Le président de la République a perdu son procès face à l’avocat de sa demi-sœur Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, qu’il avait accusé de diffamation après la publication d’un article dans Le Parisien.

Me Eric Moutet, l’avocat d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba. © Capture d’écran/Le Parisien TV
 

Ali Bongo n’a décidément pas la côte ces derniers mois avec la justice française. Au tribunal de grande instance (TGI) de Paris, le président gabonais a essuyé un nouveau revers. Après le non-lieu prononcé dans l’affaire l’ayant opposé au journaliste-écrivain Pierre Péan, le TGI «a déclaré nulle la citation directe délivrée le 11 avril 2016 à Sophie Gourmelen et le 12 avril à Eric Moutet à la requête d’Ali Bongo», rapporte le trihebdomadaire Echos du nord du mercredi 8 mars.

La directrice générale et directrice de la publication du Parisien Aujourd’hui en France et l’avocat d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba avaient été accusés de diffamation par le chef d’Etat gabonais. La plainte d’Ali Bongo avait été déposée au plus fort de son conflit avec sa jeune demi-sœur, défendue par Me Eric Moutet. L’objet de la colère du plaignant : la publication, le 27 janvier 2016 sur les différents supports du Parisien, de l’article «La guerre sans fin de l’héritage Bongo». Cet article, avait estimé la partie civile, portait «une atteinte disproportionnée et déshonorante aux droits d’Ali Bongo, chef de l’Etat en fonction». Elle avait alors sollicité la condamnation des deux prévenus à verser au plaignant la somme de 150 000 euros (soit plus de 98 millions de francs CFA), et sur le fondement de l’article 475-1 du Code de procédure pénale celle de 15 000 euros (plus de 9 millions de francs).

Problème. «la lecture de la citation ne permet pas de savoir si l’article, dans sa totalité, est poursuivi ou seulement les passages reproduits pages 3 et 4 ou encore, parmi ceux-ci, les seuls passages soulignés» par la partie plaignante, avait fait valoir la défense. Il faut dire que l’article incriminé touchait un point sensible : la filiation d’Ali Bongo. Il mettait notamment en doute l’authenticité de l’acte de naissance n° 47 du 10 février 1959, issu des archives du Service central d’état civil de Nantes, avant de revenir sur les deux premiers actes d’état civil présentés par Ali Bongo au Gabon, et de revenir, par le biais de Pierre Péan sur «la thèse de l’enfant adopté».

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    Inspirez vous Inspirez vous… Mais si vous voulez mieux, allez donner son argent à Kouschner et il vous remettra les plans originaux.
    Par contre la ministre qui était venue copier « un jeune un métier » est où? Quelle vienne pour en apprécier les résultats. ..
    Au Gabon là, l’efficacité d’une mesure ou d’un concept finie en même temps que fini sa propagande dans les médias du pouvoir (n’est ce pas assises sociales, conseil de la jeunesse, conseil de l’éducation, égalité des changes, même « émergence 2025 » la propagande et les effets sont finis… et bientôt dialogue national terminera son heure de gloire… Mais Incompétence et Désordre, eux, ne passent jamais).

  2. Obus dit :

    Les avocats d’Ali sont nuls. Je suis surpris qu’on pousse aussi facilement un chef d’Etat a porter plainte sous le coup de l’émotion. Pendant combien de temps allez vous vous moquer de votre client? Un jour Ali se réveillera de son sommeil.

  3. Samuel dit :

    Cette avocate de BOA qui faisait beaucoup de bruit pour impressionner ces amis émergent dans le but de gagner beaucoup d’argent du contribuable gabonais et voyage toujours en classe Affaires dans les avions d’Air France est curieusement devenue toute silencieuse. Elle a certainement tellement beaucoup mangé qu’elle prend tout son temps pour digérer. Yobé!!!!-

  4. Emeno dit :

    Au moins ça de la justice Gabonaise avec sa morale à deux vitesses.

  5. Le vrais Gabonais dit :

    Abo la tu commences a être foutu, Jean Jacques dis nous quelque chose hein!!!!

  6. Raponda Walker dit :

    Ibubu est un veritable porte malheur!

  7. OSSAMI dit :

    Au lieu de nous fatiguer et de dépenser de l’argent des Gabonais avec ses multiples procès, qu’il nous présente son vrai acte de naissance Gabonais.

  8. mmwanedimbu dit :

    Mais mon Dieu, où sont donc Jean Jacques et Nkembo? Ou bien ils sont comme le fameux mauvais avocat

  9. LIBERTE dit :

    Ali BONGO le serial perdant, à cette allure meme se pendre je suis persuadé qu’il echouerait.

  10. Matho dit :

    Au fait, un lumineux et très inspiré avocat gabonais avait théâtralement défendu la cause de ce débouté devant la cour constitutionnelle. Pourquoi ne lui a-t on pas confié ce dossier?

  11. Bois bandé dit :

    @Nkembo, notre pays dispose du kaolin blanc, il suffisait qu’en frotter à nkéa pour qu’il devienne blanc et defendre comme il sait le fait ali !!!!

Poster un commentaire