AGP : Entre validation de la nomination du nouvel ADG et nécessité de sortir de la crise
Entité publique publiant un hebdomadaire, l’Agence gabonaise de presse (AGP) a tenu le 16 mai son Conseil d’administration. Premier du genre depuis la nomination de son nouvel administrateur directeur général, il concernait la validation de la nomination de ce dernier et a permis de revenir sur les priorités de l’ajustement budgétaire de l’exercice 2023 de cette entité confrontée à d’énormes difficultés.
Le 16 mai, l’Agence gabonaise de presse (AGP) a tenu un conseil d’administration, le premier depuis la nomination de Nick Jocelyn Blampain Fouba en qualité d’administrateur directeur général (ADG). Selon le président du Conseil d’administration (PCA), les travaux ont essentiellement porté sur quatre points inscrits à l’ordre du jour parmi lesquels la validation de la nomination du nouvel ADG et les ajustements budgétaires. Pascal Assiami indique en effet que si le budget de l’exercice 2023 a été bloqué en décembre 2022, celui-ci nécessitait toutefois quelques ajustements. Il était également question d’évaluer le niveau d’exécution dudit budget, sachant que l’AGP fait face à d’énormes difficultés financières depuis quelque temps.
«L’Agence gabonaise de presse est une maison qui est en crise et tant bien que mal, nous essayons donc de faire un effort pour sortir de cette situation de crise et à chaque fois nous sollicitons le Conseil d’administration pour regarder comment nous travaillons», a-t-il déclaré soulignant que pour y arriver, le budget a été arrêté à la somme de 697 millions de francs CFA (697 401 918 francs CFA) en recettes et en dépenses. Ce budget, a-t-il laissé entendre, devrait permettre de régler les arriérés de salaire des collaborateurs accumulés depuis plusieurs années. L’on parle en plus d’une dette externe, d’une dette interne estimée à 60 millions de francs CFA essentiellement composée des arriérés de salaires des agents, dont 13 millions pour les contractuels et 47 millions d’indemnités.
«Les grandes missions de ce budget, c’est la situation sociale de notre personnel. Donc c’est l’une des principales missions qu’on a confiées au directeur général», a dit Pascal Assiami selon qui, sur les 697 millions, Nick Jocelyn Blampain Fouba doit dans 3 à 4 mois, «faire en sorte que cette situation des arriérés des salaires de notre personnel soit résolue». Il est à la tête d’une équipe d’environ 70 collaborateurs. Une entité publique qui publie un hebdomadaire : Gabon Matin qu’il entend basculer en bihebdomadaire.
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