Convaincu par la ministre Prisca Nlend-Koho dont il a fini par reconnaître qu’elle lui avait déjà apporté son aide un an plus tôt, Yann, le compatriote tétraplégique qui avait décidé d’élire domicile dans le hall du ministère des Affaires sociales lundi, a finalement accepté de regagner la maison familiale en attendant que la régularisation de sa situation comme promis par le gouvernement.

Yannick Vianney Ndemba, qui a levé son sit-in, devrait à nouveau bénéficier de l’aide des Affaires sociales. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Après plusieurs heures passées au hall du ministère des Affaires sociales, le 3 janvier, c’est finalement vers minuit que Yannick Vianney Ndemba a consenti à en partir. «Je suis présentement à IAI. C’est aux alentours de minuit que le Samu social est venu après avoir été contacté par la directrice de cabinet de la ministre. Ils ont essayé de négocier un hébergement, mais il n’y avait plus de place. La ministre m’a promis qu’elle viendrait elle-même si possible me rencontrer pour s’enquérir de ma situation et voir comment changer les choses», confirme-t-il dans un document audio mis à disposition à Gabonreview par un proche.

Confirmant les propos de la collaboratrice de Prisca Nlend-Koho que nous avons jointe dans la nuit du 3 au 4 janvier, alors qu’il était en sit-in, Yann, âgé d’une quarantaine d’années, reconnaît déjà avoir bénéficié de l’aide et du soutien du gouvernement un an plus tôt. «Pour ne pas faire dans la polémique, parce que mon objectif n’est pas d’engager un bras de fer qui ne mènera nulle part, j’ai décidé de faire profil bas. D’autant que par le passé, elle m’a déjà montré sa disponibilité. J’ai donc toutes les raisons de lui faire confiance», confie-t-il.

Au ministère des Affaires sociales, si l’on se réjouit de ce retour au calme, on se donne cette semaine pour relancer le dossier de Yannick au niveau de la Cnamgs. L’objectif étant de lui permettre d’effectuer de nouveaux examens médicaux voire de bénéficier d’une évacuation sanitaire si possible.

 

 
GR
 

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