Lors de son passage dans la province de l’Ogooué Ivindo, les 22 et 23 mars 2015, le président de la République a annoncé que 2015-2025, est déclaré décennie de la femme gabonaise.

Le président de la République et les femmes de l’Ogooué-Ivindo. © DCP-Gabon

Le président de la République et les femmes de l’Ogooué-Ivindo. © DCP-Gabon

 

En séjour dans la province de l’Ogooué Ivindo pour le lancement de la phase opérationnelle du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés), le président de la République a été invité par les femmes de cette province en vue d’un échange.

Si dans cette province, les femmes sont les plus nombreuses à bénéficier du projet Graine, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup à faire pour les sortir de la précarité, mais aussi pour leur fournir de meilleures conditions de vie. La présence d’Ali Bongo dans leur province a été pour elles l’occasion de lui exposer, par elles-mêmes, les problèmes auxquelles elles sont confrontées.

En réponse à toutes les doléances et problèmes posés, le Président de la République a rappelé qu’il a toujours été sensible à la question des droits de la femme et à toutes formes de discrimination à leur endroit. L’on se souvient à ce titre, qu’il avait déjà demandé que la loi consacre 30% des mandats électifs aux femmes et 30% aux jeunes.

En ce qui concerne la lutte contre la discrimination, il a rappelé qu’il faut du temps pour bien identifier les problèmes, les étudier et prendre des décisions concertées et inclusives. Certaines formes de discrimination peuvent être combattues en modifiant des lois, tandis que d’autres relèvent des mentalités qu’il faut faire évoluer. A ce sujet il a invité la société gabonaise entière, personnes physiques et morales, à se mobiliser pour faire changer ces mentalités. En hommage à ces femmes, il a décidé de consacrer la décennie 2015-2025 comme étant celle de la femme gabonaise.

En retour, les femmes de l’Ogooué-Ivindo ont d’abord remercié leur hôte pour les différentes initiatives prises depuis son accession à la magistrature suprême. Elles l’ont interpellé sur quelques préoccupations liées notamment à l’absence de spécialistes en gynécologie et l’absence de certains équipements dans les hôpitaux de la province.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Kia kia kia , le marché des promesses est  » ouvert  » , horizon 2025 ! Kia kia Ali mwana boka , ce type est » normal ? « 

  2. Cinciniradjak dit :

    Lorsqu’on met la femme au centre de la société le développement est garantie car elle est le plier de la famille. Bravo Mr le président vous avez compris cela.

  3. Michelyne dit :

    La femme est a l’honneur cette décennie alors les hommes tenez vous a carreaux!!

  4. Marcel gomez dit :

    Bravo Mr le President comme dans un foyer ou elle occupe une place centrale dans son équilibre il était temps que nous pensons à la mettre au cœur du développement économique de notre pays car le femme nous a démontré qu’elle est prêt a relevé les défis du millénaire au côté des hommes en décrétant la période 2015-2025 décennie de la femme gabonais le chef de l’Etat réaffirme sa considération et son amour à la femme Gabonaise

  5. Julio bangado dit :

    bravo Mr le président

  6. bouegni lepoko henri dit :

    Initiative salutaire, sauf que les femmes sourdes muettes ont été exclus durant toutes la tournée de la caravane. l A S M G
    sociation des sourds muets du Gabon souhaite une plus grande implication des femmes sourdes dans le processus de développement du Gabon.

    • En réponse aux propos de monsieur Bouegnui Lépoko Henri, je souhaite vous informer que la femme sourde (pas celle dite « muette ») a belle et bien été impliquée dans cette initiative que vous jugée « salutaire ». En effet, la présidente de l’Association Nationale des Devenus Sourds du Gabon (ANDES-GABON) que je suis fait partie des personnes vivant avec un handicap désignées par Arrêté N°0064/PVP-MSPSSN portant nomination des membres de la Commission Nationale Consultative sur la « Décennie de la Femme Gabonaise, 2015 – 2025 ». J’ai été accompagnée de la vice-président de l’Association Nationale des Aveugles et Amblyopes du Gabon (ANAG) et de la représentante de l’Association Nationale des Personnes Handicapées du Gabon (ANPHG). Et, je puis dire que notre contribution a été très remarquée et appréciée, aussi bien lors de la recherche documentaire que durant la caravane nationale de terrain.
      Nous pouvons affirmer que la femme sourde, surtout elle, a véritablement et grandement été impliquée dans ce processus qui concours au développement du Gabon. Toutes les femmes valides, de tous les départements ministériels et institutions, avec qui nous avons travailler, en font le témoignage jusqu’à ce jour. des relations ont même été tissées entre nous, les femmes vivant avec un handicap du sous-comité « Femme et handicap » et les autres sous-groupe.
      Pour ce qui est de la femme sourde de votre association de sourds, elles doivent beaucoup travailler et montrer de quoi elles sont vraiment capables. c’est ce que je me tue, à chaque fois que j’ai l’occasion de discuter avec vous et elles, de leur dire.

  7. Blandine SIETY dit :

    En réponse aux propos de monsieur Bouegnui Lépoko Henri, je souhaite vous informer que la femme sourde (pas celle dite « muette ») a belle et bien été impliquée dans cette initiative que vous jugée « salutaire ». En effet, la présidente de l’Association Nationale des Devenus Sourds du Gabon (ANDES-GABON) que je suis fait partie des personnes vivant avec un handicap désignées par Arrêté N°0064/PVP-MSPSSN portant nomination des membres de la Commission Nationale Consultative sur la « Décennie de la Femme Gabonaise, 2015 – 2025 ». J’ai été accompagnée de la vice-président de l’Association Nationale des Aveugles et Amblyopes du Gabon (ANAG) et de la représentante de l’Association Nationale des Personnes Handicapées du Gabon (ANPHG). Et, je puis dire que notre contribution a été très remarquée et appréciée, aussi bien lors de la recherche documentaire que durant la caravane nationale de terrain.
    Nous pouvons affirmer que la femme sourde, surtout elle, a véritablement et grandement été impliquée dans ce processus qui concours au développement du Gabon. Toutes les femmes valides, de tous les départements ministériels et institutions, avec qui nous avons travailler, en font le témoignage jusqu’à ce jour. des relations ont même été tissées entre nous, les femmes vivant avec un handicap du sous-comité « Femme et handicap » et les autres sous-groupe.
    Pour ce qui est de la femme sourde de votre association de sourds, elles doivent beaucoup travailler et montrer de quoi elles sont vraiment capables. c’est ce que je me tue, à chaque fois que j’ai l’occasion de discuter avec vous et elles, de leur dire.

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