La nouvelle compagnie nationale de transport aérien de la Côte d’Ivoire, Air Côte d’Ivoire, a choisi le Gabon comme première destination en Afrique centrale en vue de se présenter à la clientèle de cette sous-région. Après Dakar, la capitale sénégalaise, l’opérateur de transport aérien dessert maintenant à Libreville. Présentation des avions de Air Côte d'Ivoire en présence du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, et de plusieurs membres du Gouvernement - © D.R.

Pour ces vols inauguraux, ce sont plus d’une centaine de personnes qui ont emprunté les vols d’Air Côte d’Ivoire pour tester les performances de la compagnie et de ses avions qui aspirent à s’imposer dans le ciel de l’Afrique centrale. Ses responsables, en tête desquels le président du Conseil d’administration, le général Abdoulaye Coulibaly et le directeur général René Décurey, ont emmené pour une première sortie la compagnie au Gabon. Ils estiment avoir assez d’arguments pour  séduire les voyageurs de la sous-région.

5 atouts ont été développés par le directeur commercial de l’agence de Libreville, Laurent Loukou, pour convaincre la clientèle à choisir Air Côte d’Ivoire lundi 12 novembre, jour marquant le début des vols commerciaux.

La compagnie ivoirienne envisage de rompre avec les habitudes qui consistent à cumuler plusieurs tâches, considérant qu’au final, on y perd en efficacité. Ce sont donc les agences de voyage qui se chargeront de la vente des billets. La compagnie, elle, ne s’occupera que du transport. En ce qui concerne les coûts du voyage, cette nouvelle compagnie entend jouer particulièrement sur le temps et conserver les mêmes tarifs que ses prédécesseurs, avec lesquels elle collabore déjà.

En outre, la compagnie permettra aux voyageurs d’économiser du temps durant les escales habituelles et entend régler les problèmes de pertes de marchandises et de bagages ou des rendez-vous manqués.

Air Côte d’Ivoire affiche de grandes ambitions et veut pratiquer une politique de synergie intégrationniste. Elle souhaite aboutir à une unification des moyens pour une flotte commune avec celles des États d’Afrique subsaharienne. Les dirigeants d’Air Côte d’Ivoire entendent ainsi travailler avec les autres compagnies pour mutualiser leurs moyens et augmenter leur efficacité.

Cette nouvelle entité utilisera dans le cadre de ses activités et de son déploiement des modèles Airbus 319 choisis à dessin pour leur confort de vol, mais aussi pour ses commodités supérieures aux autres équipements utilisés jusque-là dans l’espace où elle va bientôt opérer.

Relevons que Air Côte d’Ivoire travaille déjà avec les compagnies Air Mali et Air Burkina, dont les capitaux sont détenus par le groupe Aga Khan, actionnaire dans Air Côte d’Ivoire, au même titre que Air France, aux côtés de l’État ivoirien, majoritaire.

 
GR
 

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