à ce décret, ce sont les petits et moyens fonctionnaires de la capitale, parasités par les neveux et cousins, oncles et tantes y compris les grand-mères et leurs coutumes barbares de protester nues dans les rues ! Des « parents » qu’ils ne peuvent renvoyer au village tout simplement parce que c’est contraire à nos us. De sorte que leur salaire qui permet une vie décente dans un foyer moderne Papa-Maman-Enfants, est rendu caduc, toujours insuffisant. Blâment-ils les parents-sangsues dont la charge rend leur vie chère et impossible ? Que non. Plus facile de blâmer Ali pardi !
    2) Le point principal, n’en déplaise aux éternels aigris, c’est que le Projet Graine se retrouverait avec un gros plein de bras, et toutes les chances de succès.

  3. le puant dit :

    Dites à ALI BONGO , qu ‘ en se rendant à Mouila , que MABIALA soit dans la délégation .

  4. AZOTH dit :

    HABLEUR du palais va!

    Concomitamment au lancement du « grand bon en avant » , il y a aussi lieu de dire qu’il y a eu  » la campagne des quatre nuisibles  »

    Programme d’hygiène visant à éradiquer des zones habitées:

    Des rats,

    Des mouches

    Des moustiques

    Des moineaux ( désignés comme responsables des faibles rendement…)

    Ces derniers ont effectivement disparus , et la campagne fut un succès.

    Mais, comme en toute dictature, il n’y a pas eu d’études véritables, mettant en avant le vivre ensemble, le bien être du plus grand nombre; ce fut, un mauvais programme!

    Si elle est un succès politique, cette campagne est un désastre écologique:

    – LES INSECTES prolifèrent ( plus de prédateurs naturels)
    – LES INSECTES SONT PLUS NUISIBLES QUE LES MOINEAUX.
    – Des nuées de criquets viennent donner le coup de grâce.
    …..

    L’agriculture subira les effets de ce déséquilibre de l’écosystème.

    Se rappelant du Gabon, mon cher JACTEUR du palais , pensez vous, qu’il n’y a que l’agriculture pour stabiliser et enrichir les gabonais?

    Quid de la Corée du sud , du japon ?…heu de la Guinée Equatoriale ?

    Voulez vous remplacer les moineaux ( gabonais) par des punaises ( gabonais de la génération spontanée) , dans les villes et les centres de décisions a très forte valeur ajoutée?

    Bien sur que vous êtes a blâmer; derrière cette manœuvre interlope , on voit bien le dessein: garder certains gabonais dans les champs , pendant que vous, vos enfants et vos amis…. restez IN a la nouvelle donne mondiale.

    Vous allez parler de: CARBONE, SICAV , OPCVM ,FOREX ( même si vous n’en savez que dalle, arnaqueur a la PONZI va !) ,BITCOIN et peut être même de GRAND COLLISIONNEUR DE HADRON.

    Les autres feront marcher leurs bras , comme vous dites , et vous , peut être votre tête. P’tain le déséquilibre!

    Tiens nos coutumes et us instruisent aussi que :

    UN HOMME VENU D’AILLEURS N’A PAS DROIT DE CITE DANS LA PIAULE !

    SAMO!

    • Le Rapporteur du Palais dit :

      Toute Révolution ou Bond-en-Avant a son prix. Pour faire l’omelette, il faut casser les œufs, et ne pas se plaindre ensuite du poussin perdu. La seule révolution possible au Gabon aujourd’hui est la révolution agricole. Elle ne demande que des bras, et nous en avons en trop plein et inutilisés. Quand nous aurons des ingénieurs -les vrais, comprenez pas de bureaux mais de terrain, alors nous pouvons émuler la Corée du Sud. Pour le moment, nous avons besoin d’un homme fort type Corée du Nord.

      • Iboundji dit :

        A la très Haute attention du Habin de Palais
        Décidément, vos commentaires, non content d’accumuler les contrevérités, n’hésitent pas à faire dans l’ignominie (à l’heure ou 1 Gabonais est réduit à s’immoler par exaspération).Avec 1 lâcheté consommée (caractéristique des séides), vous faites dans l’allusion sans nommer clairement les choses Votre séidisme n’est pas 1 excuse à votre bêtise ou votre ignorance feinte. A court d’arguments, Vous énumérez des poncifs qui ont échoué partout et c’est ce qui vous arrive déjà, vous le savez. La vérité est que votre maitre et vous haïssez le Gabon, et son peuple alors endossez-le ouvertement au lieu de tourner autour du pot en invoquant de fausses nécessités. Les Gabonais du futur ont bien vues vos mensongères intentions et vous le rendent bien. Quand à l’œuf cassé et au « poussin définitivement perdu »vous en êtes le parfait échantillon bravo!..
        http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/02/17/l-onu-fustige-les-crimes-contre-l-humanite-perpetres-par-la-coree-du-nord_4368088_3216.html
        « Les problèmes ne peuvent être résolus par ceux qui les ont créés ». Albert Einstein
        Ndjègò agne idò[la panthère ne se nourrit pas de pierre(s ?)] Proverbe Myènè

        • Le Rapporteur du Palais dit :

          Le Gabonais de votre prototype est le plus grand problème du Gabon.

          • Iboundji dit :

            Encore 1fois vous divergez en focalisant (à escient ?) sur le faux ennemi et c’est dommage faites donc comprendre à votre maitre Dans aucun pays du monde, dans aucune histoire le menteur, le voleur ou l’assassin.ne demeure au pouvoir.
            Ebore soni y’inongo,édékan’asai m’inongo [qui cherche l’honneur de son pays, souffre de son déshonneur] Proverbe Myènè
            Mundumbaa sa kwè byatsi [1 vrai chef ne se désigne pas lui-même] Proverbe Guisir

  5. tchouooo dit :

    Qu’il y aille, mais j’espère que les molvillois n’ont pas la mémoire courte. Qu’ils exigeront la libération de Serge Maurice MABIALA au passage.
    Quand même comment peut -on être si muets quand un des leurs est ainsi malméné?

  6. Mengué Mba dit :

    A quand la graine pour le lancement des travaux de réfection des Archives Nationales . N’avez vous pas honte de passer tous les matins par le bord de mer , et de voir un tel bâtiment très sal ? Moi j’ai très honte Monsieur !!!!

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