En dépit des promesses faites dès l’arrivée des militaires au pouvoir, les agents de la radio panafricaine disent continuer de vivre une situation sociale et professionnelle critique. Ne voyant rien venir, ils souhaitent désormais en parler de vive voix avec le président de la transition pour espérer trouver une solution.

Des agents d’Africa N°1 lors de leur déclaration. © D.R.

 

Le personnel de la Radio panafricaine Africa N°1, confronté à une situation critique, a sollicité une audience auprès du président de la transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Lors d’un point de presse le week-end écoulé à Libreville, le porte-parole du syndicat, Jérémy Gustave Nzamba, a notamment exprimé la détresse sociale des agents, jusqu’à lors privés d’accès à leurs locaux. En mars dernier, le gouvernement, par l’entremise du ministère de la Communication et des Médias, avait lancé le chantier de réfection du bâtiment abritant depuis des décennies leur radio, jadis fierté du continent, fermée officiellement depuis 2019 avant sa réouverture il y a plusieurs mois.

Inquiets pour leur avenir et peinant à envisager les fêtes de fin d’année, ces employés, qui ne voient pas grand-chose arriver, en appellent désormais à l’intervention du président pour rétablir leur dignité. Ils espèrent une résolution avant 2025 pour retrouver une vie normale. D’autant que depuis près de deux ans, le processus de restauration de la radio est au point mort.

Les dettes d’Africa N°1 s’élèveraient aujourd’hui à plus de 33 milliards de francs CFA. Un montant qui comprend les droits des agents, le règlement du contentieux avec l’actionnaire majoritaire, la fin de l’administration judiciaire, ainsi que la nomination d’une administration provisoire pour relancer les activités de la radio.

Les agents désabusés regrettent que, malgré les instructions présidentielles, leur situation reste inchangée depuis près de deux ans.

 
GR
 

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