A l’occasion du lancement officiel de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), le 22 mars dernier à Makokou, de nombreuses personnalités ont glosé sur ce programme qui suscite des espoirs. Florilège…

Ali Bongo sur un site d’exploitation Graine dans l’Ogooué-Ivindo. © DCP-Gabon

Ali Bongo sur un site d’exploitation Graine dans l’Ogooué-Ivindo. © DCP-Gabon

 

Ali Bongo Ondimba, président de la République. © Gabonreview

Ali Bongo Ondimba, président de la République. © Gabonreview

Ali Bongo Ondimba, président de la République : «La terre est un don du ciel, c’est un don de Dieu. C’est donc un engagement que nous avons envers celui qui nous donné cette terre. Disons que c’est un tournant historique pour nous parce que dans la politique de diversification de notre économie, on retiendra absolument cette date qui va ramener les Gabonais vers la terre, les ramener vers quelque chose de plus durable et qui est notre véritable richesse. Nous nous sommes éloignés, nous sommes un peu tombés dans la facilité en étant un pays vivant des ressources pétrolières et minières. Mais un jour, il n’y en aura plus. Or, la terre, si on continue à la travailler, à l’entretenir, nous n’aurons pas de problèmes. Le défi qui a été le nôtre était celui de voir comment pouvoir développer l’agriculture de manière intensive sur le territoire, tout en préservant notre forêt. La préservation de la forêt est importante et c’est une question essentielle sur laquelle nous ne reviendrons pas. Mais ce que nous avons fait, c’est que nous avons réfléchi pour voir comment allier les deux … Ensuite il a fallu répondre à un autre défi celui de la sécurité alimentaire. Nous importons de l’étranger tout ce que nous consommons. C’est bien tant qu’on a de l’argent. Mais pourquoi cet argent doit sortir ? Imaginez la richesse que ça peut créer, des emplois, lorsque cet argent est investi sur place au Gabon. C’est donc ce que nous avons décidé : investir une grande partie de cet argent sur place au Gabon. Et en même temps, cela va permettre de réduire notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur, en créant une nouvelle race d’entrepreneurs gabonais, l’entrepreneur agricole».

Luc Oyoubi, ministre de l’Agriculture. © Gabonreview

Luc Oyoubi, ministre de l’Agriculture. © Gabonreview

Luc Oyoubi, ministre de l’Agriculture : «Vous savez, ce programme va nous aider à booster notre production, à accroitre notre production. Vous savez, chaque année, on importe pour plus de 300 milliards de francs de denrées alimentaires. Avec ce programme, on espère réduire de manière significative les importations des denrées alimentaires. Nous avons beaucoup d’espoirs cette fois parce que nous n’avons pas pu avancer par le passé, mais nous connaissons les principaux obstacles au développement de notre agriculture. L’avantage de «Graine» c’est qu’il prend en compte une grande partie des obstacles au développement de notre agriculture. Vous avez vu, ici par exemple, nous allons avoir un site sécurisé pour les petits exploitants. Un site sécurisé sur le plan foncier alors que jusque-là, les petits exploitants évoluaient sur des sites qui étaient dans une sorte d’insécurité foncière. C’est l’un des premiers problèmes que va résoudre le programme «Graine». Nous avons également le problème de mécanisation. Vous avez vu l’aménagement a été fait assez rapidement grâce à une mécanisation que le programme Graine apporte. Vous avez également les techniques de production. Les bénéficiaires vont être encadrés et bénéficier des techniques appropriées qui permettront d’améliorer les rendements, d’avoir un maximum de rendement».

Brice Mboualouma, président de la coopérative agricole, Gabon Yemouaka. © Gabonreview

Brice Mboualouma, président de la coopérative agricole, Gabon Yemouaka. © Gabonreview

Brice Mboualouma, président de la coopérative agricole, Gabon Yemouaka (Gabon lève-toi) : «Rien ne se fait au hasard. Si le président vient lancer pour la première fois le Programme Graine dans la province de l’Ogooué-Ivindo, ce n’est qu’une marque de satisfaction et c’est un signe que nous sommes bénis parce que nous sommes les premiers bénéficiaires de ce projet. Toute la population adhère à ce programme et tout se passe avec beaucoup d’efficacité sur le terrain et nous croyons beaucoup en ce Programme. Notre projet consiste en la mise sur pied d’une bananeraie parce que nous pensons qu’elle pourra contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire non seulement au niveau de la province, mais au niveau national».

Rosalie Nze_, pre_sidente de l_association Bia  BiaRosalie Nzé, présidente de l’association Bia Bia : «le projet est bon et on attend de voir ce qui va en sortir. On nous a pris le dossier et maintenant on attend qu’ils viennent commencer à aménager notre site à Ovan pour que nous nous mettions au travail. Notre projet consiste à planter de la banane, du piment, un peu de tout. C’est ce qu’on nous a dit de faire. On espère que ce programme va nous aider parce qu’ils nous ont promis des maisons, des écoles et des hôpitaux pour les enfants».

 

 
GR
 

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