Activités extractives : Des chiffres en berne au 4e trimestre 2022
Salon la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance, à fin décembre 2022, les activités extractives ont été en berne, baissant de 9,1% par rapport aux trois mois précédents. Dans cette période par exemple, la production de pétrole a reculé de 7,4%.
Les activités extractives ont été en berne au quatrième trimestre 2022 au Gabon. C’est l’analyse que révèle la dernière Note de conjoncture sectorielle produite par le ministère de l’Économie et de la Relance. Au terme du quatrième trimestre en effet, les activités extractives ont baissé de 9,1% par rapport au trimestre précédent. Et cette contreperformance est consécutive à la mauvaise orientation de l’activité de toutes les branches (pétrole, manganèse et gaz naturel). Sur l’ensemble de l’année par contre, la production s’est accrue de 4,1%.
S’agissant du pétrole, la production a baissé de 7,4% par rapport au troisième trimestre 2022. Une donne en rapport avec les dysfonctionnements observés dans certains champs et des arrêts programmés pour l’entretien des équipements. À cela, précise le document, il faut ajouter la cessation d’activité de l’opérateur Sino Gabon au mois d’août 2022. Rapportée à la même période en 2021, l’activité n’a fléchi que de 1,1%. Par contre, sur toute l’année, la production s’est améliorée de 3,3% par rapport à l’année précédente. La bonne orientation des cours depuis la fin de l’année 2020 a permis de réaliser des investissements qui ont boosté la production.
Quant au manganèse, sa production a chuté de 14% en glissement trimestriel, en lien avec les difficultés opérationnelles enregistrées sur le site d’Okondja (pénurie de carburant qui a considérablement freiné l’activité) en plus de la faible disponibilité de wagons pour l’évacuation du minerai. Au cours de l’exercice 2022, souligne la Note, la production s’est accrue de 7,4% comparativement à l’année 2021, corrélée aux bonnes performances des sites de Moanda et Ndjolé.
Pour le Gaz naturel, on relève un fléchissement de la production de 1,6% comparativement au troisième trimestre 2022. Cette baisse est relative, selon la Note, aux dysfonctionnements observés chez le principal opérateur. En glissement annuel par contre, la production de gaz naturel n’a reculé que de 0,9%. En comparaison avec 2021, la production a crû de 7,4%.
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