Afin de renforcer les compétences des entrepreneurs locaux et des bénéficiaires du fonds d’amorçage dans la gestion de projets et des activités génératrices de revenus (AGR), l’Association professionnelle des établissements de microfinance du Gabon (APEMG) a organisé du 15 au 20 juillet 2024 un atelier de formation en lien avec les objectifs du gouvernement de la Transition visant à créer un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes.

Les représentants de l’APEMG et de Comilog, le 15 juillet 2024 à Moanda. © D.R.

 

Dans le cadre des activités génératrices de revenus, les jeunes porteurs de projets ont bénéficié du 15 au 20 juillet 2024 d’un atelier de formation à Moanda. Organisé par l’Association professionnelle des établissements de microfinance en partenariat avec la Comilog, cet atelier vise à aider les porteurs de projets à développer les compétences essentielles pour la gestion de leurs entreprises, garantissant ainsi la sérénité et le succès de leurs initiatives.

«Depuis 2022, la Comilog en partenariat avec l’État gabonais et les établissements de microfinance a mis en place le projet d’accompagnement des jeunes porteurs de projets. La première phase a permis à plus d’une centaine d’entre eux d’être accompagnée dans le développement de leurs projets. Elle nous a également enseigné l’importance de la formation pour ces derniers. C’est pourquoi l’Association professionnelle des établissements de microfinance du Gabon a mis en place ce programme de formation», a déclaré Jean Richard Mbele, administrateur directeur général de l’établissement de microfinance SODEC, par ailleurs membre de l’APEMG. 

Au Gabon, apprend-on, les microfinances jouent un rôle crucial dans l’accompagnement de la politique RSE. Elles sont les partenaires essentielles pour les entreprises et les communautés dans le domaine de l’accès au financement. «Les microfinances permettent aux entrepreneurs, notamment les jeunes et les femmes d’accéder à des financements adaptés à leurs besoins. Cela favorise l’influence financière et stimule la création des activités génératrices de revenus, réduisant ainsi la pauvreté et le chômage», a-t-il fait savoir. Les microfinances contribuent à la protection de l’écosystème, elles soutiennent des initiatives utilisant des pratiques durables et des technologies propres alignées avec les objectifs de la RSE.

Cette formation intervient dans un contexte où le Gabon observe actuellement un taux de chômage élevé. C’est la raison pour laquelle les autorités de la République ont adopté plusieurs mesures et projets pour favoriser l’insertion des Gabonais dans l’auto emploi. Notamment la réduction des impôts et taxes, le CTRI a annoncé la gratuité fiscale pendant trois ans pour les nouvelles PME ; la facilitation de l’accès au financement, des fonds spéciaux ont été créés pour soutenir les start-ups et les PME, des entrepreneurs peuvent accéder plus facilement au prêt bancaire avec des taux d’intérêt réduits ; des programmes de formation et de mentorat ont été mis en place pour aider les entrepreneurs à développer leurs compétences en gestion marketing et finance. Ces avancées démontrent l’engagement de l’État gabonais à créer un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes. 

 
GR
 

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