Le président de l’ONG Agir pour le Gabon, Dr Alphonse Louma Eyougha, et son mouvement ont célébré le 26 juin les 26 ans de combat et de lutte contre l’alcool et le tabac sur l’ensemble du territoire national.

Le président de l’ONG Agir pour le Gabon, Dr Alphonse Louma Eyougha au centre. © D.R.

 

L’ONG Agir pour le Gabon, à l’instar d’autres organisations du monde, a célébré le 26 juin la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues sous le thème : «l’abus des drogues : en parler, c’est sauver des vies !». En effet, «l’alcool et le tabac sont dites drogues d’entrée dans le monde des drogues illicites. On commence, en général, par goûter à un verre d’alcool à la maison, ou à tirer sur une clope avec les copains avant d’aller affronter le cannabis ou le tristement célèbre caillou ou crack», a rappelé le Dr Alphonse Louma Eyougha.

Cette journée de sensibilisation a également été l’occasion pour le président de l’association de dresser un bilan du quart de siècle de lutte contre l’addiction à toutes les drogues illicites. Selon ce dernier, malgré les railleries et les quolibets des adeptes de Bacchus et de certaines personnes ayant des intérêts dans les industries de cigarettes et de l’alcool, plusieurs vies humaines ont été sauvées en parlant inlassablement de la drogue pendant 26 ans.

«Quel est le Gabonais de cette génération qui ne connaît pas le combat de notre ONG contre l’alcool et le tabac, ces drogues licites les plus célèbres mais qui tuent des centaines de nos compatriotes chaque année ? La génération Agir pour le Gabon ce sont ces quadra aujourd’hui qui ont été bercés par nos slogans à la télévision et à la radio : boire ou conduire, il faut choisir. L’alcool au volant tue. Alcool + vitesse = Cimetière…. Nos sit-in, marches, appels à la mobilisation contre cette industrie mafieuse ont sûrement contribué à sauver des vies.», a souligné le Dr Louma Eyougha.

Il a également saisi cette occasion pour adresser ses félicitations à l’office centrale de lutte antidrogue (OCLAD), un service spécialisé de la police qui, depuis plus de trois décennies, fait un travail remarquable dans la traque des dealers et autres trafiquants de stupéfiants dans notre pays. «Cet organisme abat un travail énorme dans des conditions souvent difficiles. Bien entendu, il n’y a pas que nos policiers qui sont à la traque des contrebandiers et des stupéfiants. Il y a la douane et la gendarmerie qui sont aussi à saluer dans ce combat contre le trafic illicite des stupéfiants dans notre pays», a-t-il salué.

 
GR
 

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