L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac-Gabon) et l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), via leurs responsables respectifs, ont signé, le 26 septembre dernier, une convention devant régir les aspects techniques spécifiques à la conception des procédures de vol sur des aéroports non communautaires du Gabon. Les termes de cet accord concernent les aéroports de Makokou, Koulamoutou, Oyem, Tchibanga, Mouila, Lambaré et de Lebamba.

Mohamed Moussa et Éric Tristan Franck Moussavou, le 26 septembre 2024, à Dakar. © Anacgabon

 

En marge de la 74e réunion du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) marquée par l’élection d’un nouveau directeur général, cette institution panafricaine et l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac-Gabon) ont signé un accord en rapport avec la mise en place des procédures d’approche aux instruments pour les aérodromes non contrôlés (Afis) du Gabon.

Ce document sur lequel sieurs Mohamed Moussa et Éric Tristan Franck Moussavou ont apposé leurs signatures concerne les aéroports des villes de Makokou, de Koulamoutou, d’Oyem, de Tchibanga, de Mouila, de Lambaré et Lebamba. L’Anac fait savoir que «depuis leur création et leur mise en exploitation, ces aérodromes n’ont pas eu l’opportunité de bénéficier des procédures de vols aux instruments, exposant ainsi les opérateurs aériens qui y effectuaient des opérations à des risques majeurs de sécurité».

Dans ce sens, l’Agence indique avoir «sollicité l’accompagnement de l’Asecna, «institution spécialisée dans la fourniture des services de la navigation aérienne», par l’intermédiaire de son Bureau de conception des procédures de vol. Ce, en vue de la mise en œuvre de ce projet dont les plus hautes autorités de la République accordent un intérêt majeur.

Mais aussi, il est question de conformer à la réglementation en vigueur en matière de navigation aérienne et cette convention avec l’Asecna est «essentielle pour garantir une harmonisation des normes de sécurité et de performance à l’échelle sous-régionale, régionale et mondiale».

Toute chose amenant l’autorité gabonaise de l’aviation civile à réaffirmer l’engagement du Gabon à renforcer la sécurité et l’efficacité des opérations aériennes dans l’espace aérien national, notamment sur tous les aéroports ouverts à la circulation aérienne publique. Ceci, à travers la mise en œuvre de procédures standardisées, en vue de minimiser les risques d’accident, et optimiser la fluidité du trafic aérien.

Il s’agit donc d’«une initiative significative pour davantage garantir une aviation gabonaise plus moderne, sûre et conforme aux standards internationaux».

 
GR
 

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