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Alfred Nguia Banda, limogé de la SGEPP
Dans ses mesures additives, le Conseil des ministres du 7 juin dernier a décidé de nommer Michel Ankouni en lieu et place de l’originaire d’Omoï dans la Lékabi Lewolo ! Ce limogeage fait suite à celui de François Banga Eboumi, ancien PCA de l’entreprise, lui aussi ressortissant de Ngouoni dans le même département !
Alfred Nguia Banda. © facebook.com/PicturieGenerale
Sale temps pour Nguia Banda ! Interdit de tenir une causerie à l’hôtel Léconi Palace de Franceville samedi dernier, l’ancien directeur de cabinet d’Idriss Ngari a été viré de son poste de directeur général de la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP), le mardi 7 juin dernier. Son nom figure en effet dans l’additif relatif aux nominations prononcées. Cela peut paraître curieux, car son limogeage n’apparaît pas dans les principales mesures individuelles lues à la télévision par le porte-parole du gouvernement.
Nommé le 12 septembre 2015 à la tête de la SGEPP, Alfred Nguia Banda, 59 ans, docteur en droit, avait montré, ces derniers temps, une certaine envie de dénoncer la gouvernance actuelle, puis il y est allé. D’abord en annonçant sa démission du PDG il y a tout juste quelques semaines puis la création de sa propre formation politique, le Rassemblement républicain et socialiste (RRS). Il avait, au passage, distribué quelques mauvais points à la gouvernance actuelle. Le 30 avril dernier à la Chambre de Commerce de Libreville, l’ancien directeur général du Centre de développement des entreprises (CDE) avait souligné que le RRS était un «véritable pôle d’avenir, incontournable» face au PDG, et affirmé que les Gabonais font le triste constat d’une perte des valeurs de la République, à savoir l’unité nationale, la justice sociale, la liberté, la fraternité et le travail notamment.
Quelques jours avant sa nomination à la SGEPP, il avait déjà décoché, lors de l’inauguration fin-août du siège de l’Association des fils et filles d’Omoï (AFO), quelques flèches à l’entourage du président de la République. Sa nomination à la direction générale de cette entreprise publique n’a donc en rien émoussé de sa «volonté de voir les choses changer».
Que va-t-il faire maintenant ? Sans doute va-t-il se charger d’implanter sa formation politique à travers le pays. Sans doute, va-t-il organiser une conférence de presse pour «dire deux ou trois choses» sur l’élection présidentielle à venir. Mais selon certaines indiscrétions, il devrait rejoindre l’état-major de campagne de Guy Nzouba Ndama, et superviser la coordination dans le Haut-Ogooué, sans doute avec François Banga Eboumi et Pascal Oyougou.
0 Commentaires
Si vous ne chassez pas ALI du pouvoir il va vous faire la peau un à un.
Voila l’égalité des chances des émergents. Une fois quelqu’un leur dit que vous faites mal, il est viré et automatiquement remplacé par un autre de chez lui, de qui se moque-t-on? un jour cette mauvaise gouvernance tombera car Dieu vous laisse faire croyant que vous allez changer, mais vous vous croyez plus fort que lui et c’est à ce moment qu’il vous foudroie. Ne dit-on pas que la colère Dieu est dangereuse?
Je suis content de l’apprendre. Que pensait il??? Il parle maintenant d’unité nationale, mais sait il ce que s’est??? Lui qui en 2009 a interdit qu’un fang se rende à Franceville (chez lui….loooool). Hé béh vous n’êtes qu’au début de vos peines. Les fangs peuvent ils adhérer au RRS ?????? loooool
Nuia Banda qui dénonce la mauvaise gouvernance du pays? Je crois rêver. Cet homme, rentré au Gabon pauvre comme un rat de mosquée, est devenu soudainement très riche, sans avoir gagné au loto. Il suffit d’aller voir son manoir d’Angondjé pour se rendre compte à quel point il fait partie du problème. C’est un voyou qui a contribué à détourner les projets du président et relativiser son emprunte.
Nguia, un bon proverbe Bantu dit que celui qui a la queue ne traverse pas le feu! Tant pis pour toi§ la terre sera toujours ronde dans une grande galaxie après toi!
Finalement la ’’terre tourne’’ comme on dit au village.
Celà fait plaisir de voir et d’entendre que les carabineurs d’hier se font carabiner à leur tour aujourd’hui.
Pourquoi l’homme n’arrive pas à comprendre (surtout au Gabon) que ce qui arrive à l’autre peut aussi lui arriver demain?
A mon avis ceux qui ont fait mal aux autres et qui subissent à leur tour l’oppression du méme régime (tome,1 Bongo pere et tome, 2 Bongo fils) pour lequel ils ont fait ça dur à leurs compatriotes sont plus nombreux que les ’’opposants originaux’’. Ce qui est plus à déplorer est que les neo-tortureurs à leur tour continuent de faire comme s’ils étaient exempts de pareilles situations. Le temps lui n’oublie pas et chacun passera un jour chez le coiffeur.
Emergents aujourdhui et puissants, vous serez cettainement immergents et faibles demain. Donc quand on fait du zele pour faire plaisir au prince sachez que demain aussi quelqu’un fera plaisir au prince en vous emmenant à l’autel du sacrifice.
Heureusement que vos compatriotes ont cette aptitude à pardonner et à croire que l’homme peut aussi changer autrement dit on devrait cracher sur vous tous qui avez joué et qui continuez de jouer à ce jeu de dupe.
Bande de cafards (y compris l’auteur gabonais actuel de ce mot), Maudits tortureurs, prétortureurs post-tortureurs du peuple gabonais, je suis convaincu que chacun de vous, tot ou tard subira ce qu’il fait, ce qu’il a fait et ce qu’il fera… aux gabonais.
@Bassomba
Ce que tu dis reste aussi valable pour toi et tes amis émergents.
La gestion du CGC par Alfred est la copie de la gestion du Gabon par le PDG ie vols en série, détournements de tt genre ……..
Et bientôt les émergents seront mis a la porte comme l est Alfred aujourd hui…la roue tourne. ….
Les choses des bandits se reglent en banditisme. Bien fait voyou.va donner les cours ã UOB.docteur en droit pitié.
Nguia Banda? contre le pdg? j’en crois pas.Mais finalement et bien,vous nous faites comprendre qu’il s’agit des intérêts personnels,que rien pour le peuple et que celui qui veut gagner se batte,qu’il n’espère pas que c’est quelqu’un d’autre soit didant opposant qui le sortirait de la précarité.Que chaque gabonais et gabonaise comprend ça.Mais dites nous ça une bonne fois en conférence de presse.