Affaire Rinaldi : Tensions dans la famille, la mère écartée par les siens
Selon son avocat qui annonce également son retrait de l’affaire, la mère de Rinaldi Abagha Ngoua, 3 ans, disparu en janvier dernier, a été écartée des recherches en cours par les membres de sa famille. Formellement inculpée dans le cadre de cette affaire, elle a été empêchée par les siens de rencontrer la ministre de la Justice vendredi.
Après avoir vivement critiqué la justice et particulièrement le Parquet d’Oyem qu’il accuse de «négligence», la famille de Rinaldi Abagha Ngoua est secouée par une crise en son sein. Elle vient d’écarter des recherches en cours Maicha Ida Mete Abagha, la mère du garçon de 3 ans disparu le 12 janvier dernier à Bitam dans la province du Woleu-Ntem. Inculpée dans le cadre de cette affaire, la jeune mère fait désormais l’objet de soupçons de la part des membres de sa famille, au point d’avoir été empêchée, vendredi 21 février, de rencontrer la ministre de la Justice.
Selon Anges Kevin Nzigou, l’avocat de la mère de Rinaldi, cette rencontre avec la ministre de la Justice qu’il avait initiée visait à s’enquérir de l’état d’avancement de la procédure en cours, mais surtout d’«exprimer les craintes, les attentes et les appréhensions de la famille». Il s’agissait également, ajoute l’avocat, de «savoir comment s’articule l’action publique» plusieurs semaines après la disparition du jeune garçon.
Face au climat de tension actuelle au sein de la famille de Rinaldi, l’avocat de la mère du jeune garçon porté disparu annonce par ailleurs son retrait de l’affaire. «Il n’existe pas plusieurs mandataires dans une stratégie judiciaire, et le climat familial ne me permet pas d’exercer mon activité avec sérieux et crédibilité», justifie Anges Kevin Nzigou.
Ouverte à l’initiative du procureur d’Oyem, le 13 janvier, une enquête est en cours dans toute la province du Woleu-Ntem pour retrouver Rinaldi. Actuellement, présumé coupable de l’enlèvement de Rinaldi, seul Arsène Lewis Bekui Ebang, jeune oncle du garçon, est en détention préventive.
7 Commentaires
Une telle affaire devrait voir toute la province se mobiliser pour chercher le petit Rinaldi. On dit pourtant que les gangs du Nord sont très solidaires (plus même que nous autres gangs du reste du Gabon). Où est cette solidarité aujourd’hui ? Pitié! A Ntare Nzame! Vous faites HONTE, vous les fangs du Woleu Ntem. Kié! J’ai même honte d’être gang à cause de vous.
Je n’ai jamais écris gang, mais gang svp.
Gabonreview, votre telescripteur ne fonctionne pas bien. Il ne transcrit pas correctement ce qu’on écrit. A Ntare Nzame. Même les ordinateurs de gabonreview s’affolent depuis la mort de BOA. Kié!
@ Serge Makaya, bjr. Vous dites : « …les gangs du nord… » Ha ! Ha ! Ha… Malheureusement, ce n’est pas du tout amusant.
L’ordinateur de Gabonreview se serait-il trompé à trois reprises à votre place, quatre fois sans que vous vous aperceviez de votre propre erreur ? Trop facile ! D’autant que, dans un second post sur le même article, vous persistez et signez en réécrivant le mot « gang » deux fois… Sans polémique aucune, je pense que parmi les usagers de ce réseau, il y a aussi des gens en quête d’informations enrichissantes. Ceux-ci, je crois, souhaiteraient y trouver des écrits sensés. Quand, même dans votre intérêt personnel, vous écrivez des fadaises juste pour votre récréation, sachez, svp, que vous perdez le temps de tout le monde, y compris le vôtre. A moins que, en insistant sur le terme « gang », vous vouliez nous indiquer, dans d’autres termes, autre chose sur le gangstérisme en général. Dans ce cas, Ancien du B2 selon vous-même, soyez clair! Parce qu’il s’agit ici de la vie d’un enfant, d’un être humain, d’un Gabonais…
À ce que je sache, la présomption de culpabilité n’existe pas dans notre droit positif. Chaque personne est innocente jusqu’au jugement qui viendrait à la désigner coupable.
La présomption d’innocence est un droit humain et un droit constitutionnel.
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Un professionnel responsable qui décide de se décharger de l’affaire sur la pression…familiale ? Là est la question. Pauvre Gabon.
Quant à la mère de l’enfant, à trop vouloir savoir la vérité, elle finit par Savoir et être isolée. Pauvre pays où la misère spirituelle fait plus de dégâts que tout.