Ancien ministre gabonais des Mines, Elvis Ossindji a participé en France à la 7e édition annuelle du Mining on top Africa (Mota 2024). À cette rencontre axée sur les partenariats miniers Europe-Afrique pour un développement durable et inclusif, il a soutenu l’idée d’une coopération Afrique-Europe renforcée pour favoriser les circuits courts et la transformation locale des ressources, en tenant compte des infrastructures existantes et des normes élevées en matière de droits humains, protection de l’environnement, et responsabilité sociale.

Elvis Ossindji s’exprimant lors du Mota2024. © D.R.

 

Aux côtés d’un peu plus de 300 participants, issus d’un peu plus de 25 pays, Elvis Ossindji a participé en France les 3-4 juillet, à la 7e édition annuelle du Mining on top Africa (Mota 2024). «À cette occasion, j’ai eu l’honneur de discuter du thème crucial de l’établissement d’une chaîne d’approvisionnement minier responsable : collaboration Afrique-Europe pour l’innovation, la transparence et le développement», a tweeté l’ancien ministre gabonais des Mines qui dans sa démarche, a soutenu l’idée d’une telle chaîne adossée au respect des normes élevées en matière de droits humains, protection de l’environnement, et responsabilité sociale.

Innover en tenant compte du respect des normes

Ce, en matière d’extraction, traitement, transporte, et commercialisation des ressources minérales. Une approche tenant sur différents piliers dont la transparence et traçabilité, le respect des droits de l’Homme, la protection de l’environnement, la RSE et l’innovation technologique. Tout un processus visant à garantir que les opérations minières sont conduites de manière éthique, durable et transparente, tout en apportant des bénéfices économiques et sociaux aux communautés locales dans un contexte où, les questions d’innovation, de transparence, et de développement se posent dans la coopération Afrique-Europe.

«Ensemble, nous avons exploré comment une coopération renforcée entre l’Afrique et l’Europe peut favoriser les circuits courts et la transformation locale de nos ressources, en tenant compte des infrastructures existantes», a souligné Elvis Ossindji d’autant plus qu’aux questions d’innovation, sont tout aussi adossées celles de traçabilité, d’optimisation des opérations minières, de gestion et d’analyse de la donnée. Notamment, grâce aux nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle (IA), la blockchain, IoT (Internet des objets collectés), l’utilisation des drones et de la réalité augmentée.

Elvis Ossindji au Mota2024. © D.R.

Intégrer le local content

Il estime pour ainsi dire, qu’une transformation locale des ressources peut se faire en intégrant tous ces éléments pour aussi bien, bénéficier du transfert des technologies que valoriser les ressources. Elles profiteront de la sorte et davantage, aux pays africains qui intègreront le local content. À cette rencontre considérée commune «une opportunité unique» de forger des partenariats stratégiques, et qui se tient en France pour qui se tient en France pour rapprocher les miniers, les investisseurs, les autorités politiques des pays africains et le reste du monde, il a dit le potentiel géologique du Gabon qu’il connaît d’ailleurs bien pour avoir tout aussi occupé le poste de directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM).

«Le Gabon est un pays minier de premier plan, riche par son histoire, ses ressources minérales et l’engagement des entreprises minières», a noté Elvis Ossindji. «Mais la plus grande richesse du Gabon reste sa population, bien éduquée et formée. Ensemble, continuons à construire un avenir durable et prospère», a-t-il tweeté à l’issue de sa participation à cette rencontre qui entend façonner l’avenir de l’exploration minière en Afrique.

 
GR
 

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